Deponia, c'est un jeu d'aventure point & click dans la plus fidèle tradition des
LucasArts. La série a été développée par le studio allemand
Daedalic. Ce studio relativement jeune (créé en 2007) est à l'origine de nombreux point & click ayant surtout cartonné en Allemagne, mais a aussi édité quelques jeux, comme le très sympa
Botanicula... et
Derrick (ça ne s'invente pas !). Un coup d'oeil sur leur
site officiel vous permettra de constater que les p'tits gars sont loin de chômer et enchaînent les titres !
La série des
Deponia s'est démarquée par son sens de l'humour déjanté et des graphismes cartoon bien foutus. Vous incarnez Rufus, un mec vivant sur la planète Deponia, qui est en fait une sorte de planète poubelle, et vous rêvez d'habiter sur Elysium, une planète géniale où vivent les gens huppés, et où tout le monde il est beau et gentil. Goal, une nana super sympa et habitante d'Elysium, vous file un coup de main pour rejoindre ce monde merveilleux, mais à chaque épisode, la tentative tourne mal et vous vous retrouvez embarqué dans des aventures abracadabrantesques.
Dans ce dernier opus, Rufus a déconné et a fini par perdre la trace de Goal. Qu'à cela ne tienne, il décide de la cloner, mais comme il n'avait pas assez de matière pour arriver à ses fins, il n'arrive à obtenir qu'un bébé, ce qui freine sa progression. L'histoire s'annonce donc toujours aussi invraisemblable, et c'est tant mieux !
Dans la démo que l'on nous a montré à l'E3, l'aventure était déjà entamée, et on ne sait pas pourquoi, mais Rufus est lui aussi cloné en 2 exemplaires. A la manière des deux premiers volets, vous devrez switcher entre les 3 héros (les deux clones et le Rufus original, donc), un peu à la manière de
Day of the Tentacle. Vous pouvez aussi vous faire passer des objets entre chaque perso, si vous les déposez à certains endroits bien définis. Les mécanismes du jeu sont similaires aux précédents épisodes : l'interface vous permet de repérer immédiatement les interactions possibles avec le décor, et vous devrez résoudre des énigmes bien tordues. A la manière des jeux
LucasArts, Rufus n'a pas peur de mettre le souk autour de lui pour arriver à ses fins, et à exploiter les autres personnages, mais l'ensemble reste gentil et l'humour bon enfant.