109 Mo. C’est le poids que fait
Risk of Rain sur mon disque dur. Dans le monde du travail les gens s’amusent à calculer leur salaire par rapport au temps passé à travailler afin de connaitre leur réel profit. Nous, on va s’amuser à calculer le nombre d’heures passées sur
Risk of Rain par rapport au poids du jeu. Vous allez voir c’est complètement fou. Comptez une vingtaine d’heures pour 60 % d’accomplissement. Vous comprenez ?
Au fond, ce n’est pas étonnant sachant que c’est un Rogue Like. Entendez par là que le jeu ne propose pas de vies ni de continues. Vous mourrez, vous recommencez à zéro. De même, généralement sur ce type de jeu, la difficulté est élevée. Comptez une quinzaine de minutes pour vos premières parties tant il est facile de mourir. Pour finir le jeu il faudra compter une bonne heure et demi.
Héro un jour, héro... un jour
Risk of Rain se présente comme un jeu de plateforme 2D, en pixel art. Le but est de parcourir le niveau afin de trouver un téléporteur pour l’activer, survivre pendant un temps défini, les monstres apparaissant aléatoirement dans tout le niveau, et de nettoyer le niveau une fois le temps écoulé avant de pouvoir partir pour le prochain niveau. Ah oui, j’ai failli oublier de préciser qu'il faut dans la foulée pulvériser un boss qui fait parfois cent fois votre taille.
Pour survivre dans ce bordel sans nom il vous faudra récolter des bonus qui vous octroieront divers effets bénéfiques allant d’une vitesse de frappe plus rapide, à des drones qui vous soigneront en passant par une défense accrue, etc. Vous gagnerez également des niveaux avec les points d'expérience accumulés en tuant les ennemis. Les bonus étant aléatoires, durant certaines parties vous pourrez devenir indestructible (autant dire que si vous mourrez et donc perdez votre personnage vous serez bien vert) et d’autres parties vous aurez le héros le plus faiblard de la terre.
Rapidité vs Rigidité
Le jeu possède toutefois un concept simple, original et extrêmement efficace. Toutes les cinq minutes, le niveau de difficulté augmente. Et il peut augmenter beaucoup. On commence en Very Easy, on monte jusqu’à Hard puis on continue en passant par des "Impossible", "I see You" ou encore le niveau "Hahahaha". En parallèle, plus vous tuez d’ennemis, plus vous recevrez de l'expérience et de l’or que vous pourrez utiliser pour acheter des bonus pour renforcer votre personnage. Il vous faudra donc gérer votre rapidité pour ne pas rendre le jeu trop difficile mais aussi l'exploration des niveaux (et donc perte de temps) pour trouver les bornes à bonus et y dépenser votre argent afin de vous renforcer. Car à la fin d’un niveau, tout votre argent est transformé en points d'expérience, vous faisant commencer le niveau suivant complètement à poil.
Une pluie de contenu !
Si au début du jeu on ne peut choisir qu’un seul personnage, plus d’une dizaine de persos seront jouables une fois débloqués, tous avec leur particularité. Chaque personnage, en plus de bonus de stat différents, possède 4 attaques avec un cool down pour trois d’entre elles. Il vous faudra donc apprendre à maîtriser votre avatar en jonglant entre les différentes attaques efficacement si vous voulez pouvoir arriver au terme de l’aventure. Si vous n'en avez pas assez il y a toujours le mode difficile mais il est déconseillé de le faire sans avoir fini normalement le jeu avant.
Il vous faudra aussi trouver tous les bonus du jeu et récupérer les notes de chaque ennemi rencontré si vous voulez espérer finir le jeu à 100%. Tout ça, accompagné de la magnifique bande-originale faite par Chris Christodoulou qui nous a pondu là une vraie merveille.