Preview : Republic : The Revolution - PC

Republic : The Revolution - PC
Partager
Que ferait-on pour accéder au pouvoir ? Mieux vaut rester honnête ou bien tenter la corruption ? Voilà le dilemme que nous propose Republic : The Revolution, un jeu qui nous plonge dans la peau d'un politicien ambitieux, prêt à tout pour réussir aux élections. Le tout baignant dans l'ambiance de la révolution russe. Voilà un soft assez unique en son genre.
Republic...Un jeu assez particulier car il fait parler de lui depuis plus de deux ans, sans avoir jamais été mis en vente. Quelques présences aux salons E3, des screenshots, de brèves informations, et puis hop plus rien pendant six mois. On ne sait pas vraiment ce que fabrique Eidos mais une chose est sûre, le titre souffrira forcément de ces retards incessants. Toujours est-il que son concept innovant en a déjà intéressé plus d'un, et en intéressera certainement encore. Il est donc temps d'analyser ce soft un peu plus en profondeur.

L'univers du jeu

Tout se passe dans la modeste république de Novistrana, fondée peu après le renouveau de la Russie. Comme partout ailleurs, les hommes politiques lassent les habitants avec leurs promesses inachevées. Tout ce qu'il y a de plus banal, en fait. A la différence qu'ici, vous pouvez devenir l'un d'entre eux ! Un défi de taille, puisque l'avenir de Novistrana en dépend. Bref, le joueur commence en tant que simple apprenti, et c'est après des années entières de malversations qu'il parviendra au pouvoir. Oui, un peu de pessimisme vis-à-vis des moyens mis en oeuvre par les joueurs pour accéder au pouvoir suprême ne fait pas de mal, puisqu'il s'agit d'un jeu vidéo et que l'on est libre de faire ce qu'on veut... En restant dans ce sujet là, le jeu proposera des tonnes d'actions possibles, allant du simple tag au véritable attentat. D'autre part, Novistrana comprend deux millions de personnes casées dans 16 villes aux superficies variées. Ce qui paraît impressionnant, c'est que l'ensemble de ces protagonistes est doté d'une personnalité bien à lui. Certains s'opposeront au joueur, d'autres le soutiendront, etc. A noter qu'au départ, vous serez soutenu par un ou deux militants convaincus de votre potentiel. Un quartier général top secret servira de transmission d'informations. Enfin le joueur sera confronté à trois contraintes distinctes : Force, Argent et Influence. L'argent contribuant biensûr à développer l'influence, par le biais de fêtes par exemple. On s'attend vraiment à un nombre incalculable de tactiques à employer.

La réalisation

Republic ne disposera pas de graphismes somptueux, c'est certain. Il faut dire que le soft tarde à sortir, et qu'en deux ans seulement, les graphismes évoluent énormément dans le domaine des jeux PC. Très beau à la diffusion de ses toutes premières screenshots, ils nous paraît désormais assez quelconque. Espérons que le tout tienne quand même la route. Dans tout les cas, le moteur graphique du jeu privilégie le nombre de protagonistes simultanés sur un même écran à la beauté d'ensemble. Cela signifie que le nombre de polygones visualisables en temps réel sera considérable, et il suffit d'observer quelques screenshots pour s'en rendre compte. Au final, c'est plus rassurant qu'étonnant, quand on pense aux deux millions de personnes qui nous attendent ! Voilà pour l'aspect graphique. Côté gameplay, ça semble prometteur également, surtout quand on pense aux futures tactiques à envisager, en fonction des individus que l'on a en face de soi. Corrompre un prêtre, embaucher un assassin, déclencher des émeutes, chaque subtilité suscitera une approche différente. Et c'est bien ça la force du soft : la liberté (presque) totale. La durée de vie s'annonce enfin particulièrement longue, à condition biensûr d'accrocher dès le départ.
Republic est un titre unique et ambitieux, sans aucun doute. Vivre les hauts et les bas de Novistrana par le biais d'un homme politique, avec la multitude de possibilités qui s'offrent au joueur, reste un atout non négligeable. Les graphismes n'ont pas su rattraper complètement le temps perdu, mais semblent tenir la route. Le gameplay aura quant à lui le mérite d'être novateur. L'intérêt du soft demeure bien réel, c'est certain, mais il reste à savoir si Republic trouvera son public.
09 juillet 2003 à 12h40

Par n0nam

Revenir en haut