Test : Grand Theft Auto : Episodes from Liberty City - PC

Grand Theft Auto : Episodes from Liberty City - PC

Grand Theft Auto : Episodes from Liberty City - PC

Genre : Compilation des deux add-on de GTA IV

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De quelle manière préférez-vous aborder cette nouvelle expérience de Liberty City ? En découvrant le monde underground de ses nuits éthyliques ou les bars miteux aux senteurs mêlées de vomi et de sueur, l'habitat somme toute classique d'un gang de motards qui se respecte ? Voulez-vous sentir le vent fouetter votre échine pendant que les balles sifflent à vos oreilles en ayant le plaisir de sentir gronder sous vous une mécanique de plusieurs centaines de chevaux ou voulez-vous vous faire attraper au détour des toilettes par un type louche monté comme un âne ? Etes-vous plutôt gay ou plutôt motard ? (l'un n'empêchant pas l'autre !) Voilà les questions que vous devez vous poser dès le démarrage de la compilation GTA : Episodes from Liberty City.
Fin de l'embargo, et les hordes de fans de GTA qui ne possédaient pas la Xbox 360 peuvent sécher leurs larmes, Episodes from Liberty City débarque enfin sur PS3 et PC. La somme déboursée par Microsoft ne leur offrait qu'une exclusivité temporaire, et voici les add-on enfin offerts au peuple. Offert étant un bien grand mot puisqu'ils vous en coûtera 40€ pour obtenir leur version boîte, sachant qu'ils sont en stand-alone, c'est à dire qu'ils peuvent tourner même si vous ne possédez pas GTA IV.

DAMNED ! On s'est perdu les mecs !

J'enfourche ma manette et... je ne me retrouve pas dépaysé, je connais les graphismes, je reconnais les rues ; bon, d'accord, les personnages sont nouveaux et donnent envie de faire connaissance plus qu'avant. Dans cet opus, vous incarnez un motard nommé Johnny Klebitz. Votre "grand frère", Billy, sort de l'ombre pour reprendre manu militari les affaires florissantes des "Lost", le gang de motards dont il vous avait confié la présidence durant sa mise au vert. On vous sert au menu : bras de fer, hard rock, parties de cartes, rixes, règlements de comptes et folles virées en formations serrées à dos de bécane. On appréciera le soin que Rock Star Games a pris pour revoir la jouabilité des deux-roues qui, à l'époque de M. Bellic n'étaient pas d'une stabilité à toute épreuve : dès qu'on mettait un peu les gaz, on avait plus de chance de trouver du steak tartare façon Bellic sur l'asphalte que d'apprécier un slalom fluide dans la circulation embouteillée. Avec Johnny au guidon, vous incarnez un biker chevronné qui restera accroché à sa selle dans la plupart de ses cascades.Contrairement à un GTA plus classique, dans The Lost and damned vous n'êtes jamais seul. On appréciera la profondeur des conversations de notre héros lors des parades à vitesse réduite au milieu des routes de Liberty City, on appréciera moins les collisions bêtes entre membres du gang lorsque vous leur coupez la route, mais que peut-on attendre d'autre de ces barriques à bière ? Vous apprendrez à gérer votre groupe au rythme des décès et de l'assurance gagnée par les vétérans, ce qui influera sur l'efficacité du gang lors des fusillades.
Alors, prêt à défendre les couleurs du gang et faire sa fête aux "Angels of death" ou préférez-vous plutôt enfiler un boa autour du cou et vous mettre votre plume... ailleurs ?

"Gay Tony" dit Tony le truand

Avec The Ballad of Gay Tony, finies les randonnées motos dans les quartiers miteux de Liberty City. Faites place à Luis Lopez, chaperon et associé du fameux Tony Prince alias "Gay Tony", le magnat des boîtes branchées de la ville. L'intrigue se déroule pour l'essentiel dans le monde de la nuit "libertine". Strass, paillettes, stroboscope et cocaïne sont votre quotidien. Tony n'a plus un sous en poche et pour continuer à vivre son train-train (pas si quotidien) de vie, il va falloir agir. C'est là que Luis entre en scène, que VOUS entrez en scène. On notera avec un sourire la relation de Luis et Tony qui n'est pas sans rappeler celle qu'entretenaient Niko et Roman, l'un passant son temps à sauver les miches de l'autre ; qui plus est, le cul strassé de Gay Tony vaut de l'or. Luis ne passe pas son temps à protéger son acolyte, il va jusqu'à l'épauler pour ses problèmes de coeur, et même de drogue. Une bien belle histoire.Les grandes nouveautés de l'épisode sont en nombre, que ce soient les sauts en base-jump que s'offre notre héros d'un gratte-ciel ou d'un hélico, ou les courses en bolides chargés de nitro dans les rues de la ville (gare aux embouteillages), sensations assurées. Vous pourrez agrémenter votre arsenal de quelques nouveautés sympathiques telles qu'un fusil à pompe à explosion, un 44mm automatique ou des bombes adhésives avec explosion télécommandée, effet garanti. Avec votre Uzi en or massif, vous ferez pâlir d'envie n'importe quel chef de guerre. Vous pourrez faire vos pas sur la piste de danse, faire brûler le dance-floor à coups de stick analogique en tempo, tenir la pause et pour conclure, attirer votre partenaire à vous dans un dénouement en forme de regain de vie... un classique. Tous ces ingrédients vous donneront un épisode grandiose, plus drôle, plus varié avec des missions plus passionnantes, plus explosives. Si vous avez aimé GTA IV, vous adorerez The Ballad of Gay Tony.
Episodes from Liberty City, ce sont deux petits bijoux à mettre entre les mains de tout possesseur de GTA IV. Laissez-vous tenter, car ces extensions apportent des plus à un jeu ayant reçu les hourras du monde du jeu vidéo. Et si maintenant même les possesseurs de PS3 et de PC y ont accès, que demande le peuple ?
16 avril 2010 à 00h07

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Points positifs

  • Un contenu de plus de vingt heures de jeu
  • Des personnages caricaturaux très hauts en couleurs
  • Des missions truffées d'action pour The Ballad of Gay Tony
  • La fin de la solitude et la gestion de gang pour The Lost and Damned

Points négatifs

  • Des points négatifs dans GTA IV: Episodes from Liberty City ! Allons, vous voulez que je me retrouve au bûcher avec une horde de fans de la série se rejouissant de mon immolation ?!
  • On regrettera tout de même des graphismes vieillissants déjà irritants sur le jeu éponyme...
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