Test : FIFA 17 - PC

FIFA 17 - PC

FIFA 17 - PC

Genre : Simulation sportive

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Huit ans. Huit ans qu’Electronic Arts impose sa simulation de ballon rond comme référence en la matière. La question quant à sa qualité ne se pose même plus, et à chaque début de saison ce sont des millions de palettes qui s’écoulent comme des Schokobons. Seulement voilà, à trop se croire invincible Don EA a fini par être négligeant. Ses faiblesses désormais apparentes et le mot donné dans la rue, c’est le couteau entre les dents et les yeux rouge sang que son rival lance son coup. Un coup là où ça compte, là où ça fait mal. Et même si le Don se pare de clinquant pour sauver les apparences, ne vous y trompez pas : cette année, la bataille du terrain est bel et bien perdue.

Test effectué à partir d'une version PS4

Un Frostbite pour les tromper tous ?

Après un FIFA 16 somme toute correct mais qui ne réglait pas ses problèmes les plus intrinsèques, sans oublier la pression d’un PES 2016 qui concrétisait un peu plus son retour en forme, Electronic Arts nous l’a faite. Quoi exactement ? Sa promesse de campagne. Au revoir l’Ignite, bonjour Frostbite. Le moteur de Battlefield s’éloigne de l’enfer de la guerre pour des pelouses verdoyantes, et nous promet donc un avenir encore plus radieux pour la franchise. Forcément, le ravalement de façade est la première chose qui saute aux yeux. Moins grossier que son ainé dans ses traits, FIFA 17 affiche un rendu visuel plus fin. Les visages (et notamment la texture de peau) sont bien plus convaincants et gomment l’effet « statue de cire » des éditions précédentes. Les Pogba, Ronaldo et consorts ressortent grands gagnants de ce lifting, mais on continuera de déplorer le traitement des joueurs moins côtés qui parfois nous permet d’assister à un grand écart de belle gueule assez déconcertant. Il suffit de voir comment le penchant polygoné d'Hatem Ben Arfa tire la tronche pour s’en rendre compte. S’il est évident que les modèles des sportifs assènent une bonne claque visuelle, notamment en gros plan, l’éclairage n’est pas en reste. De jour comme de nuit (mais surtout de jour) l’ambiance retranscrite est, il faut bien l’avouer fantastique. Que ce soit à 15h00 en plein cagnard sur un champ de patate contre une obscure équipe de D2 anglaise ou à 21h00 dans un Old Trafford plein à craquer à l’atmosphère rougeâtre, ce FIFA 17 est un régal de chaque instant. Certes de loin les détails apportés par le moteur Frostbite sont moins évident, mais l’enrobage global parle pour lui-même. Encore une fois et comme chaque année, EA augmente cette fidélité visuelle pour nous faire vivre les matchs comme à la TV. Mais une fois le festin digéré par nos rétines, qu’en reste-il, de ce Frostbite ?


Pas grand-chose malheureusement. De la poudre aux yeux et puis plus rien, pouf. It was all a dream. Car si l’on veut regarder les choses en face, on ne parlera pas de transition réussie vers ce nouveau moteur. Ce serait bien trop facile et brosser une fois de trop la franchise dans le sens du gazon. Voilà maintenant quelques années que des failles béantes sont apparues sur le terrain, et qu’elles n’ont toujours pas été résolues. Pire, EA préfère capitaliser sur le succès de sa recette (FUT en tête) et petit à petit s’éloigne de sa politique de reconquête engagée avec l’opus 08. Le football en lui-même est au fil des années délaissé pour des campagnes marketing qui mettent en avant de nouveaux modes et artifices, en lieu et place du gameplay comme il fut un temps le cas. Sans cesse trifouillé pour être fait et défait, il en est devenu schizophrène. Vient alors le temps du constat et de l’interrogation face à un jeu qui n’a pas changé -voire régressé sur certains points- mais qui se targue de sonner la révolution avec un nouveau maillot et des crampons tout schdid’.  
L’aube de l’an 2000


C’était il n’y a pas si longtemps que ça. Une époque où malgré toutes ses ressources, licences, habillage, musiques et j’en passe, FIFA était renié. Renié car sa vérité des terrains n’avait pas grand-chose de juste, trop stéréotypée et pas assez en adéquation avec le football, le vrai. Une réalité qui presque 10 ans après la prise de pouvoir d’Electronic Arts revient pointer le bout de son nez. Pourtant l’arrivée du Frostbite aurait pu (et aurait dû !) être l’occasion parfaite de remettre les choses à plat, pour mieux repartir de l’avant et creuser un nouvel écart avec un Pro Evolution Soccer qui se rapproche beaucoup trop dangereusement de sa forme d’antan. Mais pourquoi changer une recette qui marche, et qui plus est, une recette qui rapporte ?

