Preview : End of Nations - PC

End of Nations - PC
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Trion Worlds nous a invité à une présentation de son prochain MMORTS. Développé par Petroglygh, End of Nations proposera aux joueurs de choisir entre deux factions qui devront défendre leur territoire dans un monde persistant lors de batailles pouvant regrouper jusqu'à 56 joueurs. Ça, c'est sur le papier. Nous on est là pour voir ce que ça donne une fois clavier et souris en main.
Mais avant de pouvoir se jeter sur les PC installés au Pershing Hall pour l'occasion, on a du se coltiner une brève présentation du titre par Chris Lena, le senior producer du jeu. Après s'être félicité que son titre soit publié par Trion Worlds, à qui l'on doit Rift, et que l'équipe de développement compte parmi ses membres des gens qui ont bossé sur des titres cultes comme Command and Conquet, Age of Empire ou encore Everquest, le bonhomme se décide à nous donner des infos réellement intéressantes. Il commence tout d'abord par insister sur le côté massif du titre, certaines maps pouvant accueillir 56 joueurs. Chaque participants pouvant contrôler dix à vingt unités, End of Nations a apparemment de quoi justifier son nom. Mais le titre ne néglige pas pour autant les parties plus classiques opposant 2 joueurs ou des équipes de deux. Avant de commencer une partie, on doit d'abord choisir une faction et une des deux classes qu'elle propose. Puis en jouant, on gagne de l'expérience, ce qui nous permet de débloquer de nouvelles aptitudes, unités, structures, etc... Il nous a ensuite expliqué les différentes étapes qui précèderont la sortie du jeu, mais on ne va pas s'attarder dessus. Retenez simplement qu'il devrait sortir cet hiver.

De mano a mano

Après la présentation, on a enfin pu se jeter sur les PC, qui nous faisaient de l’œil depuis un moment déjà, tels des soiffards sur des bouteilles de leur alcool préféré. Et on a commencé par du un contre un. La première chose qui surprend, c'est qu'on doit choisir ses unités avant de lancer la partie. En effet, il n'y a pas de construction de bases, il n'est donc pas possible de les produire en cours de jeu. Cela a pour effet de forcer le joueur à penser sa stratégie avant même le commencement de la partie, car une fois la partie commencée, il ne pourra pas en changer. Ceci dit, il aura tout de même la possibilité de remplacer celles qui sont détruites moyennant des ressources.
Ce mode de jeu est un peu particulier dans le sens où un fossé infranchissable divise la map en deux, interdisant pour la peine tout affrontement direct entre les deux belligérants. Il se présente davantage comme un mode survie, chaque joueur devant repousser des vagues d'ennemis successives contrôlées par l'IA et ainsi les empêcher de prendre possession d'une position stratégique, ce qui est synonyme de défaite. Protégée à la base par quatre tourelles, il convient de placer judicieusement ses unités pour leur faciliter la tâche, mais pas seulement. La map offrait la possibilité de prendre possession d'une base permettant de lancer des IEM, très pratique pour bloquer la progression d'unités ennemies. On a aussi un point de ressources à capturer, ce qui s'avère rapidement être une bonne option vu que ces ressources permettent d'upgrader nos tourelles de défenses, mais aussi les unités que notre adversaire va devoir affronter. Garder un bon équilibre entre défense et attaque est primordial dans ce mode, car si les vagues ennemies sont de plus en plus fournies, il faut tout de même veiller à ce que votre adversaire soit acculé. Et pour ça, augmenter la puissance de frappe est plus que conseillé.

Ça vous dit un plan à quatre ?

Le mode par équipe de quatre joueurs est déjà plus classique, le but étant d'atteindre les 1600 points avant l'équipe adverse. Ces points se gagnent en détruisant des unités ennemies ou en capturant des points de ressources. La map testée était logiquement plus grande que la précédente, et mettait en évidence quelques subtilités du gameplay. On a eu droit à un point de ressources situé sur place totalement cernée par des bâtiments et des arbres. Du coup, les unités motorisées étaient dans l'incapacité de les capturer et on était obligé d'envoyer l'infanterie. Cela peut être vraiment handicapant si vous n'avez pas pensé à en prendre avec vous sur le terrain. Dans ce cas là, il vous faudra compter sur vos alliés. C'est dans ce cas là qu'on s'aperçoit que le choix des unités en début de session est primordial et qu'on entrevoit les possibilités que cela implique. On peut facilement imaginer des équipes se constituer avec des joueurs spécialisés dans les attaques aériennes ou autres. Et visiblement, le système de sélection et de personnalisation de ses unités va totalement dans ce sens. Car si on peut choisir les unités qu'on amène au combat, on peut aussi leur ajouter des mods, chacune d'entre elles pouvant en accueillir trois. Ces derniers peuvent aussi bien améliorer leur puissance de feu, santé, défense ou encore leur champ de vision. Chaque unité a une valeur en points qui augmente lorsqu'on lui ajoute un mod. Bien entendu, les joueurs ne disposent que d'un nombre limité de points pour bâtir sa compagnie.

A 24, c'est encore mieux

On a ensuite pu se friter lors d'un match à 12 contre 12, la presse française contre l'équipe de Petroglyph basée à Las Vegas. Le décalage horaire jouant en notre faveur, on a pu dominer la partie malgré certaines maladresses de notre part. Mais tout ça, on s'en tape. Le but du jeu ici est de détruire la base ennemie. Évidement, il y a une condition à remplir au préalable pour pouvoir accomplir cet objectif. En effet, les deux bases étant protégées par un champ de force. Et pour le désactiver, il vous faudra capturer tous les points de contrôle de la map. Ce qui a pour effet d'éparpiller le conflit sur toute la zone du conflit tout en évitant que l’ensemble soit trop bordélique. Et ça marche, on s'y retrouve assez facilement. Ce mode de jeu nous a également donné l'occasion de nous essayer aux armes de destruction massive. On a ainsi pu balancer quelques raids aériens qui dégrossissent le travail efficacement pour les unités au sol. Mais surtout, on a pu larguer une bombe atomique dévastatrice. Extrêmement efficace, cette arme à le potentiel pour renverser la situation si vous êtes en difficulté. Si vos unités, ou celles de vos alliés sont a proximité, pas de soucis à vous faire, il n'y a pas de tirs amis. Le titre en étant encore à sa version alpha, on pu constater des ralentissements lors de cette partie. A côté de ça, le titre n'est pas visuellement terminé, des sprites servant encore à modéliser la fumée et certaines textures manquant encore à l'appel. Mais les équipes de Petroglyph ont encore largement le temps de peaufiner leur titre. Pas de soucis à se faire pour l'instant donc.
Bien que reposant sur un gameplay classique, End of Nations semble disposer de tous les atouts nécessaires pour se démarquer de la concurrence. Un univers persistant et cohérent, des batailles massives et une personnalisation des unités sympa font de ce jeu un titre à surveiller de près. On vous tient au jus dès qu'on a du nouveau.
29 février 2012 à 20h57

Par pattoune

Gribouillé par...

pattoune

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Ours savant

Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.
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