Preview : World of Speed - PC

World of Speed - PC

World of Speed - PC

Genre : Courses massivement multijoueurs

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Si les britanniques de Slightly Mad Studio font beaucoup parler d'eux avec le très prometteur Project CARS, il ne faut pas oublier qu'ils ont un autre titre dans les tuyaux. Intitulé World of Speed, ce jeu de course était présent à la Games Connection, un événement réservé aux professionnels, organisé en parallèle de la Paris Games Week. Et voici nos impressions.
Oui, un seul et même studio qui sort deux jeux de course à la même période, c'est bizarre. Il y a même de quoi se demander ce qui a pu passer dans la tête des patrons de Slightly Mad Studio pour qu'ils en viennent à penser que c'est une bonne idée. Pourtant, il suffit de jouer cinq minutes aux titres concernés pour se dire que c'est en fait parfaitement logique. Que Project CARS et World of Speed font partie d'un plan machiavélique ayant pour but d'assurer au studio britannique une domination totale et sans partage dans l'univers du jeu de caisses. Car si Project Cars joue à fond sur le registre de la simulation hardcore, World of Speed part dans une direction diamétralement opposée.

Team Racing

World of Speed donne donc dans l'arcade, à la sauce MMO free-to-play qui plus est. Il ne donne cependant pas dans l'action décomplexée comme un Burnout, mais il se veut quand même accessible avant tout. Le jeu lorgne plus du côté d'un Driveclub en terme de conduite, tout en proposant tout de même un peu plus de finesse dans ses contrôles. Sa gestion du boost diffère aussi de ce qui se fait habituellement. Ici, lorsque vous avez vidé votre bonbonne de nitro, c'est fini, pas de rechargement miracle grâce au drift ou à l'aspiration. Le jeu se concentre sur les courses de rue, vous ne trouverez donc pas de prototypes, Formule 1 ou autres voitures de course. La démo présentée proposait une Mini Cooper, une Ford Focus, une Subaru Impreza et une Dodge Challenger. Dans sa version finale, le jeu en comportera entre 50 et 60. Dans World of Speed, les courses n'opposent pas des pilotes, mais des équipes de pilotes. Et le but de ces équipes est de gagner la course.

SANS DECONNER !

Okay, c'était évident. Mais la méthode à employer pour y parvenir l'est beaucoup moins pour un jeu de voiture. Le jeu propose aux joueurs de s'affronter lors de courses aux points, si on peut les nommer comme cela. Votre équipe marquera plus de points si elle truste les premières places, certes. Mais cela ne lui garantira pas la victoire pour autant. En effet, chaque course comporte quatre défis à compléter, ceux-ci étant déterminés aléatoirement, et n'étant pas limités à une portion de circuit, contrairement à ce que fait Driveclub. Il peut par exemple s'agir de négocier à la perfection un certain nombre de virages, de ne pas utiliser la nitro, ou de marquer des points de dépassement. Ce sont ces défis qui déterminent réellement la victoire, et donc la façon d'appréhender les courses. Et cela peut créer des situations assez cocasses, où l'on se retrouve premier avec un défi de dépassement à compléter. En gros, on doit se laisser dépasser pour prendre de l'avance… C'est un putain de changement de paradigme.
Dans l'ombre de son aîné, World of Speed avance tranquillement ses atouts. Avec ses courses courtes et les défis qui les pimentent agréablement, le jeu de Slightly Mad Studios fournit sa dose de fun. Le seul reproche que l'on peut faire au jeu, à l'heure actuelle, est sa conduite, un peu plate. Mais c'est le fan de simulation qui parle. Il y a déjà matière à s'amuser, et c'est le principal. Les deux grosses questions qui restent en suspens sont celles de l'intérêt sur le long terme et du modèle économique.
05 novembre 2014 à 10h29

Par pattoune

Gribouillé par...

pattoune

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Ours savant

Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.
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