Dans la série des jeux interactifs par excellence et appartenant à la Touch Generation, laissez-moi vous présenter Electroplankton, un jeu musical issu de l’imagination de Toshio Iwai. Electroplankton fait partie de ces jeux qui font qu’on les adore ou au contraire qu’on les déteste, mais jamais le juste milieu. Alors si vous êtes sensibles aux sons, à la mélodie presque féérique, alors c’est bon vous pourrez apprécier la magie d’Electroplankton. Oui parce que Electroplankton, c’est magique.
Electroplankton(fric) !
Le but du jeu, s’il y en a un, est de composer des morceaux de musique dans un univers aquatique dominé par les plankton, ces petites bestioles inoffensives et adorables qui produisent des sons lorsqu’on les touche, fait glisser ou tout simplement lorsqu’on leur parle. Le menu vous laisse le choix entre créer un morceau, ou assister à un concert qui vous permettra de prendre vos marques avec le jeu avant de s’y attaquer. Une fois que le tour du tutorial est fait, c’est désormais à vous de jouer, la baguette en main. Enfin dans notre cas, ce sera plutôt le stylet. Car le jeu exploite à fond les qualités de la DS. Pas de croix directionnelles, pas de boutons, juste votre stylet et votre bouche de temps à autre.
Il existe en tout et pour tout dix niveaux différents, avec des plankton différents et donc des mélodies qui varient. Parmi les jeux les plus intéressants, on retiendra le mode « Beatnes », où les plankton qui sont en forme de chaîne, émettent des mélodies issues des jeux Nintendo. Celles qu’on reconnaîtra d’emblée sont les mélodies issues du monde de Mario avec en fond la mélodie qui surgit lorsqu’on prend une étoile (vous savez celle qui fait « tututu turutu turutu »). En plus, il est très facile de créer des morceaux sympas. Autre mode intéressent est le mode « Rec-Rec », où vous devrez utiliser le micro de la DS et votre voix pour en faire une sorte de beatbox. Même si au début, on a un peu du mal à suivre le rythme, on finit par composer quelque chose de vraiment sympa au bout de quelques essais. Enfin, le troisième mode intéressant, « Luminaria », qui vous permet de composer des morceaux en changeant les flèches et ainsi créer un chemin pour les plankton qui émettent des sons différents suivant le chemin. Le seul hic de ce mode, c’est que les flèches tournent que d’un côté lorsqu’on les touche et le son est assez aléatoire, finalement.Vite, Electroplankez-vous !
Mais un jeu aussi original comporte également pas mal d’erreurs. Par exemple, on aurait aimé pouvoir sauvegarder ses compositions, ou tout du moins laisser une trace pour pouvoir les retrouver, les réécouter. Et puis, on est toujours stressé par le temps et le fait que finalement, on ne contrôle pas le jeu à 100%. De plus, il y a certains modes qui ne sont pas super attirants. Je pense surtout à « Sun-Animalcule » (non, ce n’est pas un mot cochon…) où le but consiste à placer des œufs de plankton et les laisser grandir, « Nanocarp » où on se met dans une position débile puisqu’il faut taper dans ses mains ou crier (ou les deux) près du micro pour que les plankton changent de forme. Enfin, « Hanenbow », où des plankton son jetés par une feuille qui fait office de canon et les plankton de boulets. A côté il y a une fleur qui est sur le point d’éclore et les plankton doivent rebondir contre les feuilles de la fleur avant de plonger dans l’eau. Si vous arrivez à faire rebondir un maximum de plankton sur toutes les feuilles elles vont commencer à devenir rouges et vous assisterez alors à l’éclosion de la fleur. C’est assez mignon, mais au bout de deux-trois essais, on n’a franchement aucune envie de continuer.