Preview : The Elder Scrolls : Online - PC

The Elder Scrolls : Online - PC

The Elder Scrolls : Online - PC

Genre : MMORPG heroïc fantasy

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Bonjour, je m'appelle Pattoune, et j'ai un problème avec The Elder Scrolls. Pour moi, cela a commencé en 2007, sur PS3. Il n'y avait alors encore pas grand chose d'intéressant sur la console de Sony. Mon revendeur de l'époque me conseilla Oblivion. Et je me suis dit, innocemment, que ça avait l'air cool. Et ça l'a été, pendant les 40 heures de jeu. Ensuite, j'ai réalisé que j'avais mis les doigts dans un engrenage aux allures de cercle vicieux, le titre aspirant toute mon attention, ainsi que ma force vitale. Pas question de sortir boire un verre avec mes amis avec toutes ces portes d'Oblivion à refermer. Et mon boss, il pouvait bien aller se faire foutre celui-là. Finalement, après un an d'efforts, j'ai réussi à reprendre une vie normale, loin de Merunes Dagon et de ses deadras. Mais après trois ans de vie paisible et de sobriété, j'ai fait une terrible rechute, car je suis faible. Cette fois-ci, c'était des satanés dragons qu'il fallait occire. Et elles étaient nombreuses ces sales bêtes. Là encore, j'ai réussi à m'en sortir, mais ce fût difficile. Alors quand Bethesda annonce The Elder Scrolls Online, mon petit coeur se serre, tandis que des frissons parcourent tout mon corps et qu'une question hante mes pensées : « vais-je pouvoir résister ? ».
Autant l'avouer, je faisais parti des gens qui se méfiaient de cette itération online de la série de Bethesda, à juste titre d'ailleurs. La question que je me posais était la suivante : comment transposer une expérience exclusivement solo dans un jeu massivement multijoueurs sans la dénaturer ? Est-ce même seulement possible ? La bêta de ce week-end s'est chargée d'apporter la réponse, et c'est oui, mille fois oui. Il faut dire que ce Elder Scrolls Online sait mettre le fan à son aise, le mettant d'emblée face à un cliché de la série : vous êtes un prisonnier, et votre première mission sera de vous évader. La création du personnage ensuite, vous propose des paramètres que vous connaissez bien, qu'il s'agisse de race ou d'espacement de sourcils. Il y a tout de même un nouveau facteur à prendre en compte : la faction. Un conflit déchirant Tamriel dans cet épisode, votre camp sera déterminé par la race que vous choisissez d'incarner. De plus, on assiste ici au retour des classes, qui avaient été éjectées de Skyrim. Mais ce qui achèvera de convaincre le fan de la série, c'est cette douce sensation qui pointe son nez au bout d'une heure de jeu. Celle qui nous fait dire : « Bon, et maintenant, qu'est-ce que je fais ? ». C'est à ce moment là que tous nos doutes se sont envolés, laissant la place à un enthousiasme débordant, devant le monde qui s'offre à nous. Et il y a de quoi faire, a en avoir le vertige.

Game of Scrolls

Comme nous vous le disions plus haut, un grand conflit pour le contrôle de Tamriel oppose trois grandes factions. L'Alliance regroupe les bretons, les orques et les rougegardes. Le Domaine Aldmeri se compose des hauts elfes, des elfes des bois ainsi que des khajiits. Enfin, le Pacte de Coeurébène intègre le reste de la population : les argoniens, les nordiques et les elfes noirs. Suivant la race que vous incarnez, vous intègrerez donc une faction donnée, ce qui devrait aussi impliquer une histoire complètement différente dans la partie solo du titre. Ce qui est complètement dingue, tant celle du Domaine, à peine effleurée dans cette bêta (malgré 40 bonnes heures de jeu), nous a paru vaste. Il y est question d'accession au pouvoir, de traitrise et autres coups de pute, ainsi que d'une menace surnaturelle qui se profile à l'horizon. Oui, George Martin n'est pas loin. Mais, à ce qu'on en a vu jusqu'à présent, le titre de Bethesda se démarque très nettement de cette référence en s'appropriant un thème bien à lui, le racisme. Sans entrer dans les détails, sachez que l'histoire qui nous est narrée ici est bien menée, et donc prenante. Espérons que les deux autres campagnes solos le soient également.

