D'un autre côté, difficile de ne pas voir venir la carotte. Un petit peu comme le spam qui vous annonce avoir gagné à la loterie Zaïroise, envoyez-nous 300 euros pour le timbre pour qu'on vous renvoie vos 100 000 euros. Paradoxalement, ce jeu s'adresse au jeune public, celui-là même qui s'il n'a pas 7 ans, ne peut pas pousser le bouton 3D de sa nouvelle 3DS. C'est quand même très con, puisqu'il ne pourra pas profiter de cet incroyable effet 3D qui fait ressortir les polygones moches au visage. Pour résumer le jeu, sachez que vous êtes donc un de ces mastodontes de la préhistoire (surprise !) et qu'il vous faudra en affronter d'autres (oh ce twist de ouf !) de la manière la plus répétitive qui soit.
Jurassic Berk
Vous "explorez", c'est à dire que vous avancez dans des décors baveux et redondants en écrasant des ossements, jusqu'à ce que vous trouviez un autre dino. Vous lui collez sur la tronche et continuez
advitam. Les quelques races de bestioles se ressemblent et, cerise sur le gâteau dans un jeu de bagarre, vous ne pourrez même pas affronter vos petits amis puisqu'il est limité à un joueur. Ce qui de toutes façons ne changera pas grand chose vu l'intérêt stratégique des combats. PAR CONTRE. On notera un truc trop fort, c'est qu'on peut, tel le Jacky des âges farouches, customiser son dinosaure en y fourrant par exemple des étoiles sur le dos, exactement comme sur une Opel Vectra Jaune avec des flammes sur les côtés et une écharpe du FC Porto sur la plage arrière. La classe à Dallas. Au fait, les screens sont des extraits proposés par l'éditeur, la réalité est hélas bien plus laide.