Avant de tester quoi que ce soit, il faut remettre les choses dans leur contexte.
Final Fantasy Theatrhythm est sorti 2 ans auparavant. Petite révolution mêlant jeu de rythme et RPG, le titre était une petite merveille tachée cependant par un gros défaut, un contenu musical trop faible (seulement 80 chansons), surtout compte tenu du nombre colossal de choses à débloquer. Pour pallier à ce problème, et aussi un peu pour se remplir les poches,
Square Enix a mis à disposition des DLC afin de renouveler le contenu. Payant évidemment. Les gens ayant investi dans ces DLC seront surement heureux d’apprendre que
FFCC propose désormais un contenu de 231 chansons avec la plupart des DLC inclus d’office dans le jeu...
Va ! Chat laid !
Mais restons ouvert d’esprit et ne jugeons pas hâtivement. 231 chansons de base c’est énorme pour un jeu de rythme et le bienvenu lorsque ce dernier a des mécaniques rodées. C’est le cas pour
FFCC qui a un gameplay solide et propose maintenant la possibilité de jouer aux touches si jamais vous êtes allergique au stylet. Bon point. Surtout que pour atteindre le rang SSS qui s’obtient par un 100% de critique, l’approximation du stylet est parfois rageante. Cette fois, tous les jeux de
Final Fantasy, du 1 au 14, sont présents, y compris la version américaine
FF America (
Mystic Quest Legend) et autres
Crisis Core ou
Advent Children. Du bonheur. Comme dans l’ancien opus, les chansons sont toujours divisées en 3 types. Les EMS (Event Music Stage) qui se jouent sur fond de cinématique, les FMS (Field Music Stage) qui proposent des morceaux joués sur les cartes et les BMS (Battle Music Stage) qui offrent des musiques plus nerveuses, celles des combats.
Choco choco chocobon !
C’est sur ces deux derniers types de morceaux que l’aspect RPG prend toute son ampleur. Lorsque vous commencez le jeu, il vous faut former votre équipe avec 4 de vos héros préférés qui prennent des niveaux et augmentent ainsi leur stats. Si les FMS vous demandent d’aller le plus loin possible grâce à votre réussite et vos caractéristiques comme l’agilité, les BMS vous demandent de tuer un maximum d’ennemis pour arriver au boss et looter ainsi des récompenses de qualité. Des phases spéciales durant le jeu vous permettent d’appeler un chocobo pour aller plus vite ou une invocation pour détruire l'adversaire, et ces derniers sont plus ou moins puissants selon votre taux de réussite. Les techniques spéciales que vous débloquerez seront aussi d’une aide précieuse pour remplir vos objectifs.
FFCC se voit implémenté d’un mode Quest, une version améliorée du « sanctuaire du Chaos » qui vous propose de vous balader sur un damier dont chaque case est un morceau FMS ou BMS. Chaque quête qui est plus ou moins longue en fonction de son niveau de difficulté aura un objectif qui en général vous propose de tuer un boss précis. Ce mode de jeu vous permet d’amasser facilement les cristaux afin de débloquer du contenu ainsi que des levels grâce au multiplicateur de niveaux qui grossit si vous réussissez plusieurs niveaux à la suite.
Un verre (de) Suze ?
En plus du mode libre (dans lequel, rappelons-le, les modes de difficulté élevés sont directement accessibles) et du mode Quest, un mode versus a été ajouté. Après avoir enchaîné quelques parties contre l’IA, vous aurez la possibilité de jouer en local ainsi que sur Internet. Ce mode ne propose que les morceaux BMS, ce qui est dommage, mais ajoute la possibilité de se balancer des malus à la tronche. Ces derniers vont de l’accélération de la vitesse, plutôt bénin, à l’apparition au dernier moment des touches qui complique considérablement les choses. Le point malheureux est que tout est aléatoire, rendant parfois les combats un peu injustes. Pouvoir choisir quelle malédiction balancer à la tête de son adversaire aurait été plus fun.
Si collectionner les cristaux ne vous suffisait pas, ce mode vous permet de collectionner des cartes, et il y en a un paquet (hoho). On ne pourra pas dire que
FFCC n’est pas généreux !