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Business Week a fait un bilan intéressant sur le développement de la PS3. On y apprend que le Cell, le processeur mis au point conjointement par
IBM,
Sony et
Toshiba risquerait fort bien de n'être utilisé que pour la PS3, bien que la volonté de ces constructeurs soit de s'attaquer au marché du multimedia voire même de concurrencer
Intel. La PS2 devait elle aussi être le centre multimedia de nos salons, donc on sait à peu près à quoi s'en tenir.
Plus inquiétant,
nVidia n'a toujours pas finalisé le processeur graphique et les kits de développement en sont restés à un stade peu avancé. Un développeur anonyme confie même que les kits actuels sont dix fois moins puissants que ce qu'avait annoncé
Sony. Ces performances seront probablement revues à la hausse, mais quand on sait que
Microsoft nous avait déjà fait le coup des
consoles underclockées pour justifier le faible écart graphique avec l'ancienne génération lors du salon de l'E3 2005, il y a de quoi réfléchir sur la prétendue puissance de la PS3. Et pour enfoncer le clou, ce développeur (qui devra vivre le restant de ses jours enfermé dans une grotte à manger des racines pour avoir trahi la confiance de Ken) déclare que la console est difficile à programmer, mais ce n'est pas une surprise puisque c'était déjà le cas de la PS2. N'empêche, si l'on additionne courts délais (la console est censée sortir au printemps prochain au Japon), difficulté de programmation et faible puissance des kits, je n'ose même pas imaginer la gueule du line-up...