Testons la 360 chez Microsoft

Testons la 360 chez Microsoft
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(Attention certaines séquences sont fictives, ou pas) Mercredi 19 Octobre, tel un lambda, Dudy débarque à la capitale. Direction les locaux de Microsoft France afin de tester un peu cette fameuse Xbox 360 dont tout le monde parle. Arrivé sur place, il se faufile derrière les vigiles et la femme flic qui garde l’entrée, mais pas de chance un homme en noir l’a repéré, il est reconduit directement à la sortie à grands coups de pied au cul. Quelques minutes plus tard après avoir fait l’étalage de son amitié avec Bill Gates notre reporter M6 Kid pénètre enfin les lieux, direction le 6éme étage, à une once du 7ème ciel.

La Xbox 360, ça en jette Apres avoir joué un peu, me voila convié avec quelques autres confrères à une petite présentation de la bête par le directeur marketing de chez Maïcrosoft. Sur la table sont disposés les accessoires essentiels à la console, de la manette sans fil à la façade amovible en passant par le casque Xbox Live. Apres une brève explication de chacun de ces ustensiles, la discussion se place sur les spécificités de la console. On retiendra entre autres que seule la version premium sera rétro-compatible avec les jeux Xbox, et non la console du pack Core, car les développeurs doivent coder les jeux de la précédente Xbox individuellement, et c’est un travail très conséquent, si si. Pour ce qui est de la console à proprement parler, elle est d’environ la taille de la ps2, aux formes courbées très agréables, et surtout, elle ne fait quasiment aucun bruit. Le disque dur est facilement détachable et peux donc servir comme un disque dur externe à votre PC, la grande classe. Malgré sa couleur blanche elle n’est pas menacée par les salissures, tout comme les manettes. Ben tiens ces manettes, à la prise en main impeccable elles offrent de bonnes sensations, même si les vibrations sont assez pénibles. Apres un long discours très vendeur, bourré d’allusions belliqueuses au grand rival Sony, nous sommes enfin appelés à mater l’âme de la 360, ses menus, son rôle de Media Center dans votre chambre ou salon. Pour ce qui est du multimédia, c’est le grand complet, tous les codecs audio ou vidéo sont reconnus, et n’importe quel appareil peut être connecté via l’un des trois ports usb, les tests musicaux ont d’ailleurs été effectués à partir d’un IPod et… d’une PSP. Bien sûr, on peut écouter sa musique tout en parcourant les menus, et même pour les vidéos, par l’apparition d’une petite miniature, et puis reprendre en grand écran par la pression d’un bouton. Et tout ça sans parler de la lecture de tous types de fichiers allant de la photo au traitement de texte. Un autre point intéressant, pour les parents, réside dans le fait de pouvoir verrouiller l’accès aux jeux selon leur classement PEGI (18+, 16+) afin qu’ Hillary Clinton se la ferme un peu. Pour la fonction jeu, on pourra se connecter sur le net pour télécharger des démos et des trailers gratuitement, ou bien se divertir par les minis jeux du Xbox Live Arcade qui sont des espèces d’oldies remis au goût du jour. Et si on fait abstraction de tout ce que l’on connaît déjà, c’est en gros ce qui est ressorti d’intéressant de l’entretien, allez hop, direction les jeux (bave à la bouche de rigueur).

Perfect Dark Zero Avoir son premier contact avec la Xbox 360 par Perfect Dark Zero, je peux vous dire que ça choque… Jamais sur console un jeu n’a atteint un tel niveau graphique, et que dire quand on pense qu’il y aura mieux. C’est si… indescriptible, les niveaux sont immenses, tout ce casse séparément, les effets de lumière sont détonants, c’est vraiment la claque. Malheureusement, la version essayée n’était pas entièrement finie (à si peu de jours du lancement ça fait tache), les bugs étaient nombreux, l’IA était carrément à chier avec des ennemis aveugles, et aussi bizarre que ça puisse être, les cut-scenes étaient plus moches que le jeu, elles se situaient au niveau d’un GTA, c’est dire. Sinon, on prend un plaisir fou à jouer, car tout a été bien pensé, du système de couverture à la Kill Switch à la possibilité de combiner deux armes à la Halo. Sur les deux missions effectuées, j’ai pu constater que le jeu n’était pas bourrin à mort, certaines scènes demandent une grande finesse, et beaucoup sont inspirées de TimeSplitters 3 (par exemple les espèces de minis jeux où il faut créer des nœuds informatiques…). Bref, en deux mots, PDZ, ça tue.

Dead or Alive 4 Allez hop, une petite partie de DOA 4 pour garder la forme et pour faire envier certains coquins. Hum… Même si encore une fois, le jeu casse tout graphiquement, il est impossible de ne pas rester sceptique, car en jouant, on a l’impression de jouer à DOA 3 en 20 fois plus beau, c’est tout. Ok il est impossible de toujours innover mais tout de même, la grande majorité des coups sont identiques à la version antérieure, pas glop. Mais heureusement que certains détails sont super classe, outre la possibilité d’aller partout, enfin, de se faire envoyer vraiment partout, on peut découvrir des animations avec le public. Par exemple, en jouant, j’étais positionné dos à une barrière ou était situé un spectateur, en esquivant le coup de pied haut de mon assaillant j’ai été surpris de le voir atterrir sur le nez du spectateur qui n’a pas vraiment apprécié, faut vraiment le voir pour le croire. Mais bon, sous cette apparence de remake bâclé se cache un sûrement futur grand hit, et seul du temps de jeu pourra le confirmer.

Project Gotham Racing 3 Allez hop, je me lance dans une chtite partie de PGR 3. Et assez bizarrement, le jeu est moins beau que ses confrères, on trouve même de l’aliasing sur les caisses, beurk. A part ça, les effets de vitesse sont sublime, sans parler des décors à la profondeur inimaginable. La vue mains sur le volant est quant à elle assez pitoyable, l’angle de braquage du volant par le pilote est risible et on n'y voit pas grand-chose. Pour le Gameplay, c’est toujours la même chose que sur les précédents épisodes, on contre-braque pour déraper et gagner des Kudos, et c’est à peu près la seule chose que l’on fait en course. En conclusion subjective, c’est assez beau, mais pas spécialement fun, le doute est donc de mise pour ce PGR 3.

Au final, ce fut assez sympa, bien sûr jouer à la Xbox 360 est un luxe que peu ont eu la chance de découvrir (mouahahaha), mais vous pouvez toujours vous consoler en comptant les jours qui nous séparent de sa sortie européenne, et en matant ces quelques images de la journée. Bien sûr, vous trouverez toutes les infos primordiales sur la 360 via notre dossier complet. C’était votre reporter M6 kid en direct du bois de Boulogne où j’ai pris le soin de m’arrêter au retour !

20 octobre 2005 à 20h02

Par Dudy

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