Preview : Mario Kart DS - DS

Mario Kart DS - DS

Mario Kart DS - DS

Genre : Course de karts

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La saga Mario Kart est mythique. Chaque console de Nintendo a sa version du jeu de course déjanté. Avec cette version DS, c’est en quelques sortes un retour aux sources. Voici nos premières impressions.
Deux heures et demi à tâter du Mario Kart, c’est peu et beaucoup à la fois. Sorti en 1992 sur Super Nintendo, Super Mario Kart a tout simplement inventé un genre à lui tout seul : le jeu de kart loufoque. Et depuis personne ne l’a égalé. Pas même Crash Team Racing ou autres. En 1997 est arrivé Mario Kart 64, incroyablement défoulant à plusieurs. Il déboula en 2001 sur GBA, puis en 2003 sur Nintendo Gamecube débarque Mario Kart : Double Dash, le plus populaire mais pas le meilleur. En effet, le deuxième personnage sur le kart n’est pas indispensable bien qu’en multijoueur ce soit toujours aussi sympa. Et cette année arrive sur Nintendo DS le bien nommé Mario Kart DS (pas très original, mais on s’en fout) qui renoue avec ses gloires du passé. C’est donc à la fois une compilation d’anciens Mario Kart et un nouveau jeu inédit. Voyons voir ça.

Faire du kart dans les chiottes, c’est le pied !

L’avantage de ce Mario Kart DS, c’est qu’il est sur DS et que vous pourrez y jouer où bon vous semble. Le jeu se veut le plus complet avec tout un tas de circuits et de personnages disponibles dès le début. Vous aurez droit au début du jeu à deux nouvelles coupes (coupes nitro) et à deux coupes rassemblant d’anciens tracés (coupes rétro). Sachez qu’il y aura d’autres coupes à débloquer, comme dans chaque Mario Kart. Vous pouvez jouer en 50, 100 ou 150cc, et aurez comme personnages jouables Mario, Yoshi, Luigi, Peach, Toad, Wario, Bowser ou Donkey Kong. Là aussi on devine qu’il y aura tout un tas de personnages à débloquer. Je lance donc la première coupe nitro en 50cc (pour découvrir le jeu) avec mon personnage favori : Yoshi. Les premières impressions sont plutôt bonnes. Evidemment en 50cc la vitesse n’est pas au rendez-vous et c’est plutôt facile. Je reçois de temps à autres une petite carapace rouge mais rien de bien méchant avec l’avance acquise au fil des tours. En tant que joueur habitué, le challenge est présent en 100cc et surtout en 150cc. Là, la vitesse des karts est bien plus accentuée et les ennemis sont bien plus hargneux. Au niveau de la jouabilité, elle est exemplaire avec A pour avancer, B pour freiner et reculer et le bouton X pour modifier l’écran tactile afin de passer de la vue du circuit à une vue globale centrée sur votre personnage. Il est possible de ne jouer que sur l’écran tactile qui se présente avec une vue simplifiée de dessus et qui a l’avantage de vous montrer les objets piégés des alentours et le classement de vos adversaires et quel objet ils ont actuellement. Vous pourrez donc prévoir les attaques de carapaces venant de derrière et les bananes des concurrents qui sont devant vous. Si vous ne voulez pas vous servir du bouton X difficile à atteindre en pleine course, il vous suffit de toucher l’écran tactile pour passer de la vue du dessus à la vue circuit. Le bouton de tranche L sert à balancer vos objets et R sert (pour mon plus grand plaisir) à faire les fameux petits sauts pour effectuer vos dérapages, quel style ! La réalisation est exemplaire, les graphismes un peu simples mais on n’est pas là pour ça.

Un multijoueur toujours aussi bon

Goûter au mode multijoueur est au choix soit une erreur soit une bénédiction. Vous risquez d’avoir du mal à en décrocher tellement il prenant. J’ai pu jouer contre sept autres concurrents et l’éclate fut totale. L’un des joueurs crée un groupe et les autres s’empressent de le rejoindre. Une fois les options choisies, on se lance et là c’est majestueux. Etre premier n’est jamais bon pour la santé, entre les carapaces bleues volantes et les carapaces rouges, on n'est à l’abri de rien. Les derniers auront les objets les plus intéressants, comme l’étoile d’invincibilité, la fusée qui dégage le chemin (comme le chien sur NGC), l’éclair pour réduire les ennemis et la pieuvre qui viendra cracher de l’encre sur l’écran de vos concurrents et qui par conséquent ne verront plus grand-chose au circuit. Tout est donc bien équilibré et le dernier peut se retrouver en tête à tout moment. Avec Luigi, je m’en suis plutôt bien sorti, avec quelques premières places et des courses de folie. L’ambiance est forcément bonne, on se rend compte que ce n’est pas forcément le personnage qui est nul mais le joueur qui le dirige. Hilarant. Vous pourrez également jouer en équipe, en 3vs3 avec un ordi de chaque côté ou en 4vs4 comme nous l’avons fait. Ce n’est pas mal du tout, on reconnaît ses coéquipiers qui sont soit en bleu, soit en rouge selon notre camp mais on peut quand même les attaquer, il faut donc être prudent. Chaque membre d’équipe reçoit des points à la fin d’une course, en fonction de ses attaques et de son classement. Etre quatrième n’empêche pas d’avoir plus de points que le troisième. Au bout d’un certain nombre de courses, l’équipe qui a le plus de point l’emporte. L’autre mode jouable est celui des ballons. C’est du chacun pour sa peau dans une arène. On dispose d’un ballon et il faut détruire les ballons ennemis et être le dernier survivant. Lorsque vous n’avez plus de ballon, vous devenez transparent et ne participez plus au combat. Il suffit donc de souffler dans le micro pour gonfler un nouveau ballon et ainsi repartir à l’attaque. Vous pouvez bien sûr gonfler plusieurs ballons pour vous sentir plus en sécurité. Ce mode est plutôt sympa mais a laissé un léger goût amer car un peu chiant et moins amusant que le mode Versus. Comme quoi, faire simple, ça marche, c’est efficace. Notez aussi qu’il est possible de jouer à plusieurs avec un seul jeu, en se connectant chez la personne possédant la fameuse cartouche. N’est-ce pas convivial ?
Après avoir donc joué plus de deux heures à Mario Kart DS, on peut se permettre de dire qu’il sera tout simplement un hit DS incontestable. Il sera sans doute excellent avec tout un tas de circuits et personnages à débloquer, incontournable en multijoueur pour le bonheur procuré mais souffrira sans doute de quelques défauts dont je vous ai parlé ci-dessus. Rendez-vous le 25 novembre pour le verdict final.
10 novembre 2005 à 12h10

Par Robinsoldier

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