Test : Tom & Jerry Tales - DS

Tom & Jerry Tales - DS
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Tiens vous êtes là vous ? Quoi, vous voulez dire que vous avez vraiment cliqué sur le lien pour accéder au test de Tom & Jerry Tales ? Mais…pourquoi ? Mmmh, soit vous vous êtes planté et je vous serais gré de bien vouloir cliquer sur précédent, soit vous êtes juste désireux de savoir pourquoi vous n’achèterez jamais ce soft…
Oui, s’il vous plait, n’achetez pas Tom & Jerry Tales. Je sais que c’est bientôt Noël et que votre petit neveu vous demande des jeux pour sa nouvelle console portable à écran tactile intégré avec reconnaissance vocale par microphone optique. Mais si vous lui filez ça, il va vraiment vous en vouloir…A mort.

Tom & Jerry : en voilà une licence qu’elle est bien !

Quand le grand gourou Mr Tomate a dit « Tom & Jerry Tales, c’est pour Tatane », je n’étais pas foncièrement mécontent. Bon ok, j’aurai préféré Gears Of War, normal, mais fondamentalement, Tom & Jerry Tales pouvait être un jeu super rigolo avec des courses poursuites avec le chat simplement mémorables. Et puis en fait, non. Le jeu nous accueille avec une cinématique tournant avec le moteur du jeu et mettant en scène nos deux héros. De quoi nous faire rêver. Ou pas : ils sont tout carrés, tout moches, et ont perdu tout le charme qu’ils avaient dans le dessin animé. Bravo messieurs les développeurs, vous avez parfaitement réussi à démystifier la série culte de Tom & Jerry, et ce d’entrée de jeu ! Bon, comme c’est en 3D, que la musique est cool et que je suis partisan du cépabesoindètrebopourètrebien je prend mon courage à deux mains dont l’une est déjà armée du stylet, et j’appuie sur l’écran tactile à cristaux liquides LCD rétro éclairant de la console pour arriver au menu et lancer une première partie. Comme j’ai hâte…

Comment on dit déjà ? Scandaleux ? Ouais, voilà…

Ne faisons pas durer le suspens plus longtemps, le jeu est une insulte à nous autres joueurs. Non pas satisfait de nous fournir des graphismes plus que limites, le jeu se permet d’être bâclé dans tous ses aspects. Nous avons par niveau quatre types d’épreuves qui, déjà en apparence ne nous inspire pas grands enthousiasmes, mais qui de toute façon se révèlent inintéressantes dans la pratique. Selon les développeurs, Jerry s’amuse à se créer des circuits dans les différentes pièce de la maison, et à le parcourir en un certain nombre de tours tout en se donnant pour but des petits challenges tel que casser des vases dans sa course en lançant des morceaux de fromage, ou simplement à finir le lap en temps record, en prenant soin de ne pas marcher sur des morceaux de verre ou de fromage moisis. Woa, c’est super palpitant dis donc ! J’aimerais quand même tenter de vous rassurer : il y a parmi les épreuves celle où l’on est en fuite avec notre pote Tom. Mais est-il besoin de dire combien là aussi on se moque de nous ? Bon, d’accord, cette épreuve est de loin la plus intéressante, puisqu’on aura l’occasion de se servir de notre écran à reconnaissance digitale underground et à se marrer un peu sur des gags classiques mais toujours efficaces pour les personnes un peu crétines tel que moi (oui NKB, toi aussi t’es un crétin). Mais comme les autres épreuves, il s’agit d’un circuit sur lequel, toujours pareil, la souris avance toute seule pendant qu’on se décale à gauche ou à droite pour éviter les billes et les morceaux de verre par terre. On se surprend parfois à sauter pour éviter ces obstacles, jusqu’à ce qu’arrive enfin le moment d’utiliser notre stylet laser infrarouge chromé blanc.

Un dernier paragraphe pour vous laisser souffler un peu..

Donc, où en étais-je ? Ah oui, l’utilisation du stylet freestyle. Pendant le parcours, des scripts se déclenchent, et il faudra alors être rapide et précis pour accomplir ce qu’on nous demande. Gratter l’écran sans dépasser un cercle ; suivre du stylet une boule qui avance en ligne droite ; faire des tours dans le sens des aiguilles d’une montre ou inversement. A l’accomplissement de ces minis épreuves méga tripantes (?) se déclenche une petite cinématique pour nous montrer comment la souris va se foutre de la gueule du chat. Des fois ça fait rire, des fois…non. Et c’est ainsi qu’on progresse dans le jeu, en répétant toujours les mêmes épreuves à travers différentes pièces de la maison. Et si on a de bons scores, on pourra customiser notre trou de souris en changeant les meubles…Donc c’est à ça qu’en est réduit Tom & Jerry Tales ? A un vulgaire Sim’s, laid de surcroît, et parsemé d’épreuves absurdes ? On dirait bien oui…
Non vraiment, ce jeu est l’incarnation de la déception ultime. On aurait tellement aimé contrôler Jerry, le faire évoluer nous même où bon nous semble, déclencher les pièges quand on le voudrait, stresser à l'approche du chat, nous marrer parce qu’on aurait remarquablement bien joué, bref, on aurai voulu jouir de beaucoup plus de liberté ! A la place, on subit les piètres délires des programmeurs et leur vision du mot "Conte" dont le titre s’accapare. Non seulement la jouabilité est extrêmement approximative, mais en plus la difficulté est telle que le titre est forcément déconseillé au jeune public pour lequel il est pourtant adressé…Scandaleux !
20 décembre 2006 à 10h12

Par

Points positifs

  • Euh...
  • De bons gags, des fois.

Points négatifs

  • Vraiment aucun effort dans les graphismes
  • Jouabilité hasardeuse au possible
  • Epreuves inintéressantes
  • On se moque tout simplement de nous
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