En 2019,
UFC-Que-Choisir prenait connaissance du problème de Joy-Con Drift qui touche de plus en plus de possesseurs de
Nintendo Switch. Résultat, l'association de défense des consommateurs mettait en demeure la firme nippone, lui demandant de proposer un service après-vente gratuit, la réparation coûtant normalement 45 euros une fois la garantie expirée.
Aujourd'hui, un cran a finalement été franchi et l'UFC-Que-Choisir annonce avoir porté plainte auprès du Procureur de la République pour obsolescence programmée. L'association est ''déterminée à ce que Nintendo revoit la fabrication de ses manettes pour éviter l'apparition quasi systématique'' du Joy-Con Drift.
Après avoir publiquement évoqué ce souci, l'association indique avoir reçu plus de 5000 témoignages en 48h de joueurs l'ayant rencontré. Nintendo France s'était finalement rapidement engagé à faire réparer les manettes gratuitement, et ce même sans garantie, mais cette promesse ne suffit pas à l'UFC-Que-Choisir qui dénonce ici la supposée obsolescence programmée des manettes. Après vérification, des experts auraient trouvé deux causes pour ce souci de drift : une usure prématurée des circuits imprimés ainsi qu'un défaut d'étanchéité. L'association affirme que Nintendo est au courant du souci mais continue malgré tout de vendre ces Joy-Con au lieu d'en développer de nouveaux, plus résistants.
Il faudra désormais attendre que la justice fasse son travail (ce qui se fera aussi aux Etats-Unis, un recours collectif ayant été déposé il y a quelques temps déjà) et, en attendant, les français sont invités à contacter
Nintendo pour obtenir gratuitement la réparation de leurs Joy-Con, comme promis par la direction de la branche française. Si jamais vous essuyez un refus, un formulaire est à votre disposition
à cette adresse.