Test : Moto Racer 3 - PC

Moto Racer 3 - PC

Moto Racer 3 - PC

Genre : Course à dos de moto

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Delphine Software nous a éblouis avec le premier Moto Racer, un soft qui gérait les cartes 3D et des décors de 500 polygones ! Le troisième Moto Racer est déjà sorti depuis un moment sur PSOne, mais il a été amelioré pour son passage sur PC.
Sur le périph' des grands Boulevards, j'aime à foncer dans les petites rues parisiennes en slalommant entre les piétons québecois et amerloques. Avec mon Harley, j'aime aussi aller faire du cross avec mes potes qui prennent pour l'occasion leur superbes tenues de pécheurs, et... Bon, d'accord, j'ai jamais touché à une moto, et je préfère la trotinette. J'avoue préférer la voiture ('suis qu'un minable), et en fait, je suis surtout un gros joueur qui ne fout rien toute la journée. Aucun rapport avec la moto donc, mais avouez que Moto Racer 3 reste un jeu PC. Une bonne raison tout de même por en faire un test, non ?
Moto Racer premier du nom nous en avait mis plein les mirettes en 96 (ou dans ces eaux). Le 2, paru en 97, avait été un peu banni des hit-parade. Pour avoir joué aux deux (et maintenant aux trois), je dois avouer qu'en dehors de murs invisibles un peu iréels, le 2 m'avait bien fait marrer. Je l'avais même fini (en une après midi, pas très long, c'est peut-être pour ça que je l'ai terminé). Bon, c'est vrai qu'à l'époque je débutais, et depuis j'en ai vu des vertes et des pas mûres, mais en 97, il s'agissait d'une bonne alternative à Motocross Madness (que j'avais aussi terminé, oui oui). Moto Racer 3 paraît pour le grand brassage de Noël (d'ailleurs, les Français ont augmenté leur dépenses de Noël 2001 de 60% par rapport à 2000. Interessant, non ???), et évite les bévues commises par second (qui n'avait rien apporté au genre). A voir si le nouvel arrivage d'erreurs ne sera pas trop imposant.

Pas vraiment une suite

Moto Racer 2 avait repris le flambeau de la série juste là ou ce dernier s'était arrêté (expression sans sens réel, j'aime bien). Pourtant, ce troisième opus s'éloigne bien des deux épreuves auxquelles ont participé les jolies têtes blondes que nous étions (évitons de dévoiler à quoi nous ressemblons maintenant, voulez-vous ?). Le Motocross et Superbike sont toujours des modes de jeu présents (et certainement les plus aboutis), mais trois petits pôtes viennent compléter le tableau. D'ailleurs, d'autres développeurs ont décidé d'approfondir ces deux disciplines avec Superbike 2001 et Motocross Madness 2. Trafic, Freestyle et Trial seront maintenant de la partie. Une fois les commandes assimilées et la course, s'il y a bien un point sur lequel personne ne viendra rechigner, c'est en ce qui concerne le fun des premières courses. Qu'il s'agisse de se battre en duel en mode Traffic (sur les Bords de la Seine), ou passer des tonnes d'ordures mécaniques grâce à votre bicross motorisé (on appelle ça une moto) en mode Trial, la diversité est au rendez-vous. Malheureusement, de nombreuses erreurs de gameplay ou d'ordre technique viennent entacher chaque épreuves.

Une petite parenthèse

Avant de poursuivre notre passionnant récit, intéressons-nous aux nouvelles épreuves. Le mode freestyle permet de faire des figures, mais attention, il n'a rien à voir avec celui de Motocross Madness 2 car ici, vous êtes en salle. Le mode Traffic vous permet de slalomer entre les voitures et ressemble à Burnout sur PS2, sauf qu'ici, vous êtes sur une moto. D'ailleurs, les voitures sont assez moches, peu variées et surtout ont un comportement bizarre, car elles changent très souvent de file et prennent les virages à 100 à l'heure. Enfin, le mode Trial est excellent car vous devez franchir des obstacles avec une moto spéciale. Vous pouvez sautiller sur place, changer l'angle de la caméra et vous devrez arriver au bout du circuit le plus rapidement possible. Quelques checkpoints sont placés ici et là et lorsque vous en franchissez un et que vous vous arrêtez, votre position est sauvegardée. Si vous tombez, vous repartirez de là.
Et puis avant de refermer la parenthèse, parlons des circuits à déverrouiller. A chaque fois que vous faites une course en mode Compétition, vous gagnez des points si vous réalisez des prouesses (genre terminer dans les trois premiers dans une course) et avec ces points, vous pouvez acheter des circuits et des nouvelles motos. Ce système a un inconvénient : on a rapidement tous les circuits, mais l'avantage, c'est qu'on peut déverrouiller tous les circuits de sa discipline préféré très rapidement.

Les erreurs

Pour ceux qui ont déjà joué aux précédents épisodes, citons ces murs invisibles toujours aussi insistants qui, en mode cross, remettent le joueur sur la piste s'il est porté par un saut vers l'extérieur. Moins embêtant mais pas très convaincant, les figures du mode freestyle n'ont rien de vraiment passionnant. Le reste est purement technique, avec des voitures qui apparaissent dans un énorme effet de pop-up à 5 mètres de votre moto, tandis que vos commandes doivent systematiquement être réajustées au début de la première course quand vous lancez le jeu (aucun raccourci n'existe dans le menu). Deux points plus importants viennent enfin ternir l'ensemble. Le jeu tourne uniquement en 800x600, et nécessite pourtant une bécane de l'ordre du GHz (avec un équipement dépassant la Voodoo, pas de vilaines blagues) sera nécessaire pour mettre les textures en haute qualité. Au niveau du jeu, c'est la durée de vie qui pêche à cause du nombre de circuits réduits à 3 pour chaque épreuve. Euh, sur ce point, soyez rassurés, les développeurs ont promis de lancer de nombreux patchs pour augmenter le potentiel du jeu (le plus important étant de la faire sortir pour les Fêtes). N'empêche que je me suis senti violé dans mon intimité que je liais avec ma boîte de Moto Racer 3...

Il est tant d'aller au dodo les gars

Moto Racer 3 est un jeu à acheter. Pas de surprise quant aux qualités du titre (on voyait le potentiel), mais une petite déception à l'arrivée. Les développeurs ont vu grand, et les modes de jeu sont d'ailleurs bien achevés. Chacun d'entre eux possède ses propres particularités (commandes, maîtrise de la moto, IA adverse...), mais chacun se révèle jouable et agréable. Malheureusement, c'est sur la finition technique que le jeu pêche. Malgré un gameplay parfait, de nombreux petits défauts éloigne ce jeu du titre révé. Encore une chance que la concurrence soit maintenant au point mort.
Un jeu à acheter, mais en ayant conscience qu'il deviendra rentable dans 2-3 mois, après la sortie de nombreuses courses et de patches. Pourquoi ne pas attendre cinq mois, en esperant que le jeu passe rapidement dans la catégorie budget ?
26 décembre 2001 à 23h00

Par

Points positifs

  • Rendu magnifique
  • Effet de lumière, etc.
  • Un Gameplay bien rôdé

Points négatifs

  • Grosse bécane
  • La resolution unique
  • Le pop-up en mode Traffic
  • Avoir tout fait pour le finir à Nöel (vive le marketing !)
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