Fidèle à son habitude de faire pour défaire -et alors que FIFA 16 avait le mérite de proposer un équilibre attaque/défense raisonnable- cette année on repart dans de vieux travers : la priorité est à l’attaque. Encore une fois, il semble qu’EA ait boosté sa version finale malgré des versions previews et une démo au rythme plus posé.
Quoi qu’il en soit, on finit donc par se retrouver avec des attaquants bien trop puissants et pour peu que vous ayez quelques flèches à disposition comme Gareth Bale ou même un Marcus Rashford, les lignes défensives vont tout simplement exploser. La possibilité de faire la différence par une passe en profondeur quelques mètres seulement après la ligne médiane est une probabilité avec laquelle il va falloir composer à chaque rencontre, la faute à des défenses qui ne semblent pas connaitre d’autres stratégies à jouer que le hors-jeu. La technique du tout droit -sur l’aile ou à l’engagement- avec le millionnaire adéquat fait elle aussi toujours autant de ravages. Exploits favorisés par une défense tactique qui a fait son temps et dont les tacles debout demandent une précision et un timing plus chirurgical que jamais, mais aussi par une agilité et des changements de direction dans la course beaucoup plus vifs et tranchants du côté des attaquants. A cela, on ne manque pas de noter des errements divers et variés tels que des défenseurs qui se replacent avec difficulté, des milieux qui fixent le ballon sans intervenir ou encore l’oubli constant des ailiers qu’on laissera volontairement au large pour mener des contres éclairs. A signaler aussi le second pressing avec le CPU, quasiment devenu inutile tant il est laxiste dans ses interventions et récupérations.


Déjà compliquée en l’état, la situation ne fait qu’empirer dès lors que l’on quitte les terrains de l’IA pour affronter un copain ou s’aventurer dans les tuyaux de l’Internet. Surtout sur la partie en ligne. La réactivité à l’écran des actions demandées pose un réel problème, tant la latence suffit à déclencher un effet papillon qui souvent se termine par une escroquerie taille XXL. Notamment avec les têtes, qui pour une raison inconnue se réalisent une fois sur deux en première intention si le joueur ne décide pas de faire un contrôle douteux à la place, ou encore mieux, ne laisse le ballon lui rebondir dessus. Mais là où ça dérape vraiment, c’est lors des phases offensives où beaucoup trop de fois la priorité sera donnée à l’attaquant. Bien placé ou non, les centres deviennent donc d’une létalité absolue si votre défenseur à le malheur d’avoir un adversaire sur ses côtes. Et encore. Même s’il a le champ libre, vous n’êtes pas à l’abri du contrôle direction opposé qui s’incruste pour laisser place à un corner, corner qui donnera lieu à 2 têtes d’affilées du lutin de l’équipe adverse pour trouver la barre avant les filets. Le tout à la 90 ème + 2’. Le genre d’événements qui parachève votre allégeance au côté obscur.


On se met alors à exploiter toutes les failles du jeu. Si la protection de balle et d’espace, désormais manuelle et physique, est devenue fort agréable grâce à la touche L2 (et nous permet enfin de jouer autre chose que la tête sur les ballons aériens pour privilégier un contrôle poitrine), elle est aussi avantagée en phase offensive. Avec un aspect « aimant à ballon », il est trop facile de conserver la balle dans des petits périmètres, ce qui n’aidera pas les défenseurs dans leur cause déjà compromise. Les joueurs à vocation offensive -et j’insiste sur le cas Rashford, tout simplement intenable- n’auront qu’à utiliser cette fonction par petits à-coup pour laisser tout le monde sur place grâce à des appuis supersonic. Les joueurs un peu plus physiques, comme notre Paul Pogba national, bénéficient aussi de ces apports. Si bien que se retrouver avec une stratégie de le mettre sur l’aile avec pour consigne la contre-attaque pendant la première mi-temps, lorsqu’il est le plus frais, n’est pas insensée. Souvent lancé dans la profondeur il suffit de le faire courir tout droit le long de la ligne, avec une ou deux pressions sur L2 pour remporter le duel physique sur les joueurs qui tentent de l’intercepter (ils sont alors déportés sur un à deux mètres, ce qui laisse le joueur creuser l’écart dans son échappée), puis de finir sur un centre bien appliqué où comme vous le savez la priorité est donnée à l’attaque sur les têtes. La suite on la connait. Ce n’est pas très crédible comparé à son rôle de milieu défensif réel, mais ça marche et suffit à démontrer tout le côté bancal du gameplay. Et puis on en parle de ce curseur de sélection toujours cassé jusqu’à la moelle ? Non ? Non.
Ces écarts attestent d’une réalité du terrain aux antipodes du football moderne, et qui nous poussent toujours à exploiter ces satanés non-sens, ce côté obscur propre au jeu, pour faire la différence en lieu et place d’un véritable football construit et réfléchit. D’ailleurs on réalise très vite qu’il faudra oublier la construction à cause d’un système de passes qui se révèle au final bien trop rigide (les nouvelles passes millimétrées ne font que rarement la différence), et dont les carences dans leur précision finiront toujours par vous trahir, ce qui vous expose aux problématiques de contres Mach 10 et du tableau peint un peu plus haut. Frustrant.


