Comme tous les
Driver avant lui, cet épisode
3DS se concentre sur les courses-poursuites, proposant au joueur divers cas de figure. Tantôt proie, tantôt chasseur, à lui d'adapter sa conduite en conséquence. Mais si ce n'était que ça, le titre serait vite ultra répétitif, les objectifs vont ainsi de la simple filature à la destruction des tous les véhicules ennemis. Bref, le titre délivre une bonne dose d'action à tous les amateurs de conduite énervée. Mais la petite nouveauté de cet épisode est le mode carrière qui est constitué de divers types d'épreuves réparties sur la carte. Avec
Driver Renegade, on a donc deux jeux en un.
Tanner le teigneux
Une fois n'est pas coutume, vous incarnez John Tanner, qui vient ici de quitter la police suite à un différent avec son supérieur. Suite à un heureux concours de circonstances, il se fait embaucher par un sénateur pour nettoyer New-York de ses cinq plus gros mafieux, chacun d'entre eux ayant un domaine de prédilection différend. Telle est la trame du mode histoire qui vous propose 20 missions de poursuite au volant de divers véhicules, bien classes pour la plupart. Le titre se voulant très arcade, chaque voiture a néanmoins un comportement qui lui est propre et, mis à part une tendance au survirage généralisée, la conduite est bien fun. On notera la possibilité de faire des embardées sur le côté pour attaquer ses adversaires et la présence d'une jauge de rage qui peut être utilisée comme nitro ou pour augmenter la puissance de nos coups. Techniquement parlant, si le titre affiche des qualités certaines, on ne retient malheureusement que les défauts. À savoir une modélisation des véhicules inégale et une distance d'affichage réduite induisant un clipping infâme. On a souvent l'impression que les décors sont vides avant de voir une flopée d'immeubles apparaître juste devant nos yeux, comme par magie. On regrettera aussi le manque de circulation : n'espérez pas être pris dans un embouteillage, ça ne risque pas d'arriver. Quantité de défauts qui peuvent être imputés aux limitations techniques de la
3DS.
Escapade à Paradise City
Le second mode de jeu, qui vous occupera bien plus longtemps que le mode histoire, est le mode carrière. Celui-ci vous mettra en face d'une carte de New-York sur laquelle sont disposées tout un tas d'épreuves.Celles-ci sont de différents types : il y a les courses libres durant lesquelles il faut rejoindre un checkpoint le plus rapidement possible, les contre-la-montre, les courses à élimination durant lesquelles le dernier de chaque tour est disqualifié, etc. D'une manière générale, on ne peut s'empêcher de penser à
Burnout Paradise quand on s'essaye à ce mode, le titre en reprenant même les garages sous lesquels il suffit de passer pour réparer sa voiture. De plus, certaines épreuves ressemblent fortement à ce qu'on peut trouver dans le titre de
Criterion, comme les épreuves carnage et afterburner. Si en s'inspirant du dernier
Burnout,
Ubisoft part sur de bonnes bases, le titre manque cruellement de challenge, ce qui fait qu'on engloutit la centaine d'épreuves, mode histoire inclus, à une vitesse phénoménale. Et la durée de vie en prend un sacré coup.
Enfin on terminera en évoquant la bande-son du titre. Si la musique est bien sympa, proposant près d'une trentaine de chansons dans trois genres différents, les bruitages sont moins convaincants, le son des moteurs en tête. Bien que correct pour la plupart des voitures, on a quand même l'impression d'être revenu au temps de la
Super Nintendo pour certains modèles.