Picross s’inscrit dans le thème de la logique. Il faut donc réfléchir, tester ses neurones et ne pas manger de chips entre temps sinon ça marchera pas. Si vous cherchez de l’action, un moyen de se fendre la gueule à coup de hache, c’est raté. Ici, c’est votre cerveau qui se paye une bonne tranche. Ou alors il pleure. Ah oui, si vous aimez le démineur, il y a de fortes chances d’apprécier
Picross. En effet, ce dernier ressemble d’assez près à votre jeu de geek préféré. Mais ce n’est quand même pas pareil. Sinon les gens ne s’intéresseraient pas à
Picross, ils joueraient carrément au démineur. Bon, sans le stylet certes, mais au démineur quand même.
La puissance du grille-pain
Le principe du jeu est assez simple, en fait. Vous avez une grille dont la taille peut varier, ce qui en fera l’élément principal (pour ne pas dire le seul) de la difficulté. Mais pour illustrer cet exemple ô combien intéressant, prenons une grille de 10x10. Le but du jeu consiste à trouver les cases pleines de cette grille en fonction du temps qui s’écoule. Si vous vous trompez de case, du temps s’ajoutera de manière exponentielle. Par conséquent, si vous arrivez à une heure, vous avez perdu (mais vous pouvez toujours continuer, pour le « fun »).
Pour vous aider dans cette terrible quête de la chasse aux cases pleines, vous avez des indices. Et oui, sinon ce n’est pas marrant, on s’ennuie, ça énerve et on maudit les développeurs qui n’ont pas été foutus de faire un jeu correct. Mais ce n’est pas le cas, rassurez-vous. Ici, vous aurez des indices qui vous aideront à trouver les cases dans les bons endroits pour peu que vous fassiez travailler votre logique. Et c’est la que mon explication va en prendre un coup parce que raconter comment jouer à
Picross sur papier c’est pas donné. Mais je relève le défi. Prenons une ligne horizontale de 10 cases où il y a 4 cases à remplir. Ces cases là se suivent, ce qui constitue une rangée (jusque là, tout va bien...). Sur le côté, l’indice de cette ligne est inscrit d’un nombre ô combien original : 4. Mais souvent, il y a plus d’un nombre qui s’affiche sur la rangée des indices, ce qui signifie que vous avez plusieurs rangées de cases à remplir dans la même ligne. Astucieux. Et lorsqu’une rangée est trouvée, l’indice concerné devient grisé ce qui confirme votre réussite et agite votre caleçon. Et c’est la même chose pour les colonnes. Du coup, le jeu devient vite intéressant et on a du mal à lâcher sa DS. De plus, et ça ce n’est pas négligeable, les cases pleines forment un dessin avec des thèmes différents (sport, fruits, animaux…).
Le grille-pain et les oies sauvages
Il y a plusieurs modes de jeu, mais pas de quoi casser trois pattes à un canard. Vous avez le mode
Picross qui vous sort des grilles en fonction de la difficulté choisie puis en fonction du thème choisi. Vous avez également la possibilité de tâter une grille de
Picross au hasard, ce qui peut être assez fun quand on s’ennuie et qu’on a tout fini. Mais le plus fun reste tout de même la possibilité de faire toutes les grilles proposées en fonction de la difficulté. En mode facile vous aurez de petites grilles de 10 cases qui forment un objet (téléphone portable, une enveloppe, un vibro…). En ce qui concerne les autres difficultés, vous aurez droit à plus de cases pour faire des formes plus représentatives comme les fruits ou encore les animaux, par exemple. Si bien qu’à force de picrosser, on finit par tenter de déduire la forme qui se cache pour qu’on mette un peu le cerveau en pause sur les cases à cocher. Oui, il arrive un moment où ça commence à chauffer. Et là le meilleur réflexe est de poser sa DS et courir vite dans la cuisine pour s’aérer la tête en grignotant un petit truc bien gras. Et là, même mangerbouger le conseille. Ou pas.