Test : Mario Kart DS - DS

Mario Kart DS - DS

Mario Kart DS - DS

Genre : Course de karts

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It’s me, Mario ! Moi, le héros de Nintendo qui ai le plus de jeux à mon effigie, je reviens faire chauffer la gomme de mon kart, et sur DS cette fois ! Cette version a-t-elle la rigueur de la version SNES et l’audace de la version N64 ? Non, elle a les deux.
Douze ans d’existence, cinq hits et une version par console, autant dire que Mario Kart est un incontournable, peu importe le support. Des circuits variés, les personnages mythiques de la série, des objets loufoques, trois cylindrées et un multijoueur de folie. Souvent imité, jamais égalé, Mario Kart revient donc dans cette monture DS avec les fonctionnalités qui vont avec. L’heure est presque au bilan, avant le phénomène next-gen version Nintendo, Mario Kart DS se dresse telle une ultime version histoire de dire : « Le meilleur est toujours pour la fin ». Et c’est entre nostalgie et nouveauté que cet épisode navigue, car Mario Kart est le seul et l’unique en son genre qui doit être joué.

Plus on est de fous, plus on rit

Ce qui fait la force d’un jeu de kart à l’effigie du plombier moustachu le plus connu, c’est le nombre mais aussi la variété de ses personnages jouables. Les habitués sont bien évidemment de la partie, comme Mario, Luigi, Yoshi, Peach et Toad côté gentils, et Donkey Kong, Wario et Bowser côté méchants tout pas beaux. Ajoutez à cela quatre persos cachés (dont un nouveau venu dans la série et un jouable exclusivement en multi) et vous avez la belle troupe de joyeux lurons qui viendront égayer vos courses. Comme à l’accoutumée, trois cylindrées plus ou moins grosses vous attendent (non, je ne parle pas de Peach), de la 50cc à la 150cc sans oublier la 100cc. Ensuite, hop, les clichés tombent. Fini le Mario bon dans tous les domaines (vitesse, dérapages, accélération, bref, tout), le yoshi qui accélère comme un dingue, les méchants très rapides et la pouf, euh Peach qui est parfaite aux dérapages, c’est désormais de l’histoire ancienne. Chaque personnage aura différentes habiletés, qui ne viennent en fait pas de lui-même mais qui varient selon son kart, et des karts, il y en aura un paquet une fois que vous aurez fini le jeu en long, en large, en travers et même par derrière. A vous ensuite selon vos préférences de privilégier la vitesse, les dérapages ou les objets.

Ca kartonne !

Ce qui fait la grande force de Mario Kart, c’est sans conteste le fait de pouvoir se foutre sur la tronche tout un tas d’objets de tous styles. Au menu de cette version DS, les éternelles carapaces vertes, rouges et bleues (vous savez, la pire, l’inévitable, quand elle arrive dans le dernier virage), mais aussi les bananes, les boîtes piégées, les champignons, les étoiles, l’éclair, le fantôme, la pieuvre et aussi la fusée qui défouraille tout le monde sur son passage, bref, difficile de se sortir indemne d’une course. Enfin, cela dépend de la cylindrée, car si en 50cc on s’amuse bien et on finit par trouver ça lent, ce n’est pas la même chose en 150cc, où il faudra être un parfait conducteur pour finir sur le podium. Pour cela, usez et abusez des dérapages turbos, ils vont seront d’une grande utilité. Ensuite gardez vos bananes, car je vous rappelle qu’une carapace rouge se cogne dedans, ce qui vous évitera de perdre de l’avance si vous êtes en tête. Autant vous dire que rien n’est joué et qu’il ne faut pas laisser tomber en pleine course car on est dans les derniers. Il m’est arrivé d’être huitième à la fin du premier tour et de finir la course en deuxième position, cela arrive fréquemment, tout comme les fois où j’étais en tête et que j’ai mangé deux ou trois carapaces dans le derrière et que j’ai fini quatrième, place de la médaille en chocolat. Petite astuce pour mettre toutes les chances de votre côté dès le départ : c’est justement le départ. Pas de double dash, il ne faut pas appuyer au moment du « Partez ! » ni laisser appuyé dès le début du compte à rebours, il suffit d’observer un peu son kart pour comprendre. Lorsque vous appuyez sur A pendant le décompte, vous verrez votre moteur gonfler, il faut donc qu’il soit suffisamment gros voire à la limite de l’explosion pour effectuer un départ turbo. Pour cela, maintenez A entre 2 et 1 pendant le décompte, ne le faites pas dès que le 2 apparaît mais une dixième de seconde plus tard. Bref, essayez, vous verrez. En 150cc, ces départs sont réellement obligatoires, sous peine de vous retrouver septième dès le début.

Vade retro, Mario Kart !

