Test : Driver Renegade - 3DS

Driver Renegade - 3DS

Driver Renegade - 3DS

Genre : Course poursuite

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Cette rentrée 2011 est particulièrement prolifique pour la licence Driver avec pas moins de 2 titres qui sortent sous sa bannière. Si le premier, dont le test est sorti récemment, est disponible sur consoles de salon, le second, Driver Renegade, débarque sur 3DS. C'est à ce dernier qu'on va s'intéresser ici.
Comme tous les Driver avant lui, cet épisode 3DS se concentre sur les courses-poursuites, proposant au joueur divers cas de figure. Tantôt proie, tantôt chasseur, à lui d'adapter sa conduite en conséquence. Mais si ce n'était que ça, le titre serait vite ultra répétitif, les objectifs vont ainsi de la simple filature à la destruction des tous les véhicules ennemis. Bref, le titre délivre une bonne dose d'action à tous les amateurs de conduite énervée. Mais la petite nouveauté de cet épisode est le mode carrière qui est constitué de divers types d'épreuves réparties sur la carte. Avec Driver Renegade, on a donc deux jeux en un.

Tanner le teigneux

Une fois n'est pas coutume, vous incarnez John Tanner, qui vient ici de quitter la police suite à un différent avec son supérieur. Suite à un heureux concours de circonstances, il se fait embaucher par un sénateur pour nettoyer New-York de ses cinq plus gros mafieux, chacun d'entre eux ayant un domaine de prédilection différend. Telle est la trame du mode histoire qui vous propose 20 missions de poursuite au volant de divers véhicules, bien classes pour la plupart. Le titre se voulant très arcade, chaque voiture a néanmoins un comportement qui lui est propre et, mis à part une tendance au survirage généralisée, la conduite est bien fun. On notera la possibilité de faire des embardées sur le côté pour attaquer ses adversaires et la présence d'une jauge de rage qui peut être utilisée comme nitro ou pour augmenter la puissance de nos coups. Techniquement parlant, si le titre affiche des qualités certaines, on ne retient malheureusement que les défauts. À savoir une modélisation des véhicules inégale et une distance d'affichage réduite induisant un clipping infâme. On a souvent l'impression que les décors sont vides avant de voir une flopée d'immeubles apparaître juste devant nos yeux, comme par magie. On regrettera aussi le manque de circulation : n'espérez pas être pris dans un embouteillage, ça ne risque pas d'arriver. Quantité de défauts qui peuvent être imputés aux limitations techniques de la 3DS.

Escapade à Paradise City

Le second mode de jeu, qui vous occupera bien plus longtemps que le mode histoire, est le mode carrière. Celui-ci vous mettra en face d'une carte de New-York sur laquelle sont disposées tout un tas d'épreuves.Celles-ci sont de différents types : il y a les courses libres durant lesquelles il faut rejoindre un checkpoint le plus rapidement possible, les contre-la-montre, les courses à élimination durant lesquelles le dernier de chaque tour est disqualifié, etc. D'une manière générale, on ne peut s'empêcher de penser à Burnout Paradise quand on s'essaye à ce mode, le titre en reprenant même les garages sous lesquels il suffit de passer pour réparer sa voiture. De plus, certaines épreuves ressemblent fortement à ce qu'on peut trouver dans le titre de Criterion, comme les épreuves carnage et afterburner. Si en s'inspirant du dernier Burnout, Ubisoft part sur de bonnes bases, le titre manque cruellement de challenge, ce qui fait qu'on engloutit la centaine d'épreuves, mode histoire inclus, à une vitesse phénoménale. Et la durée de vie en prend un sacré coup.
Enfin on terminera en évoquant la bande-son du titre. Si la musique est bien sympa, proposant près d'une trentaine de chansons dans trois genres différents, les bruitages sont moins convaincants, le son des moteurs en tête. Bien que correct pour la plupart des voitures, on a quand même l'impression d'être revenu au temps de la Super Nintendo pour certains modèles.
Si ce Driver Renegade est loin d'être parfait, il offrira incontestablement une bonne dose de fun aux amateurs de conduite enragée. Pour les joueurs plus exigeants, c'est une autre histoire, ils pesteront contre le manque de challenge et les défauts techniques, tandis que les fans pleureront sur la disparition de l'ambiance seventies typique de la série.
07 septembre 2011 à 22h06

Par

Points positifs

  • Gameplay vif et nerveux
  • Deux jeux en un
  • Une centaines d'épreuves

Points négatifs

  • Mais pas de challenge
  • Durée de vie qui en souffre énormément
  • Clipping infâme

Gribouillé par...

pattoune

pattoune

Ours savant

Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.
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