Preview : The Witcher 2 : Assassins of Kings - PC

The Witcher 2 : Assassins of Kings - PC
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C’est dans une toute petite salle salement climatisée de la Gamescom qu’on a découvert le nouveau visage de Geralt, le héros de Witcher. Malgré les moyens clairement en dessous des blockbusters d’EA et d’Activision, les polonais de CD Projekt ont mis du cœur dans la présentation de leur soft : des bières fraîches, des jus de fruits et un kit presse bien original. Oui, The Witcher 2 sera un grand jeu. Foi de polak.
The Witcher était la bonne surprise de 2007, en matière de RPG, et Vivian en témoigne vivement dans son monologue. On n’en attendait pas moins de la part des talentueux et passionnés polonais de CD Projekt pour que The Witcher 2 : Assassins of Kings soit un bon jeu. Tout d’abord, le jeu a eu droit à un lifting monstrueux grâce au moteur interne (Tsood Engine) qui a été développé durant ces trois dernières années. Et ça se voit. La tronche de Geralt est juste croustillante de détails et de reflets de lumière, une véritable claque pour nos yeux qui commençaient à s’habituer à la faible lumière de la salle. Mais voilà que ce même Geralt semble avoir des ennuis jusqu’au cou. Avec un dos ensanglanté et attaché dans une cellule où deux gardes se moquent allègrement de lui, Geralt tente de les intimider. On découvre avec joie le nouveau gestionnaire de discussion, bien plus discret que dans le précédent opus. Le garde entre dans la cellule, ne se doutant de rien, et se prend des pains dans la tronche que Geralt distribue généreusement. Là aussi, le combat à mains nues semble bien fluide et bien plus impressionnant que Witcher du premier nom. Voilà, Geralt est libre. Il ne reste plus qu’à s’évader de cette maudite prison.

Et si The Witcher 2 était LE rpg de 2011 ?

A ce moment-là, les développeurs nous expliquent que le jeu possède seize fins différentes, en fonction des choix qu’on fait durant le jeu. S’ajoute à cela un chargement fluide des niveaux, ce qui a complètement changé par rapport à la version précédente. Souvenez-vous, dans The Witcher, une simple ouverture de porte vous balançait un loading bien moche dans la gueule. C’est désormais terminé. Vous aurez en tout et pour tout quatre temps de chargement. Les gars de CD Projekt nous montrent clairement un jeu fluide et le moins linéaire possible. C’est simple, dans cette prison, vous avez une multitude de moyens de sortir et vous enfuir.
Il faudra aussi assumer les conséquences, qui ne vont pas tarder à tomber dans cette prison. Pour nous montrer la différence de gameplay, les développeurs nous montrent deux fois le même passage, avec des scènes complètement différentes. On découvre alors la nouvelle facette de Geralt, l’infiltration. Il peut longer les murs, se cacher dans l’ombre et observer ses ennemis avant de les contourner ou les abattre discrètement. Vous avez toujours le choix de faire le bourrin et de tuer tout ce qui bouge, hein, n’allez surtout pas croire le contraire. Mais il faut avouer que l’infiltration, en tout cas de ce qui a été montré par les développeurs, ça donne une nouvelle immersion au jeu et le gameplay promet d’être riche de ce côté-là. Ainsi, en s’infiltrant, on peut écouter les conversations des gardes, les prendre par surprise ou bien mémoriser leurs rondes afin qu’on les esquive intelligemment. Et le résultat semble bien prometteur. Surtout que les conséquences ne seront sans doute pas les mêmes si vous décidez de tuer tout le monde ou si vous décidez de vous la jouer Sam Fisher (à ses débuts).

Geraltractive

Grâce à cette présentation assez riche, nous avons également eu l’occasion de voir, entre deux gorgées de bière polonaise, l’interface de l’inventaire, qui là aussi a été simplifié à mort pour apporter une meilleure visibilité, même si les développeurs nous disent qu’il ne s’agit pas de la version définitive de l’interface et qu’elle sera forcément aménée à changer. Ouais, en mieux, obligé. Ainsi, Geralt aura droit à une cinquantaine de capacités, quarante quêtes et quêtes annexes, deux heures trente de cut-scenes (contre cinquante trois minutes dans le premier volet). Vous aurez aussi la possibilité d’importer votre sauvegarde du premier épisode, à la manière de Mass Effect 2, mais cette fois avec plus de conséquences puisque vous aurez droit à trois débuts différents, ce qui promet d’être assez intéressant dès le début, contrairement à Mass Effect 2, cette fois.
La présentation se termine par une démonstration de gameplay en plein champ de bataille. Dans une plaine complètement désolée, deux armées se battent. Le feu et le sang sont partout autour de Geralt qui doit se défaire de quelques fantômes qui lui courent après. Puis on assiste à une cut-scene avec la formation d’un colosse que vous devrez abattre mais qui fait au moins 3 fois votre taille. Et voilà que la présentation s’achève déjà. Les développeurs nous saluent déjà et on doit se casser parce qu’on a rendez-vous ailleurs, mais The Witcher 2 : Assassins of Kings aura marqué nos esprits pour la journée. Au moins.
The Witcher 2 s’annonce déjà comme LE gros RPG de 2011. Tous les ingrédients sont réunis pour faire vraiment le RPG ultime. Une bonne petite claque graphique, une trame solide et customisée par le choix et la conséquence de vos actes, un gameplay encore plus riche et plus fourni, moins de temps de chargement et peut-être même une forte possibilité de porter le jeu sur consoles. Non, ce jeu possède tous les éléments pour passer une bonne année 2011. Vivement.
29 août 2010 à 12h10

Par Poil de Carotte

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