La Switch 2 arbore un écran LCD de 7,9 pouces en 1080p avec un taux de rafraîchissement de 120 Hz et la prise en charge du HDR10. Bien que certains regrettent l’absence d’un écran OLED, la qualité d’affichage est indéniablement supérieure à celle de la première Switch. Les couleurs sont vives, les contrastes bien gérés et la fluidité est au rendez-vous grâce au support du VRR (Variable Refresh Rate). Les angles de vision sont également excellents, et même en plein soleil l’écran reste lisible grâce à une luminosité maximale efficace.
Sous le capot, la console embarque un processeur personnalisé développé avec NVidia, offrant des performances nettement améliorées par rapport à la génération précédente. Les jeux bénéficient de temps de chargement considérablement réduits, et la stabilité est exemplaire, même dans les titres exigeants tels que Cyberpunk 2077. Le support du DLSS permet à la console d'offrir des visuels de qualité proche des consoles de salon, particulièrement lorsqu'elle est utilisée en mode docké, où la résolution atteint confortablement la 4K via upscale intelligent.
Les nouveaux Joy-Con 2 se fixent magnétiquement à la console, procurant une sensation de solidité et une expérience plus haut de gamme que les précédents modèles à glissière. Ils intègrent un capteur de mouvement grandement amélioré et introduisent une fonctionnalité innovante de « mode souris » particulièrement prometteuse, même si encore peu de jeux en tirent pleinement profit actuellement. Toutefois, un bémol important concerne la compatibilité avec les accessoires antérieurs : la manette Nintendo Switch Pro originale ne permet pas de sortir la console de veille, obligeant à utiliser soit les nouveaux Joy-Con 2, soit la nouvelle manette Pro dédiée, ce qui peut frustrer les utilisateurs historiques de la marque.
Côté autonomie, la batterie de 5 220 mAh offre entre 4 et 7 heures de jeu selon l’intensité d'utilisation. Cependant, elle reste légèrement en retrait par rapport à la récente mise à jour du Steam Deck qui offre désormais jusqu'à 8 heures d'autonomie. Ce détail pourrait affecter les joueurs mobiles les plus exigeants.
On aurait en revanche apprécié que Nintendo corrige des soucis bien connus de la première Switch et qui sont hélas une nouvelle fois présents ici. Certaines personnes semblent déjà subir le Joy-Con drift, tandis que nous avons rencontré de notre côté le fameux bug d'affichage de la batterie. Ce dernier affiche un pourcentage de charge erroné, tombant très rapidement à 1% alors que la console est fraîchement chargée. La firme a dévoilé deux solutions plus ou moins fastidieuses pour venir à bout de ce souci, mais la chose reste rageante, surtout quand on vient de dépenser 500€ pour acheter la console neuve.