Test : Deus Ex : Invisible War - PC

Deus Ex : Invisible War - PC

Deus Ex : Invisible War - PC

Genre : FPS/RPG Futuriste

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Haha mes enfants, voilà Deus Ex 2. Un certain sentiment d'excitation titille probablement les personnes qui ont joué au premier opus, puisque ce dernier entre au panthéon des jeux qui ont marqué leur temps de par leurs concepts inédits. Peut-on réussir le même coup de maître quelques années plus tard? Voici l'article qui tente de répondre à ces questions existentielles !
Pour les incultes (oups pardon, le mot m'a échappé), on incarnait dans Deus Ex premier du nom un agent nano-modifié dernière génération, qui disposait d'une multitude de technologies internes qui auraient fait pâlir l'inspecteur gadget. On pouvait dans le cours du jeu se faire installer diverses augmentations super utiles (régénération, camouflage, force surhumaine, poumons amphibiens, ...) pour faire la peau aux pas beaux. Il s'agissait également d'un subtil mélange de FPS et de RPG, puisqu'on pouvait améliorer diverses compétences au cours du jeu telles que la nage, le snipe, le hacking, afin de façonner son personnage tel qu'on l'imaginait. Enfin et surtout, ce jeu apportait l'immense innovation de ne pas imposer un scénario linéaire, mais de permettre à tout moment de faire des trucs de dingue, comme buter un supérieur car on se rend soudain compte que l'organisation pour laquelle on bosse est une escroquerie. D'habitude ce genre de personnage a un bouclier infini, mais là nan, on le bute vraiment, et le scénario s'adapte immédiatement, prenant en compte votre acte. Ou alors vous pouviez obéir sagement comme un petit mouton, et la suite se serait déroulée autrement. Au final, il était possible de terminer le jeu deux fois (cinq pour ma part) de façons radicalement différentes. Quel coup de génie.

La suite de l'aventure

Deus Ex: Invisible War reprend l'histoire 20 ans après la fin de son prédécesseur. Les nanotechnologies sont toujours d'actualité, et l'ordre mondial n'est toujours pas rétabli. C'est dans cet univers de science fiction très prenant, avec juste ce qu'il faut d'apocalyptisme et de conspiration, que vous devrez évoluer. Encore une fois, l'ambiance est très prenante et la modélisation suffisamment bonne pour s'immerger totalement. Les lieux sont globalement assez petits et renfermés ce qui renforce encore l'ambiance ... Ah, on m'annonce à l'oreillette que les lieux ont été créés petits pour satisfaire les exigences techniques de la Xbox. C'est pas vrai, Micro$oft viendra m'emmerder même aux confins de la Transylvanie.

Où qu'elles sont mes compétences?

Enfer et damnation, on a fait sauter les compétences. C'était pourtant une quête de tous les instants pour dénicher le moindre petit point de compétence, et quelle jouissance au moment de distribuer ces points sur les nouvelles capacités, afin de customiser son héros. Mais d'un large revers de la main, voilà qu'on balaie cet aspect du jeu. Urgh, je souffre. Enfin bon, ce n'est qu'un aspect. En effet les nanotechnologies reviennent elles en force, avec encore plus de truc chelou à se faire implanter à divers endroits du corps (rooooh mais non pas là, bande de pervers!). Leur importance sera également amplifiée afin qu'elles intègrent entièrement le gameplay (il était tout à fait possible de finir le 1 sans les nanotechnologies). On aura droit aux classiques muscles améliorés pour décrocher des mandales qui font l'effet d'un choc frontal avec une locomotive, au drone nécrophage qui transforme les cadavres en énergie, de la lampe torche incorporée dans les globes oculaires (on m'annonce à l'oreillette qu'il ne s’agit pas d'une lampe torche mais d'un éclairage LCD. Tant pis).

Encore plus de choix

La force du jeu, c'est encore le choix dans le scénario. Si dans le premier opus vous suiviez une trame principale en modelant le scénario autour, dans 'Invisible War' vous pourrez modeler presque tout le scénario comme vous l'entendez. Enfin, bien sur il y a un début et une fin, et des points de passage, mais vous disposez du choix de faire ou ne pas faire une mission, et de vous intégrer dans l'une ou l'autre des quatre factions présentes. Ca n'est pas le coup de bluff qu'avait fait son prédécesseur, mais Invisible War prolonge avec une certaine réussite ce concept malgré tout.
Pour ce qui est du déroulement du jeu, vous ne serez pas dépaysés. Vous pourrez toujours choisir de vous la jouer à la Rambo en entrant par la porte de devant avec un fusil plasma, ou de passer par le système d'aération. Hacking de tourelles, parties de cache-cache entre les caisses, récupération d'informations un peu partout, ainsi que tous les aspects qui avaient fait le succès du 1 seront au rendez-vous. Enjoy =)
Sans aucun doute la suite du 1. S'il n'apporte pas la même révolution que son prédecesseur comme on l'annonçait, il prolonge son gameplay unique de façon fort intéressante. Ne ratez pas !
19 janvier 2004 à 21h41

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Points positifs

  • Scénario peu scripté
  • STR/RPG

Points négatifs

  • Moins révolutionnaire que le premier...
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