Preview : Runaway : A Road Adventure - PC

Runaway : A Road Adventure - PC
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Y'a pas à dire, personnellement (et je pense que Tomate sera d'accord là dessus) les Dott-Like (les point and clic) nous manquent. Je traduit : les "tu pointes et tu cliques" tels Chevaliers de Baphomet et plus vieux Day of The Tentacle sont des especes disparus. Le dernier en date était Escape from Monkey Island. Bonheur retrouvé donc, avec le nouveau jeu de Pendulo (c'est qui ?) : Runaway.
Autant vous prévenir tout de suite, je suis un fan du genre et des DOTT-like donc je me suis dit qu'il fallait sauter sur l'occasion. Je suis donc en train de bosser et de m'amuser car j'ai un grand plaisir à retrouver un bon "point & clic". Tiens, j'ai fais un petit tour et personne n'a parlé de ce jeu sur les sites ... Allez, je comble ce manque.

Cours d'histoire

Alors, pour les deux du fond qui viennent de dire "C'est quoi ce mot la : DOTT et ce genre "point & clic ?". Ah la la, ces jeunes... Comme tout a une histoire et un point de départ, tonton Jivé va expliquer. Il y a quelques grosses années, un style de jeu se démarqué des foules, le point and clik. Le principe fut simple, une barre de menu en bas de l'écran avec les actions des personnages comme marcher, voir, prendre, parler ... et en haut une barre d'inventaire, montrant tout ce que vous avez pris lors de votre périple. Pour ne citez qu'eux et dans une liste non exhaustive : Maniac Mansion, Sam & Max, la série des Monkey Island, Les chevaliers de Baphomets et la suite de Maniac Mansion : Day of The Tentacle (DOTT). Le DOTT-like est donc un jeu d'aventure reprenant le principe simple du point & clic, tout se passe à la souris. Ce gameplay jouissif et les décors renfermant des foultitudes de détails à réussit à rassembler les foules. Le dernier fut Escape from monkey Island. L'instaurateur de ce style : Georges Lucas, repris un peu plus tard par Sierra. Après le dernier Monkey Island, tout le monde croyait le style enterré à jamais. Les Espagnols de Pendulo reprennent le flambeau et ont du mérite.

Technique

Même si côté graphismes, on est très proches des Chevaliers de Baphomet ou Monkey Island 4 : Escape From Monkey Island, d'ailleurs les 2 héros de l'histoire ressemblent étrangement à Georges Stobbert et Nicole Collard, la réalisation fait penser à un énorme dessin animé catégorie superproduction américaine. Les cinématiques qui ponctuent souvent les phases de réflexions sont super belles et promettent des moments d'angoisse et de suspence. Runaway ne déroge pas à la régle des jeux de Lucas Arts, le point & clic est souvent utilisé, les objets conçus par les développeurs ont un but bien précis et pas un autre, il faudra donc trouver lequel pour avancer dans l'histoire. Dans ces types de jeu, tous se ramassent, s'observe et s'utilise dans un but précis donc la réflexion prime évidemment sur l'action. Ce côté du jeu pourra ravire certains joueurs mais repousser quelques autres (minoritaires je pense, ah ah ah). Je reviens donc aux graphismes, qui sont superbes (on non ce n'et pas du cell-shading) et qui donne un certain rythme à l'histoire, qui se veut passionante. L'autre point fort qui vous donnera bien des heures de réflexion et d'écoute attentive sont les dialogues. En effet, le jeu sera traduit entierement en français et si les acteurs sont aussi bons que dans Monkey Island, le côté son sera tres prenant.

Mais quelques défauts ...

Ben, y'en faut bien, quand même... Le style tout d'abord reste assez linéaire. Forcement, comme tout objet à une place et un but précis, il n'y a pas 36 solutions pour progresser. Mais si les anciens DOTT-like ont plût avec ce "défaut", pourquoi pas celui-ci ? Le plus gros point faible réside dans la durée de vie, qui semble être assez faible voire médiocre. Les 6 chapitres annoncés vaudront sans doute qu'une petite dizaine d'heure de jeu. Mais si l'histoire est bien construite, il n'y a pas de raison que le joueur râle sur ce point. Espérons !
En suivant parfaitement la lignée de Lucas ou Sierra, Runaway : the road adventure ravira les adeptes et fera découvrir le genre aux jeunes. Pas trop prise de tête et magnifique, le jeu de Pendulo promet de belles choses pour sa sortie en mars. Wait and see comme dirait l'autre.
16 février 2003 à 23h00

Par Jivé

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