Test : World Racing 2 - PC

World Racing 2 - PC

World Racing 2 - PC

Genre : Course de Volkswagens

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Les jeux de course, vous savez ce que j’en pense. Ah non, pas forcément. En fait, j’aime bien les jeux de course, histoire de se changer les idées. Mais lorsque World Racing 2 est tombé entre mes mains grasses (les femmes flics adorent ça !), je me suis dit que finalement les jeux de course, c’est pas trop ma tasse de thé.
On reconnaît facilement la touche personnelle des développeurs de la série des World Racing. Si vous remarquez bien, les principales voitures qui font figure sont les voitures allemandes. Des Volkswagen (de « volks » le peuple et de « wagen » la bagnole), des Mercedes ancienne ou nouvelle génération, peu importe, la marque allemande domine. On trouvera également d’autres marques comme les Alfa Romeo ou encore les Skoda mais ça reste tout de même assez rare. On se rappelle alors que la difficulté principale du premier volet de World Racing était que le jeu ne regroupait qu’une seule marque de voiture, Mercedes. Cette année, il se trouve que les licences sont légèrement plus nombreuses, mais difficile de séduire le fanas de Need For Speed ou autre Gran Turismo avec si peu.

Let’s talk about…

Pas plus tard qu’hier, je pensais que TDK ne fabriquaient plus que des VHS, mais finalement je m’étais trompé. Ils font bien plus : ils développent des jeux. Et avec un concept très nouveau en plus, qu’on n’a jamais vu nulle part ailleurs : des jeux de course avec des voitures vieilles ou neuves en plein trafic urbain de quoi vous donner des frissons, avec un système de carrière et tout. Mais pourquoi les autres n’y ont pas pensé avant ? Bref, dès le départ l’histoire de World Racing 2 je ne la sens pas. Mais passons, peut-être que le jeu sera à la hauteur après tout. Première course, il s’agit des courses d’essai, où vous apprenez à manier le bolide qui est entre vos petits doigts. On passe quelques courses de test en plus et puis nous voilà partis pour faire carrière en tant que pilote automobile. Attention les enfants, ça va craquer du slip !
Le jeu se veut comme un jeu d’arcade pur et il l’est. Déjà, tous ceux qui cherchent de la simulation là-dedans, vous sortez et fissa. Au clavier comme au paddle, la prise en main est quasi-immédiate. Forcément, qui dit jeu d’arcade, dit jeu où la gestion importe peu, ou même pas du tout. Pas de voiture personnalisée, pas de garage, pas de pièces de moteurs, rien. On vous offre une voiture, vous remportez la victoire, vous gagnez des pépètes et vous recommencez, jusqu’à faire et refaire tous les circuits et piloter tous les véhicules licenciés. A force, c’est super lourd et les graphismes n’aident pas. Détail amusant : vous avez des touches attribuées aux clignotants. Mais à quoi peuvent-ils bien servir dans un jeu de course, arcade qui plus est ?

Les voitures ne roulent pas

Les graphismes importeraient peu si la créativité était au rendez-vous. Ce qui n’est bien sûr pas le cas dans World Racing 2. Ce jeu n’apporte rien de plus au genre, ne serait-ce qu’un insignifiant mode novateur. Le jeu se contente de reprendre ce qui a fait le succès des Need for Speed Underground en apportant quelques touches personnelles. Et quelles touches ! Les graphismes ne sont bien évidemment pas à la hauteur, même si ce n’est pas le jeu le plus moche que j’ai eu à tester. Il y a même quelques fois des petites surprises agréables, comme la dégradation de la voiture par exemple. La peinture se raye, la tôle se froisse et c’est tout de même assez réaliste. Cela ne va pas pour autant vous faire ralentir ou abandonner dans votre course. C’est juste l’apparence qui change, le comportement du bolide reste strictement le même. D’ailleurs en parlant de vitesse, que vous preniez une Skoda Octavia ou une Mercedes, vous aurez le même genre de véhicule. Seule la forme change, mais ce qu’il y a en-dessous du capot, apparemment, on s’en balance comme de son premier Pampers. Du coup, pour arriver à doubler quelqu’un, il faut impérativement trouver une astuce miracle ou attendre que l’IA heurte un obstacle, sinon vous ne risquerez pas de le rattraper.

Elles marchent !

Concentrons-nous sur des petits détails de rien du tout, mais qui m’ont fait pisser de rire (bien entendu, je n’ai toujours pas nettoyé la flaque qui demeure encore et toujours sous mon bureau !). Vous avez certainement dû voir au moins une fois dans votre vie un dessin de Walt Disney et particulièrement notre cher ami Mickey. Dans ces dessins, il arrive très souvent que les voitures aient des yeux à la place des phares, le pare-choc en guise de bouche et les roues faisant office de pieds (ND Tomate : je te donne le mot que tu cherchais : personnification). Dans World Racing 2, c’est pareil ! Non, n’abusons tout de même pas, vous ne verrez pas une gueule se dessiner à l’avant d’une voiture. Mais dans le trafic qui se présente à vous - loin de ressembler à celui de Burnout - on rencontre malgré tout quelques véhicules. La programmation de ces derniers semble tellement foireuses qu’ils ne roulent même pas mais bondissent sur le sol. C’est très impressionnant, du jamais vu. Autre défaut, lors de certains départs – le décompte vous empêchant logiquement de partir avant – vos adversaires prennent le départ alors que le numéro 2 vient de s’afficher en grand sur votre écran. Bizarre. Du coup, vous accumulez du retard, puisqu’il faudra attendre le go pour partir. Avec ce genre de défauts, le jeu ne risque vraiment pas de briller, c’est sûr.
Vous comprenez bien qu’après avoir écrit tout ça, je ne vais pas vous conseiller de vous procurer World Racing 2, peu importe la manière. Les développeurs ont une nouvelle fois raté le coche pour ce volet, mais ne dit-on pas « jamais deux sans trois » ? Je vous donne rendez-vous donc au prochain numéro.
16 janvier 2006 à 22h41

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Points positifs

  • La modélisation des rayures
  • Le clignotant !
  • Customisation de la plaque d'immatriculation

Points négatifs

  • Voitures qui bondissent
  • Voitures qui ont la même vitesse
  • Ca n'a pas grand intérêt
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