Test : End Of Twilight - PC

End Of Twilight - PC

End Of Twilight - PC

Genre : RPG/Action/Aventure

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Le premier jeu de rôle édité par Micro Application est arrivé dans les bacs le 12 février 2002 (donc le test est encore en retard, mais vous devez vous y habituer, à force). Il s'appelle End of Twilight, il devrait plaire à tous et il devrait être facile à prendre en main, tout en étant complexe. Bon, on va vérifier tout ça.
Le jeu met en scène une tribu viking qui vivait tranquillement sur des îles volantes. Toutefois, cette paix était trop belle pour durer et cette pauvre tribu est la victime de conflits entre les dieux. C'est alors que trois héros ont été désignés pour rétablir la paix. Evidemment, vous dirigerez ces trois "volontaires" et vous devrez remplir 16 missions mêlant combats, dialogues et énigmes, le tout dans un jeu de rôle au tour par tour.

Ca n'a pas l'air très original

Dit comme ça, on pense que le jeu n'a pas plus d'un tour dans son sac, mais il n'en est rien. Dès la première mission, on est étonné que les phases d'énigmes ne se limitent pas à trouver un objet caché dans un arbre. Non, non, ici, on doit vraiment user de la stratégie. Evidemment, je ne peux pas vous donner d'exemple, car je vais vous gâcher le plaisir de la découverte, mais les énigmes sont proches de ce que l'on peut trouver dans un jeu d'aventure (les vrais, ceux où il n'y a pas du tout d'action, comme Mystery of The Druids, Gabriel Knights, etc. Je ne parle pas de ces faux jeux d'aventure tels que Tomb Raider 1 où les énigmes se limitent à actionner un levier).
Côté action, là, c'est bien plus classique, car ça reste du tour par tour tout bête, se déroulant en deux parties. Il y a une phase de déplacement (où vous pourrez bouger d'un nombre de cases limité), et une phase d'action où vous pourrez vous battre ou faire une action telle qu'ouvrir une porte. Vous pourrez faire ces deux phases dans l'ordre que vous voulez, et vous n'êtes pas obligé de faire les deux : soit vous affrontez un ennemi et vous partez, soit vous combattez simplement l'adversaire, soit vous marchez, ignorant le monstre qui vous agresse, etc.
Enfin, la partie dialogue aurait pu être tout ce qu'il y a de plus classique : des dialogues très communs à la Baldur's Gate, par exemple, mais non, là aussi, les développeurs ont cherché à rompre cette convention. C'est ainsi que les conversations apparaissent sous forme de phylactères comme dans une bande-dessinée, mais sont également parlés, pour rendre le tout plus vivant. Cela permet de faire "penser" les personnages, et ce procédé rajoute une petite touche d'humour au jeu qui n'a rien pour déplaire.

Côté graphisme

Les jeux de Micro Application proposent souvent de bonnes idées, mais en général, la réalisation technique ne suit pas. C'était le cas de la Vallée des rois, qui proposait plein d'idées, mais dans un jeu de plate-formes en 2D pas très convaincant techniquement. Dans End of Twilight, on note une remarquable amélioration : les décors, en 3D intégrale, sont bien détaillés et il y a beaucoup d'animations (arbres qui bougent au gré du vent entre autres). D'ailleurs, je voudrais décerner une mention spéciale pour l'eau, franchement réussie.
En revanche, il subsiste deux défauts. Le premier concerne les personnages : les développeurs auraient pu adopter un autre look que celui des jouets Playmobil/Lego. C'est laid et ça gâche le style mi-cartoon mi-réaliste des décors. Ensuite, le moteur 3D est assez faible car on note un clipping très accentué et des saccades quand il y a trop de choses à l'écran.
C'est indéniable : End of Twilight possède suffisamment de qualités pour plaire à un grand nombre de joueurs. Cependant, la difficulté reste tout de même assez élevée et la durée de vie est assez courte. Mais pour 19, 95 €, vous aurez un soft de bonne qualité.
11 avril 2002 à 22h00

Par

Points positifs

  • Plein d'idées
  • Décors

Points négatifs

  • Difficulté
  • Assez court
  • Moteur 3D

Gribouillé par...

Monsieur Tomate

Monsieur Tomate

Grand gourou

Depuis la fondation de GameHope en septembre 1999 sous le nom de HardGamers, le taulier du coin n'a cessé d'abuser de son fouet pour faire régner la terreur parmi son équipe. Ingénieur en informatique le jour, tyran impitoyable sur GameHope la nuit, on ne l'arrête jamais et gare à vos fesses si vous vous trouvez au travers de sa route lorsqu'il a en tête un énième plan diabolique, vous risqueriez de boîter le lendemain...
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