Qu’on se le dise : Jivé (oui, je parle de moi à la troisième personne et il vous emmerde) n’est pas seulement un fan boy de
DBZ, c’est également un fan boy irréprochable (si si, celui avec les goodies, les bibles, les figurines, le slip Gandalf avec la barbe intégré etc.) du Seigneur des Anneaux. Quoi de mieux qu’un jeu vidéo, où les limites sont toujours repoussées, pour amener l’univers énorme (le Silmarillion vous le prouvera si vous êtes encore incrédule) dans les mains du bas peuple.
LOTRO est désormais présent dans les bacs pour combler votre lacune, misérables mortels.
WoW n’est pas LOTRO, et inversement proportionnel
Les arguments en défaveur de LOTRO étaient unanimes il y a quelques semaines :
LOTRO n’est pas
WoW, WoW c’est mortel, donc LOTRO n’est pas mortel. CQFD comme dirait l’autre, qui est bien con par ailleurs. Personnellement, je n’ai jamais accroché à aucun Warcraft. Et j’adore LOTRO. Ce jeu est bel et bien une alternative pour tous les gamers qui veulent un bon MMORPG avec un vrai background derrière, avec une vraie communauté de fans avant la communauté de joueurs à part entière. En effet,
LOTRO n’est pas
WoW, et tant mieux. Exit les orcs et autres monstruosités sorties de la tête de Tolkien avant tout le monde (non, ce n’est pas
Blizzard qui a inventé les elfes, les mecs, réveillez vous). Dans le jeu, vous pouvez incarner les races de Tolkien : elfes, humains, nains et hobbits.
Chaque race possède différentes classes à choisir dès la création du personnage, très complète. Certaines races ne peuvent avoir toutes les classes, hormis les hommes, qui sont les moins forts mais les plus courageux des peuples de la Terre du Milieu. Terre du milieu que vous allez explorer de fond en comble dans le jeu, à travers une map immense hyper fidèle aux décors décrits dans les romans de Tolkien. Selon votre choix de race, vous commencerez dans vos communautés respectives : Montagnes Bleues pour les nains, la Comté pour les Hobbits etc. Quel plaisir de retrouver le décor du Dragon Vert, la Porte du Rubicorne ou encore le pays de Touque. Soyez en sûr : le fan sera comblé, tandis que le néophyte aura un nouveau moyen d’accéder à la richesse de l’univers de JRR Tolkien.
Une épopée aussi fantastique que le roman
Pour le reste du jeu, c’est bel et bien un jeu de rôle. Aussi complet que le RPG sur table, aussi fidèle que le dessin animé des années 70, aussi fantastique que le roman. Certes, le jeu est clairement orienté pour deux cibles distinctes : les jeunes (entendre : plus jeune que
WoW, puisque tout le monde s’amuse à comparer l’incomparable avec un autre incomparable) et les fans. Au début du jeu, une quête principale vous ai donnée, et vous devez vous en tenir : c’est un entraînement linéaire pour apprendre le rudiment du soft. Au passage, vous commencerez déjà à rencontrer des têtes connues : Gandalf, Radagast, Gloin (le père de Gimli, inculte)… Le but étant d’amasser de l’or, de l’expérience et des équipements, que vous pourrez ensuite revendre et tout le toutim habituel d’un MMORPG. Les quêtes secondaires qui gravitent autour de la quête principale seront accessibles par des PNJ placés (et il y en a beaucoup) sur la map, mais également par des coïncidences. Les objectifs secondaires sont d’ailleurs d’un tout autre héroïsme : récupérer des œufs de poules, ramasser des branches pour le barbecue ou tuer des sangliers (
Astérix ou
SDA ? Faut savoir…). En tout cas, le plaisir de naviguer sur la zone débloquée (la map entière est accessible dans votre boussole, mais vous ne pouvez accéder réellement qu’à l’Eriador, c’est à dire les Monts Brumeux, la Comté et le pays des Hobbits et quelques territoires alentours) est intense et permet d’accéder à un niveau élevé très rapidement avant de partir pour la quête principale, bien évidemment plus compliquée que le reste.
Un titre classique mais avec quelques nouveautés
Sachez également que les développeurs ont prévus d’agrandir la zone à coups de patchs et add-on, et peut être un jour d’accéder au Gondor, au Dorwinion ou au Mordor. Autre petite nouveauté sympathique : les noms de vos personnages, qui peuvent se voir affubler d’un titre. Le titre se débloque selon vos actes héroïques. Obtenez le niveau 10 sans mourir une seule fois et vous pouvez désormais vous appeler Robert le Prudent. Petit côté sympathique du jeu donc, avec également les compétences de vos personnages. En dehors des compétences habituelles de combat, les techniques et la magie pour les magiciens, vous avez des manœuvres de communauté qui vous permettent de gérer des manœuvres de troupes lorsque activées.
L’univers de Tolkien à portée de clic
Au niveau technique cette fois, les décors sont fichtrement bien foutus et ne souffrent d’aucuns ralentissement pour le peu qu’on ai une bonne connexion (et même avec des centaines de perso à l’écran). Les animations sont tout justes bonnes et les combats un poil trop lents et trop raides. Mais dans l’ensemble, c’est de bon acabit. Les musiques quant à elle, dans le pur style héroic fantasy, nous rappellent évidemment des musiques envoûtantes comme dans les films de Peter Jackson. En tout cas, le joueur est gâté au niveau de la fidélisation et du scénario du jeu, qui reprend bien l’univers et nous entraîne dans le combat contre le vilain pas beau venu d’Angmar, terre du sorcier noir et du seigneur des Nazguls. Oui je sais, c’est aussi flippant que l’élection de 2007.