Test : Cities XL - PC

Cities XL - PC

Cities XL - PC

Genre : Gestion

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Sans Will Wright, point de Sim City. Sans Sim City, point de city-builder. Et sans city-builder, point de Cities XL. Par relation de cause à effet à peine affectée de sophisme, on peut donc penser que sans Sim City, point de Cities XL. Et finalement, c’est la meilleure publicité qu’on puisse faire à ce nouveau référent de la gestion municipale.
Mais tout d’abord, revenons un peu en arrière pour les deux cancres du fond qui se curent le nez depuis le début du cours et qui n’ont rien suivi à l’affaire. En 1989, Sim City invente un genre, un peu comme Doom ou Les Sims. C’est le city-builder, la simulation de ville pour les français. D’autres ont suivi, avec plus ou moins de succès. Plutôt moins que plus, d’ailleurs. Et principalement des jeux de la série de Maxis. Et puis, City Life a tenté une incursion dans le genre mais est tombé au combat. Deuxième dissident notable : ce Cities XL, qui reprend le flambeau, en attendant que Sim City sorte de sa léthargie.

Cities excelle

Cities XL, c’est un peu City Life en version longue. Monte Cristo livre ici un nouveau placebo à Sim City où le but du jeu est de construire sa ville sur divers lieux d’une planète achronique, dans des terrains différents (neige, collines, proche de l’eau, petite île). Bien moins complexe que City Life, qui devenait presque un Capitalism-Like, Cities XL reste très complet dans la liste des gestions. Le trafic, le taux d’imposition, le chômage, les logements, la présence d’hôtels et de points de tourisme, les parcs pour les n’enfants, la place du marché, tout y passe, par de multiples fenêtres. La population, répartie entre plusieurs tranches (travailleurs, qualifiés, managers, élites) a des préoccupations, des besoins et des lieux atitrés. Attirer les différentes populations est un défi qui se fait sur le long terme, et réussir à étendre sans cesse sa ville pour répondre à toutes les attentes n’est pas de la plus grande facilité. Bien sûr, il faut veiller à l’environnement en plus : ne pas mettre de logements près des industries, à cause de la pollution de l’air, ou d’autres trucs super logiques qu’on a déjà vus ailleurs. Pour mener à bien vos constructions, veillez également à respecter les espaces requis. Ce sont des zones qui sont propices à votre développement urbain. Une ferme ne peut se placer que sur un terrain fertile, un derrick sur des zones pétrolifère. Une petite aide pour l’utilisateur, utile mais qui donne un peu de piquant à la création de la ville. On ne fait pas n’importe quoi avec la vie de nos cons-citoyens.

Trafic d'influence

Le jeu ressemble donc fortement à Sim City 4, avec quelques nouveautés. Par exemple, la possibilité de faire du zoning libre. Fini la systématique composition en carreaux. Désormais, on peut faire des courbes et le résultat est réaliste : la ville, qui se construit sur plusieurs années, devient réaliste, avec des lotissements, des zones industrielles, des gros axes pour relier le tout. Les routes, justement, sont multiples, et permettent de réguler le trafic, qui s’affiche de plusieurs couleurs différentes en activant l’option adaptée. Ainsi vous pouvez voir le temps de transport d’un ouvrier entre sa maison et son boulot et faire les changements adéquats. Malheureusement, les transports en commun ont été oubliés, sauf les bus, qui sont disponibles en supplément sur internet pour les abonnés. Car oui, la deuxième grosse nouveauté de ce city-builder, c’est le mode online qui est mis à l’honneur. En échange de quelques euros (c’est déjà trop), le joueur peut télécharger du contenu mais également s’intégrer dans un monde persistant et faire évoluer sa ville au milieu d’une terre illuminée de millions de points (qui représentent les joueurs sur internet). Ainsi, vous pouvez également faire des échanges commerciaux entre les différentes cités et acquérir des denrées rares en revendant votre surproduction, à l’instar de Civilization. A noter que l’on peut également utiliser ce machin en mode solo, mais que ça ne marche pas des masses.
Au final, Cities XL est joli, utilise un moteur qui permet de regarder sa ville de loin et de faire plaisir à ses yeux. De près, on s’amuse à regarder certains petits détails qui restent anecdotiques. Effets d’eaux et de reflets sont au rendez-vous, ce qui change un peu de l’habituel city-builder aussi austère que Francis. Par contre, niveau sonore, ne vous attendez pas à des merveilles. Les musiques sont habituelles à ce genre et les effets sonores inexistants.
Assez joli, très complet et prônant le communautarisme éclairé, Cities XL a des atouts de charme. Cette alternative à Sim City se base sur les échanges commerciaux pour construire sa notoriété en ligne. En mode solo, c’est tout aussi intéressant et l’utilisateur prend plaisir à découvrir de nouvelles petites fonctionnalités et innovations, comme le zoning libre des routes. L’avenir de Cities XL étant sur internet, il faut s’offrir l’abonnement pour profiter de tout, comme d’un système de transport fraîchement apparu, qui manque cruellement à la version hors ligne.
09 décembre 2009 à 18h11

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Points positifs

  • Assez beau
  • Gestion complète
  • Système d'échanges
  • Innovations

Points négatifs

  • Niveau sonore au rabais
  • Pas de gestion des transports
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