Des bases en béton armé

Comme tout Elder Scrolls qui se respecte, celui-ci vous propose donc une bonne histoire, mais il vous laisse également la possibilité de lui faire un gros doigt d'honneur pour partir vivre vos propres aventures. L'exploration prend, de fait, une grande importance dans le titre. Et pour ne pas briser l'immersion, l'interface s'estompe rapidement, nous laissant pleinement apprécier la direction artistique, véritable marque de fabrique de la série. Nous retrouvons donc des ruines ayléides, et toutes les architectures spécifiques aux cultures dépeintes dans la série. En terme de gameplay, on retrouve tous les éléments auxquels nous avons été habitués. Les contrôles sont donc similaires, avec un bouton de la souris servant à attaquer, tandis que l'autre permettra de parer. Par contre, les différentes capacités s'utilisent via une barre de raccourcis, à la manière des MMO classiques. Les archers auront droit à une quantité infinie de munitions, ce qui leur permettra de mitrailler non-stop, tel un Legolas de Tamriel. Pour ce qui est du crafting, les incontournables sont là, mais la cuisine et la menuiserie viennent étoffer l'ensemble. Il est même possible de pêcher si le cœur vous en dit. En ce qui concerne le leveling, le titre adopte un système hybride, entre ce qui se fait dans les jeux de rôles classiques et les Elder Scrolls. Pour améliorer une compétence, il faut toujours l'utiliser. Mais vous gagnerez aussi des niveaux en accomplissant des quêtes et tuant des monstres. Cependant, la quantité d'expérience gagnée en utilisant cette dernière méthode est franchement faible, rendant le farming pas intéressant. Ce qui, l'air de rien, est un point positif.

Et mais, c'est un MMO quand même.

Concernant les features multijoueurs, car il ne faut tout de même pas oublier le fait que nous sommes dans un MMO, les équipes de Bethesda ont fait dans le classique, mais elles l'ont bien fait. Il sera possible de faire des quêtes avec des amis, dans des groupes créés pour l'occasion, ou au sein de guildes. Les membres d'une guilde pourront d'ailleurs partager un coffre à la banque, ce qui est pratique pour mettre en commun une partie de l'équipement. Le titre propose également des donjons dédiés aux groupes de joueurs, ceux-ci pouvant en accueillir entre 4 et 24. Pour ce qui est de la coopération toujours, combattre avec un allié permet de combiner certaines attaques avec la fonction synergie. Si nous n'avons pas eu la possibilité de tester cette feature lors de cette bêta, nous y reviendrons plus en détails lors du test. Pour le reste, le titre propose tous les outils indispensables pour vous permettre de communiquer avec vos compagnons de raid. Le contenu PvP n'étant pas encore disponible, nous vous en parlerons plus tard.

Mais vous êtes sûrs que c'est une bêta ?

Comme on pouvait s'y attendre dans une phase de bêta, le jeu a encore quelques bugs. À deux mois de sa sortie, c'est tout à fait normal. Par contre, c'est leur faible nombre qui nous a surpris. En effet, le titre de Bethesda nous a semblé déjà bien fini, bien plus qu'un Skyrim au moment de sa sortie en tout cas. Le code réseau est déjà propre, permettant une connexion stable et sans lag constaté. Techniquement, le jeu est déjà en place. Il ne vous mettra pas une claque graphique, mais sa direction artistique fait le boulot, agrémentant le jeu d'une quantité de détails vraiment impressionnante. Cependant, il reste encore quelques points à améliorer, comme des animations qui manquent par-ci par-là ou des scripts qui tardent parfois à se lancer, mais rien d'infaisable en 2 mois. Le plus gros problème qu'on a constaté dans cette bêta vient de l'équilibrage du jeu. En effet, il est fréquemment arrivé qu'un monstre de base nous poutre alors qu'on est à trois ou quatre niveaux au-dessus. Alors que, plus rarement, nous avons pu mettre la misère à des créatures au niveau largement supérieur au notre. C'est là dessus que le studio doit travailler en priorité selon nous.
Vous l'aurez compris, cette bêta nous a amplement convaincu. Et quant à la question posée en intro, la réponse est bien évidemment : « et merde... ». Si Skyrim a considérablement flingué la vie sociale de ceux qui s'y sont essayés, ce versant online devrait avoir des conséquences encore pires à ce niveau là, le jeu étant bien plus vaste et proposant une durée de vie apparemment bien plus conséquente. Et comble de la classe absolue, il y a une créature dans le jeu qui s'appelle Pattoune. Bon d'accord, c'est un arachnide dégueulasse qui, pour l'instant, est animé à serpe. Mais quand même quoi, c'est trop la classe ! Il n'y a qu'une chose à ajouter : « Shut up and take my money ! »
07 février 2014 à 16h04

Par pattoune

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