Test : Evil Twin - PC

Evil Twin - PC

Evil Twin - PC

Genre : Plate-formes

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Après trois ans de développement, voilà enfin Evil Twin ! Eh oui, le nouveau jeu de plate-forme est sorti, mais il reste à savoir ce qu'il vaut vraiment !
Après Jeckyl & Hyde, sorti il y a 2 mois, on pensait que In Utero s'était calmé question pub, et s'était replongé dans ses pensées pour nous sortir un RTS ou un truc dans le genre. Bah non, paf, ça ne loupe pas, c'est un nouveau jeu de plate-forme (oui, toute plate (totalement débile le nom donné à ce genre)) qui sort du studio de développement.

Design

Fantasmatique, en 1 mot. Après 3 ans de longue attente passés à saliver sur les screens, on peut enfin se déplacer dans ses paysages de rêve. A l'instar d'un certain Alice, notre petit gars, que j'apellerai Boby... Ah bah non, je vais le nommer Cyprien, parce que comme c'est son vrai nom, ça fera tout de suite moins con. Cyprien donc se retrouve à visiter ses rêves, ou un truc dans le genre (pas suivi toute l'intro, c'était l'heure du goûter), et va donc se déplacer dans 76 niveaux tous plus burlesques les uns que les autres. En fait, le design est génial, peaufiné à mort et amélioré par la faculté qu'à notre petit gars Cyprien à se transformer genre Schtroumpf Bleu en Schtroumpf Rouge. Enfin, en fait, plutot du style Dragon Ball Z, vous voyez mieux ? A ce moment-là, ça rigole plus trop, notre pote (bah oui, vaudrait mieux que ça soit notre pote à ce moment) possède alors la faculté de voler, et de lancer pas mal de pouvoirs.

Moteur 3D

Humm, oui, rien n'a voir avec le design même s'il y contribue beaucoup. Le moteur est un peu faible, forcement, après 3 ans de développement. Beaucoup de détails, de bien belles textures, mais si vous vous concentrez sur les images, vous verrez que le peaufinage manque à l'appel : les perso sont assez anguleux, les textures pas toujours super bien raccordées, les animations sont bonnes, mais les modélisations pas très nettes, etc... Bon, là, je pignote (du verbe pignoter, oui), mais bon, j'avais besoin de ce paragraphe parce qu'il fallait que j'écrive sur quelque chose qui me permettait de manger mon croissant (rapporté du goûter) en même temps. Voilà, il est fini, donc on va changer de paragraphe, faites gaffe, le choc risque d'être violent.

Hop, le gameplay

Vous avez tenu le coup? Perso, le croissant est ressorti, heureusement j'avais du Javel+ pour nettoyer l'écran.Le jeu sort sur PC, PS2, DC ; en gros, c'est sûrement pour cela que le moteur est un peu limite. Sinon, le titre se joue entièrement au pad, pour ainsi éviter aux développeurs quelques très dures 5 heures de boulot en plus. Les caméras foirent en fait la majorité du jeu. Elles sont modulables grâce à un bouton qui permet de les faire tourner, mais restent le plus longtemps fixes, style The Longuest Journey. Captez? Le pépin majeur, c'est que le jeu est placé dans la catégorie Action-Plate-forme, en gros, les passages les plus présents style "hop, saut de plate-forme" sont ultra balèzes à reussir, passé un certain niveau. La difficulté qu'apporte ce nouveau petit jeu("hi hi, je vois pas ou je dois sauter, alors on vise, et puis si on se loupe, on rigole bien, alors ça on rigole") nous fait atteindre la limite du supportable, notament à cause des sauvegardes style console, et d'une difficulté assez relevée.

L'univers

8 en tout, 76 niveaux à visiter (pour ceux qui tiendraient jusque-là parce que c'est plus que long), et 1h 30 de dialogue. Les scripts sont honorables, bien foutus voire marrants lorsque Cyprien, ce petit gnome de 10 ans, se met à balancer des séries de gros mots. Oui oui, de vilains gros mots. Les persos rencontrés sont aussi assez folklos, tandis que les musiques et les voix en VF de très bonne qualité se greffent bien à l'ensemble.

Au final

Le jeu n'aurait été pensé que sur PC, il aurait sûrement fait partie de ces perles rares que sont les bons jeux d'aventure (le dernier en date est The Gift, ça nous rajeunit pas). Malheureusement, la volonté d'en faire trop gâche un peu le jeu. Reste que l'ambiance et le background sont superbement retranscrits. Le design sera l'élement clé pour la vente du titre, les développeurs visant sûrement une classe de personnes ne lisant jamais les tests et ne regardant que les derrières de boîtes de jeux. Là, c'est gagné.
Evil Twin est certainement le meilleur jeu de plate-forme auquel un joueur fou ait jamais joué. Un peu cher, mais bien.
18 septembre 2001 à 10h26

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Points positifs

  • Design
  • Univers
  • Original
  • Durée de vie

Points négatifs

  • Caméras qui gâchent la maniablilité
  • Le moteur 3D, limite sur PC
  • Pas de souris (à cause des consoles)
  • Les nerfs peuvent lâcher, n'oubliez pas de garder une copie du CD
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