Fallblox arrive donc sur l’eShop de la 3DS pour réitérer le succès de
Pullblox. Dans ce premier opus, il fallait tirer ou pousser des blocs sur 3 crans pour sauver des enfants bloqués en haut de structures toutes plus folles les unes que les autres. Le jeu était long, ardu et addictif. Bref, pour un jeu en téléchargement, du tout bon. Quand une suite a été annoncée, la nouvelle a été accueillie avec un mélange de joie et de scepticisme. N’avions nous pas fait le tour du concept ? Que nenni,
Nintendo et
Intelligent Systems ont décidé de tout changer et de proposer un nouveau concept tout en gardant l’esprit du jeu originel. Un coup de génie en gros.
Big blocks keep fallin’ on my head
Cette fois, Papy Blox a un autre concept : les Fallblox (comme le titre, tout se tient). Dans cet opus, les blocs n’ont qu’un seul cran mais on peut aussi, en plus de les tirer et les pousser, les faire glisser sur le côté. Par la même occasion, la gravité s’invite dans ce jeu puisque les blocs peuvent tomber (d’où le titre du jeu, c’est vraiment très bien pensé). Le tout pour créer un passage pour atteindre des oiseaux en haut des structures. Les oiseaux appartiennent à la nièce de Papy Blox. Milo, le héros du jeu, veut la pécho et doit donc tous les ramener. Ces nouvelles mécaniques changent bien la donne et la manière d’aborder les puzzles est radicalement différente du premier. Cette fois, vu que l’on peut faire tomber les blocs et qu’il n’y a qu’un cran de bloc, ces derniers deviennent des outils pour déplacer d’autres blocs. De plus, l’aire de jeu devient plus grande puisqu’il faut déplacer des blocs immenses pour arriver à ses fins. Bref, oubliez tout ce que vous savez de
Pullblox, il faut tout revoir.
Bloqué par des blocs : un comble
Dans le premier jeu, des petites mécaniques venaient s’ajouter au concept de base : des échelles et des interrupteurs. Il y en a aussi dans ce nouvel opus. On retrouve les échelles qui permettent de se téléporter dans un endroit inaccessible. Dans le même genre, il y a les portes mais il faut qu’un autre bloc soit devant pour qu’il y ait un sol pour les atteindre. On trouve aussi des interrupteurs qui permettent de déplacer les blocs dans une direction prédéterminée quand on est dessus. Enfin, il y a des blocs nuages qui résistent à la gravité et ne tombent pas. Tout cela ajoute de la profondeur au gameplay. Le niveau de difficulté des puzzles est ainsi plus dur. Il y en a moins que dans le premier mais, au final, la durée de vie des deux jeux est à peu près la même. Du tout bon, donc. Il y a 100 niveaux à parcourir dans la « quête » principale. A cela s’ajoutent 90 niveaux exercices pour ceux qui auraient vraiment du mal. Ils ne sont pas imposés (tant mieux). Il y a également les prototypes qui amènent de bonnes variantes comme des Fallblox avec deux crans ou une reproduction d'un temple antique en 3D. Bref, de quoi prolonger la bonne durée de vie. Et comme pour le premier, il y a un éditeur de niveaux. Toujours pratique à prendre en main, il propose tous les instruments pour créer des Fallblox complets. Le système de partage avec des QR codes est toujours de mise. Le potentiel de
Fallblox est donc immense puisqu’il est facile de trouver des QR Codes sur le net. Pour le reste, on retrouve la physique un peu hasardeuse du héros qui fait que l'on se trompe parfois quand il faut sauter de blocs en blocs. Mais cette fois, il est possible de zoomer pour mieux réussir. Une aide précieuse mais qui ne corrige pas tous les défauts.