Preview : Assassin's Creed : Brotherhood - PC

Assassin's Creed : Brotherhood - PC
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Le stand d'Ubisoft à la Paris Games Week est pour le moins hétéroclite. On a, d'un côté, les lapins crétins toujours aussi crétins et, de l'autre, un Ezio Auditore de près de 3 mètres de haut avec à ses pieds une bonne quinzaine de bornes nous permettant de nous essayer au mode multijoueur du prochain volet de ses aventures. De quoi faire notre remake de petits meurtres entre amis.
Assassin's Creed, voilà une licence qui ne s’apprêtait apparemment pas au multijoueur. Et pourtant, on est obligé de s'incliner devant le travail accompli par les p'tits gars d'Ubisoft Montreal.
Visuellement tout d'abord, si Assassin's Creed II est beau, Assassin's Creed : Brotherhood est éblouissant tant la ville de Rome est détaillée et le rendu global, d'une extrême finesse. Un cap a véritablement été franchi à ce niveau là depuis l'année dernière.
Mais si on pouvait se douter que ce volet serai plus abouti visuellement que ses prédécesseurs, la véritable inconnue restait encore le mode multijoueur. Comment les développeurs pouvaient-ils transposer le gameplay si particulier de ce titre pour le rendre fun sans pour autant le dénaturer en multi ?
Et oui, comment retranscrire toute la finesse d'un jeu tel qu'Assassin's Creed : Brotherhood en multi, mode où les joueurs ont de très fortes dispositions à se comporter comme de gros bourrins ? Et bien ils ont trouvé la réponse ces cons. Il suffit de donner au joueur une cible à abattre, comme dans le solo sauf qu'il s'agit ici d'un autre joueur, et de le pénaliser à chaque fois qu'il fait n'importe quoi. Explications : dans le mode testé à la PGW, chaque joueur a un contrat, une cible à tuer, mais est également la cible d'un autre joueur. Jusque là c'est assez simple, on repère sa cible et on l'assassine, mais là où les développeurs ont été malins, c'est que, contrairement à 99% des modes multijoueurs existants à ce jour, l'ID des joueurs n'apparaît pas au dessus de leur avatar. Ce qui leur permet évidemment de se fondre aisément dans la foule. Sur quoi vous me direz : mais dans ce cas là, on n'a qu'à tuer tout le monde, on finira bien par avoir notre cible ou par la démasquer. Et les développeurs vous répondront : si vous tuez un civil, vous perdez votre contrat en cours. Ce qui fait perdre un temps précieux si on espère gagner la partie.
Mais ce n'est pas tout, étant soit même la cible d'un contrat, il faut veiller à être un minimum discret histoire de ne pas se faire repérer tout de suite. Et oui, un acrobate qui grimpe sur les murs et saute de toits en toits, ça se remarque. Il faut certes rejoindre sa cible promptement, mais il ne faut pas non plus agir inconsidérément.
A ce propos, le comportement des PNJ a été retravaillé pour l'occasion. Si jusqu'à présent, ils se contentaient de déambuler dans les rues en marchant, du moins pour la plupart, ils peuvent désormais se mettre à courir, comme ça, sans raison apparente. Ça n'a l'air de rien comme ça, mais quand on sait sa cible dans une proximité immédiate et que l'un de ces cons se met à courir, le premier réflexe qu'on a, c'est de le tuer. Résultat, on perd le contrat.
Assassin's Creed : Brotherhood se dote là d'un mode multijoueur diablement bien pensé qui incite à la vigilance et à la précaution plutôt qu'au bourrinnage incessant comme c'est le cas dans la quasi-totalité des titres de la concurrence. Ce qui lui confère une fraîcheur et une saveur toute particulière qui permettront à la licence Assassin's Creed de se démarquer encore un peu plus de la concurrence.
29 octobre 2010 à 01h42

Par pattoune

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pattoune

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Ours savant

Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.
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