Test : Freedom Force vs The Third Reich - PC

Freedom Force vs The Third Reich - PC
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3 ans après, la Freedom Force, cette compagnie de guerriers en collants échappés de vos comics books, revient pour lutter contre le mal. Mal incarné par le troisième Reich, durant la seconde guerre mondiale. Tout ça dans un RPG/hack’n’slash très kitch assaisonné à l’humour ridicule.
Cet univers vous rappellera vaguement le MMORPG City of Heroes, mais disons le tout de suite, la comparaison s’arrêtera là puisque sur le gameplay les deux faux-frères n’ont rien en commun. Freedom Force vs The 3rd Reich reprend en effet les principes de base d’un RPG classique. Le concept de la Freedom Force est donc de réunir ensemble tout un tas de super héros avec chacun leurs spécificités surhumaines, afin de combattre lés mécréants de la société.

RPG’n’Slash

Le principal élément du jeu, c’est la campagne solo. Vous accomplissez tout un tas de missions en pleine ville, avec une équipe à l’effectif varié (4 personnages au maximum). Le tout tramant un scénario béton mais totalement burlesque qui correspond parfaitement à l’univers cartoon. En revanche, pas de quête du graal ou autre objet, mais de l’action uniquement. Tout se fonde sur le combat, le jeu se rapproche donc d’un hack’n’slash, d’autant que vous ne décidez pas de l’ordre de vos missions. Seule l’évolution de votre équipe (composition, caractéristiques des personnages, pouvoirs, …) vous est laissée libre. Si vous êtes fans de customisation, vous pouvez même aller jusqu’à la création totale de vos super héros (apparence, caractéristiques) au lieu de choisir les personnages préfabriqués. Evidemment tout ça coûte des points, points qui se gagnent sur le terrain, en mettant les mains dans le cambouis.
Les combats sont en temps réel, mais toutefois l’accès au menu de pouvoir provoque une mise en pause de l’action. Au premier abord on peut penser que cela gâche le plaisir de jeu, mais bien souvent vous aurez plusieurs personnages à gérer en même temps, cela devient donc indispensable. La prise en main de l'interface est simple et intuitive.

Un ORPG sans le MM

Je sais mon titre n’est pas compréhensible pour le commun des mortels, mais il était juste destiné a introduire le mode multijoueur du jeu (LAN et online). Bien que 7 modes d’affrontements fort divertissants soient disponibles, jusqu’à 4 joueurs, vous n’avez pas la possibilité de refaire en coopération les missions de la campagne solo. Ce qui aurait pu être très amusant.
Et dans le cas où vous ne trouveriez pas d’amis avec qui combattre, vous pouvez également organiser des escarmouches en deathmatch contre l’IA – IA de bonne qualité qui contrôle très bien les possibilités des personnages.

Pif paf pouf

Ambiance cartoon oblige, le jeu est évidemment très coloré et entièrement en cell-shading . Personnellement ce type de représentation me lasse un peu, mais quand, comme dans ce jeu, il est totalement justifié et non pas utilisé comme un effet de mode, c’est du tout bon. En revanche les décors sont parfois un peu trop carrés, avec des angles visibles. Cette ambiance est renforcée par les voix aux intonations volontairement ridicules, la musique et les bruitages divers. Le scénario et les dialogues eux aussi ne manquent pas de lâcher par ci par là une quelconque boutade.
La gestion de la caméra façon STR est très agréable, cependant l’inclinaison verticale n’est pas réglable mais fonction du niveau de zoom choisit. On s’accommodera facilement de ce petit défaut, certains seront même plutôt heureux d’avoir une chose de moins à gérer en plein combat.
Ce jeu plaira surtout aux fans de RPG orientés action et de hack’n’slash plus qu’aux érudits du roleplay qui s’identifient à leur personnage. Une certaine affinité pour l’ambiance comics est également recommandée sans quoi l’ambiance pourrait paraître pesante. Si tout ceci correspond à votre profil de gamer, alors le jeu vous plaira incontestablement.
20 mai 2005 à 08h15

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Points positifs

  • Action sans pauses
  • Ambiance sympa

Points négatifs

  • Scénario strictement linéaire
  • Pas de mode coopératif
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