Passons maintenant aux coupes qui peuplent le jeu. C’est simple, elles se divisent en deux types. Commençons par le Grand Prix Nitro, composé de la Coupe Champignon et de la Coupe Fleur plus deux cachées. Chaque coupe est composée de quatre circuits totalement nouveaux, chaque personnage ayant un circuit à son effigie, comme le flipper Waluigi, les Alpes DK ou le Manoir Luigi. Il faudra être dans les trois premiers pour gagner une coupe et un rang vous sera attribué. Il va de E jusqu’aux trois étoiles. Cela ne change pas grand-chose, l’important reste de remporter la coupe en or, mais c’est toujours flatteur. Et là où Nintendo touche le cœur des joueurs des précédents Mario Kart, c’est par son Grand Prix Retro. Facile, il s’agit là aussi de quatre coupes (avec toujours deux cachées) composées d’anciens circuits provenant des versions Super Nintendo, N64, GBA et NGC. On retrouve avec joie et en larmes (imaginez-moi chialer devant ma DS dans le métro !) la Ferme Meuf Meuh, l’Ile Choco 2 ou encore le Château de Bowser 2. Là aussi, c’est en terminant toutes ces coupes en or et à tous les niveaux de difficulté que vous gagnerez des bonus cachés. Le voilà le retour aux sources ! Le come-back du dérapage associé aux courses Retro fait de ce Mario Kart DS un jeu ultra complet. Et en plus, vous croyez que c’est tout ?

La kart des menus

Vous ne savez pas quoi faire dans Mario Kart DS ? Vous vous foutez de moi j’espère ! Rien qu’en solo, cinq modes vous attendent. Vous pouvez vous la jouer Grand Prix, tenter le contre-la-montre, affronter le CPU en VS, vous lancer dans une bataille ou faire des missions. Parlons un peu des batailles. Il y a la bataille de soleils, dans laquelle vous devez collecter plus de soleils que les autres et voler ceux de vos adversaires pour les éliminer rapidement. Histoire de profiter un peu de la DS et de ses possibilités, vous avez la bataille de ballons : avec des objets, vous devez éclater les ballons de vos adversaires et devrez souffler dans le micro pour les gonfler. Sympa, mais un peu chiant à la longue, même avec des amis non CPU. Dernier mode, les missions : six niveaux vous attendent, et dans chacun d’eux, huit missions (genre collecter 15 pièces, faire des dérapages, passer des portes) et un boss vous attendent. La difficulté est au rendez-vous, difficile d’avoir un rang d’honneur à chacune de ces missions. Si vous ne voulez pas vous la jouer solo, le multijoueur est là pour vous. Et là le jeu prend toute son ampleur, puisqu’avec une seule cartouche il est possible de jouer jusqu’à huit joueurs. Vous pouvez vous battre tous ou en équipes dans toutes les courses du jeu ou dans une bataille de ballons. On ne sait jamais, peut-être que dans le bus ou dans le métro, vous croiserez quelqu’un (votre DS le détectera) avec une DS… Si vous ne connaissez personne ayant une DS, lancez vous dans le wi-fi et jouez contre des gens du monde entier !

Une kartouche bien faite

Plus on joue, plus on s’accroche. Les circuits du Grand Prix Retro sont tous fidèlement reproduits, et avec le Grand Prix Nitro, ils sont tous assez différents pour ne pas sentir de répétition ni d’ennui au bout d’un certain temps. Et c’est sans compter le mode Miroir qui rallonge considérablement la durée de vie. Techniquement, c’est impeccable. Aucun ralentissement, des chargements quasi instantanés, un framerate parfait, une bande son digne de la série et des graphismes dignes de la DS, donc pixellisés et un peu cubiques. On aurait cependant aimé que l’écran tactile serve un peu plus, à part souffler dans des ballons et nous montrer le plan (qui cela dit est très pratique car on y voit les objets des concurrents et ceux qui traînent sur les circuits). On regrettera également le peu de personnages offerts, un peu plus n’aurait pas été superflu.
En voilà un jeu qu’il est bon ! La Nintendo DS tient enfin son jeu ultime, et c’est comme toujours un jeu de kart ! Une coutume chez Nintendo, qui signe là un jeu au gameplay que l’on connaît, mais avec une rejouabilité évidente, une technique irréprochable, un contenu appréciable bien que l’on aurait pas craché sur un peu plus de personnages. Si vous n’avez pas la DS, n’hésitez pas une seconde et prenez le pack DS + Mario Kart, vous ne le regretterez pas.
21 décembre 2005 à 20h28

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Points positifs

  • Une technique irréprochable
  • Le saut/dérapage est de retour !
  • Gratuit en ligne
  • Une seule cartouche pour jouer jusqu'à 8 !
  • Un grand choix de karts
  • Une durée de vie abyssale
  • La conduite parfaite
  • Un plaisir de jeu indescriptible

Points négatifs

  • Les graphismes DS
  • Pas assez de personnages
  • L'écran tactile peu exploité
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