Pour combler le tout, la refonte apportée aux phases de coups de pied arrêtés et pénaltys était loin d’être indispensable. Les corners se tirent maintenant via une cible dans la surface de réparation adverse, flottante qui plus est, et la longueur de pression sur le bouton de centre détermine si l’offrande sera tendue ou lobée. Pas vraiment convaincante, cette méthode donne l’impression d’une certaine imprécision et fait déjà débat. Les coups francs et penaltys quant à eux nous permettent de placer le tireur où bon nous semble grâce au stick droit. Si vous voulez tenter un extérieur à la Quaresma, c’est possible. Et si l’apport aux CF peut-être un plus, même si concrètement le ressenti quant à la précision des frappes est plus aléatoire que par le passé, les penaltys sont un désastre. Il vous faut contrôler votre course d’élan avec le stick gauche sans oublier de gérer la direction de votre tir avec le même stick, dans le même laps de temps, puis de charger votre chouquette un peu au pifomètre puisque la puissance accordée décide de l’envol ou non du cuir. Au final on se retrouve donc avec des changements qui n’étaient pas nécessaires alors que les véritables secteurs de jeu dans le besoin, eux, continuent de creuser leur trou. 
On finit cet arc du pointage de doigt avec quelques mentions supplémentaires, l’une concerne les frappes qui sont toujours trop peu sereines et ne manquent pas de continuer à se dévisser alors que votre attaquant est dans de parfaites conditions (toutefois cette année les enroulés font très mal), l’autre est à propos des gardiens qui font toujours le boulot mais qui s’effacent encore sur les mines lointaines, et la dernière est pour notre cher Pierre Ménès aux commentaires. Nouveau duo de ce FIFA avec son compère Hervé Mathoux, on regrette que Pierrot soit un peu trop effacé dans ses interventions, en plus d’adopter un ton blasé qui peine à convaincre. Le changement est bienvenu, mais on espère que les prochaines éditions étofferont la relation des deux journalistes, trop sage pour cette première sortie.


Un sauveur nommé Hunter

Malgré tous ces désagréments il reste difficile de totalement bouder ce FIFA 17. Premièrement parce qu’il n’y a pas plus complet en la matière sur le marché. Que ce soit l’incontournable mode Saisons en ligne (qui bénéficie de nouvelles cinématiques lorsqu’un titre de division est remporté), le mode carrière raffiné avec des objectifs basés sur les critères du football moderne comme le rayonnement de la marque, Ultimate Team qui a toujours les faveurs d’EA avec de nouvelles fonctionnalités à l’instar de FUT Champions, qui vous permet d’amasser des récompenses dans le jeu mais aussi hors-jeu, les jeux techniques désormais jouables à deux (!), une pléthore de licences et habillages officiels comme cette Premier League plus vraie que nature et ses entraineurs désormais de la fête, ou encore cette bande-son toujours au point, Electronic Arts sait soigner son offre. Mais le véritable point culminant de FIFA 17 réside dans les péripéties du jeune Alex Hunter, aventure rêvée par la plupart d’entre nous après avoir vu ce qu’un NBA 2K pouvait proposer dans le même registre.


