Preview : ShootMania : Storm - PC

ShootMania : Storm - PC
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Nous avons été invité dans les locaux de Nadeo pour assister à une présentation de ShootMania : Storm et tâter un peu de la bête. Bien entendu, on ne s'est pas fait prier pour pour y aller. Et ce fut en plus l'occasion de discuter en profondeur de Maniaplanet qui va passer à sa version 2.0. Voici ce qui ressort de cet après-midi passé dans les locaux du développeur français.
Avant de nous étriper joyeusement sur ShootMania, nous avons eu droit à une présentation en bonne et due forme du titre. Si le nom du jeu dont il est question aujourd'hui vous évoque TrackMania, ce n'est pas un hasard. En plus de leur studio de développement, les deux titres partagent la même philosophie. En effet, comme le jeu de course de Nadeo, le titre garde un gameplay épuré, ce que le rend très intuitif, et propose, comme son ainé, des outils de création de maps. Si ce qui nous a été montré semble déjà très au point et accessible, le représentant du studio nous fait part de limiter l'aspect création dans un premier. Il sera normalement possible de créer des maps dès le départ, mais les studios comptent à plus long terme permettre aux joueurs de créer des modes de jeux et de les partager facilement via Maniaplanet. Mais on en reparlera un peu plus tard.

Ce soir on frag

On va d'abord parler du futur titre du Studio. Comme on l'a déjà dit plus haut, le titre propose un gameplay épuré, dénué de tout artifice. Pas de système de couverture, de douzaine d'armes parmi lesquelles choisir. Ici on combat tous à armes égales, et on va au contact. L'arme de base est un blaster qui se recharge automatiquement. Mais il ne faut pas s'attendre à mitrailler à volonté. En effet, enchaîner 5 tirs suffit à vider votre chargeur, vous laissant sans défense durant les longues secondes qu'il lui faudra pour se recharger. Et la situation est d'autant plus tendue dans ces cas là que deux coups suffisent pour vous mettre au tapis. Le premier détruit votre bouclier alors que le second vous élimine, Et ne comptez sur la régénération automatique de la santé pour vous sauver la mise. Une autre originalité du titre est le saut. Ça parait bizarre dit comme ça, mais le fait de sauter avec le bouton droit de la souris plutôt qu'avec la touche espace en déstabilisera plus d'un. Mais on s'y fait rapidement, même si les vieux réflexes ont tendance à refaire surface à l'occasion. C'est également par ce bouton qu'on sprinte, en le laissant appuyer.

Petit massacre entre amis

On a pu essayer deux modes de jeux : battle et joust. Le premier s'apparente à un capture the flag. Chaque équipe a un ou plusieurs pilones à capturer, la première prenant possession de ceux de l'équipe ennemie remporte la manche. Et la première qui remporte trois rounds remporte le match. Il est à noter qu'il faut deux points d'écart, le match s'arrêtant quoiqu'il arrive lorsqu'une équipe gagne cinq manches. Ces parties on été l'occasion pour nous de découvrir quelques subtilités supplémentaires dans le gameplay. La première, et sans doute la plus intéressante, est la présence de plaques métalliques qui changent votre arme au sein de la map. Tant qu'on reste sur ces dalles, votre blaster est remplacé par un canon à arc électrique tuant vos ennemis en un coup. Mais en contrepartie, il vide votre chargeur en un coup. On a également vu un autre type de plaque permettant de faire des sauts démesurés pour atteindre des zones autrement inaccessibles.

Rendez-vous en tête-à-tête

Le second mode de jeu qu'on a pu essayer est donc le mode joust. Celui-ci oppose deux joueurs qui démarrent la partie sans munitions. Le but du jeu est de toucher l'adversaire quatre fois. Là encore, il faut deux points d'écarts, avec une limite de points fixée à six cette fois-ci. Pour ce faire, il faut tout d'abord aller récupérer des munitions à un des deux poteaux de la map, ce qui vous permettra de vous étriper joyeusement. La petite subtilité, c'est que les munitions ne se régénèrent pas automatiquement et que pour en récupérer, vous êtes obligé de passer d'un poteau à l'autre. De plus , vous avez quoi qu'il arrive un temps limité pour aller d'un poteau à l'autre, sous peine de perdre la confrontation. L'air de rien, ces deux contraintes interdisent le camping et qui fera plaisir à nombre de joueurs. Cela donne au final des matchs nerveux et rapides.

Le monde selon Nadeo

Tout comme son modèle, ShootMania s'intègre au projet Maniaplanet, qui se présente comme une application permettant de lancer divers jeux de Nadeo, même si seul TrackMania2: Canyon en fait partie pour l'instant. Mais ce serait très réducteur de résumer ce projet de la sorte, car il a également vocation à consolider et agrandir une communauté déjà bien installée. Il propose à ce titre tout un tas de fonctions typiques des réseaux sociaux pour permettre aux joueurs de créer des évènements, d'enregistrer leur serveurs favoris et de partager leur créations. La version 2.0 marque également l'arrivée d'une monnaie virtuelle qui permettra aux internautes d'acheter des espaces pub pour promouvoir leurs créations, ou à créer des médailles à usage unique pouvant servir de prix à des championnat créés par la communauté. Il sera possible de gagner des planets (car tel est le nom de cette monnaie) de différentes manières. On en gagnera ainsi à chaque connexion aux serveurs de Nadeo ou en vendant des créations.
Nadeo s'étant spécialisé dans le jeu de course depuis plusieurs années, acquérant au passage une solide réputation dans le domaine, on était en droit de se demander à quoi pourrait ressembler un shooter développé par leur soin, et peut-être même de s'inquièter. Mais une fois le soft en main, tous les doutes s'effacent pour laisser place au plaisir de jeu et à la frénésie de l'action. Proposant un gameplay épuré d'une précision redoutable, ShootMania devrait, sauf accident pouvoir séduire un large public, qu'il soit habitué du genre ou pas. De plus, les outils de création inclus dans le titre devraient lui confèrer une durée de vie virtuellement infinie. Un titre à suivre de près donc.
27 février 2012 à 18h33

Par pattoune

Gribouillé par...

pattoune

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Ours savant

Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.
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