[AC6] Wakfu approche

[AC6] Wakfu approche

WAKFU - PC

Genre : MMORPG

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Wa-quoi ? Wakfu ! Ne faites pas comme si on ne vous en parlait pas depuis des années, de ce deuxième MMO d’Ankama. Mais si, vous savez, celui qui devait sortir en 2008 ? Et bien sa version en cours était jouable sur le salon. Et pour nous, privilégiés de la presse, il y avait une présentation par Zidrune (community manager) et Tonio (game designer). Histoire de mettre à plat tout ce qui fera l’originalité de Wakfu, après de nombreuses annonces et virages à 180° au cours des dernières années qui ont rendu le tout un peu flou. Pas sûr que tout soit devenu très clair, mais cette fois-ci semble être la bonne. Commençons par l’info la plus demandée : la date. Rien en ce qui concerne la sortie définitive, mais on sait que le jeu, actuellement en bêta fermée, sortira en bêta ouverte le 27 avril. Les plus assidus auront noté que ce sera quatre jours après la diffusion sur France 3 de l’OAV de 52 minutes « Ogrest : La légende » le 23 avril, qui racontera la jeunesse de cette créature, aboutissant au déluge dévastateur qui marque le début de l’ère Wakfu. On ne sait cependant pas si toutes les classes seront jouables dès le début de cette bêta (à l’heure actuelle ce n’est pas le cas).

WAKFU MMO : annonce de la bêta ouverte par GameHope
Passons en revue les caractéristiques du jeu (et prévoyez une aspirine) Quelques principes de base : - Il y a le moins possible de PNJ, c’est à dire, principalement, aucun PNJ de vente. Les seuls personnages non joueurs présents sont les « membres de clan » qui sont associés à des territoires et permettent différentes interactions politiques ainsi que l’apprentissage de métiers et des PNJ de quête et d'initiation dans le tutoriel du jeu. - L’éco-système sera géré par les joueurs : il n’y a pas de système de respawn des monstres. Un monstre tué l’est définitivement. Il est donc possible qu’une espèce disparaisse totalement du jeu. Deux moyens existent pour faire perdurer une espèce : certaines se reproduisent naturellement et l’un des métiers permet de récolter de la semence (si si) sur un spécimen vivant que l’on pourra utiliser pour réimplanter quelques individus sur leur territoire d’origine. Ce sont les deux éléments fondateurs de Wakfu autour desquels se sont intégrés différents principes au cours du développement (parfois pour être abandonnés d’une version à l’autre). À propos de l’éco-système, on peut dire aussi qu’une trop grande prolifération d’une espèce risque de nuire aux récoltes (exemple : les bouftous mangent du trèfle et pourraient empêcher la récolte de celui-ci), et que les maîtres de clan auront chacun des exigences différentes concernant l’équilibre naturel. Partant de cette idée, le joueur pourra avoir différentes attitudes : aller contre la volonté du membre de clan et de sa nation (devenir un criminel) ou respecter celle-ci. Un équilibre qui perdure pourra parfois faire apparaître un boss hors de son donjon ! Ce qui incitera certains à ne pas saboter cet équilibre. L’absence de PNJ découle d’une volonté d’avoir un jeu entièrement géré par les joueurs. Ce qui veut dire, une économie qui dépend d’eux, avec des prix fixés par eux pour chaque objet de vente. Dans la même optique, l’argent (les « kamas ») ne se ramasse pas sur les monstres qu’on tue mais est fabriqué par les joueurs à partir du minerai récolté. On associe à tout ça un modèle politique, les joueurs élisant un gouverneur pour une période donnée, lequel aura certains pouvoirs sur sa région, qu’il pourra même déléguer à d’autres joueurs. Les différentes nations se battront pour la conquête de territoires et d’îles, d’abord inoccupées au début du jeu puis en se faisant la guerre, organisées autour de thématiques (une île où l’été est permanent, par exemple, ou la prochaine île sur laquelle l’équipe travaille, l’île de Bilbyza, inspirée d’Ibiza, destinée à devenir un lieu de fête où la nuit ne laisse jamais place au jour). Certains éléments du jeu, comme des cultures ou des monstres, ne sont disponibles que sur ces îles et constituent une importante source de revenus pour les nations qui les contrôlent. Le fonctionnement de ce système global est donc fondé sur de nombreux mécanismes interdépendants, difficiles à bien appréhender sans les expérimenter quelques heures. À l’échelle du personnage, Ankama a cherché à se démarquer de Dofus sur plusieurs points : l’apprentissage des métiers et l’évolution des sorts. Pour ces derniers, la seule méthode est de jouer et jouer encore. C’est par la pratique que les sorts gagnent en points d’expérience, donc en niveaux et en efficacité. Chaque classe de personnage dispose de 5 sorts dans trois éléments, l’idée étant de laisser le joueur choisir dans quel élément il veut évoluer. S’il se lance dans un personnage orienté eau, il lui sera difficile par la suite d’améliorer ses compétences dans l’élément terre par exemple. À chaque niveau, il dispose de points de compétences à répartir dans d’autres sorts, passifs ou spéciaux, ou dans des caractéristiques communes à toutes les classes de personnage. Du côté des métiers, la restriction à 3 métiers par personnage que l’on connaît dans Dofus disparaît : tout le monde peut apprendre tous les métiers, de récolte ou de craft. Une petite différence avec Dofus apparaît aussi dans le fait qu’un récolteur pourra (et devra !) replanter une partie de sa récolte dans le sol afin de faire perdurer la ressource. La plupart du temps, il pourra d’ailleurs récolter deux choses sur sa ressource. Exemple : un paysan ramassera les graines d’une céréale (ce qui la laissera plantée dans le sol), ou la tige entière (ce qui la fera disparaître du sol). Ces deux systèmes, associés au déplacement par défilement, ne feront pas le bonheur des amateurs de multicomptes. Ankama n’a rien contre cette pratique mais certains aspects du gameplay de Wakfu la rendent peu pratique et peu utile. Ce qui n’est peut-être pas plus mal pour le portefeuille du consommateur qui aura d’avantage tendance à n’abonner qu’un seul compte. Rendez-vous donc le 27 avril pour tester tout ça par vous-même en bêta publique. Et allez faire une petit tour sur la galerie qui accompagne tout ça.

11 mars 2011 à 17h37

Par SiMouth

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