S'il s’agit d’un premier jet et qu’on reste bien loin de ce qu'il se fait du côté du ballon orange, force est de reconnaître qu’EA réussi son coup. Dans son fondement l’Aventure (c’est son petit nom) propose des mécaniques simples : des cinématiques entrecoupent les phases d’entrainement et de match pour faire progresser l’histoire, et régulièrement est donnée l’occasion au joueur d’orienter le comportement d’Alex via un système de dialogue composé de trois choix : l’arrogance, la modestie et la neutralité. Que ce soit dans les vestiaires, lors d’une interview d’après-match, face à son entraineur ou ses coéquipiers, les réponses que vous donnerez influeront sur le comportement de votre entourage et d’Alex. Certains réagiront mieux à votre modestie, alors que d’autres aimeront votre arrogance. Si ces choix ne changeront pas le fil conducteur d’un scénario déjà tracé, être modeste vous gardera dans les petits papiers de l’entraineur, ce qui a pour unique but d’aider à votre titularisation si nécessaire. Les décisions plus arrogantes quant à elles vous feront gagner plus de followers et donc de notoriété, ce qui permet d’aboutir sur plus de pépètes grâce aux contrats publicitaires. En dehors de tout ça la marge de manœuvre s'avère minime hors-terrain, mais on se laisse volontiers porter par une histoire qui nous fait passer par tous les obstacles qu’un footballeur peut rencontrer lors de sa carrière, quitte à parfois pencher vers le cliché. Rien de dommageable toutefois, après tout nous ne sommes pas face à un thriller et ses multiples rebondissements, et on se prend vite d’affection pour le petit Hunter qu’on aidera corps et âme à atteindre les sommets de la gloire.


Flexible manette en main (il vous est possible de choisir d’incarner soit Hunter soit l’équipe), l’Aventure propose également une très bonne durée de vie et dure toute une saison. Une saison qui vous force sans cesse à gagner et conserver votre place, que ce soit lors des entrainements pour augmenter vos capacités et intégrer l’équipe titulaire, ou lors des matchs avec ses responsabilités à assumer. Au fur et à mesure que vous progressez, vous gagnez des points de compétences pour améliorer plusieurs caractéristiques spécifiques telles que disposer d’un second souffle pour les fins de matchs, ou encore améliorer ses qualités de contrôles, passes et consorts. De quoi muscler son jeu et être plus tranchant en attaque (vous pouvez choisir votre poste de prédilection mais uniquement à caractère offensif). On note aussi les bonnes prises d’espaces de vos coéquipiers -une récurrence dans ce FIFA 17- qui vous offrent toujours des solutions vers l’avant, et qui ne manquent pas de surprendre à trouver le chemin des buts sur nos offrandes. En dépit de quelques irrégularités, leur IA est souvent raccord avec la direction que l’on veut donner au jeu. On regrette juste un système de notation des performances parfois à l’ouest, ou des défenses qui s’ouvrent un peu trop de manière suspecte même dans les difficultés les plus élevées. Mais s’il ne fallait choisir qu’une seule et unique force de la simulation d’EA cette année, c’est assurément Alex Hunter.

Que dire ? A osciller bien trop souvent entre le chaud et le froid, ce FIFA 17 peine à convaincre là où on attend une simulation de football digne de ce nom : sur le terrain. L’énorme éventail de possibilités se fait piétiner sous ses propres crampons, la faute à un gameplay officiellement devenu schizophrène et qui pousse à l’utilisation des mêmes techniques, pour un résultat qui n’a malheureusement plus grand-chose à voir avec le football d’aujourd’hui. Les « tout droit » ont encore de beaux jours devant eux et rendent toute tentative de construction inutile, la faute à une attaque bien trop favorisée et à des errements de gameplay encore une fois non corrigés. Le tout sans oublier ces scripts qui continuent d’influer sur les rencontres en arrière-plan, n’ayant que faire du joueur qui tient la manette au profit d’un spectacle à faire tourner coûte que coûte. Avec un enrobage qui surclasse la concurrence et un mode Aventure qui vaut carrément le détour -ce qui contente déjà plus d’un joueur- la question qui se pose est la suivante : s’il y a à peine dix ans on sanctionnait FIFA pour l’insuffisance de son gameplay malgré la force de ses artifices, qu’est-ce qui nous empêche de le faire aujourd’hui ? Carton jaune, et le rouge guette.
28 septembre 2016 à 14h20

Par

Points positifs

  • Un mode Aventure à la rescousse
  • Une fidélité visuelle et une ambiance au top
  • Pléthore de modes, de quoi être occupé toute l’année
  • La meilleure physique de balle de la série ?
  • Des attaquants qui prennent bien les espaces…

Points négatifs

  • … pour une attaque bien trop favorisée et une défense aux abois
  • Un gameplay schizophrène, qui cette année perd définitivement la bataille face à PES
  • Les changements apportés aux phases de coups de pied arrêtés
  • On ne peut faire confiance aux frappes, même dans les meilleures conditions
  • Le Frostbite, qui en dépit de son apport visuel est une belle poudre aux yeux lorsqu’il faut s’attarder sur le fond
  • Pierre Ménès trop en retrait dans ses commentaires
  • La tangente que commence à prendre la série sur le terrain, qui interpelle sur la possible fin d’un règne

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