Car il faut bien comprendre que la seconde guerre mondiale, c’est pas pour dire, mais on a tout de même vu mieux niveau originalité. Je ne sais pas moi, on pourrait faire des STR sur Mickey Mouse, ça n’existe pas ça encore. Ca pourrait s’appeler Rush For Mickey Ville, on construirait des niches pour créer une armée de Plutot et collecter de la matière première en les achetant à Picsou. Rah la vache, ça en jetterait un STR comme ça vous croyez pas ?
Mais non, ça s’appelle Rush For Berlin ! Tss…
Les premières impressions de jeu appellent pourtant à de bonnes choses : une BO qui en jette, les briefings pendant (et non avant) le chargement des missions, des cinématiques bien mises en scène avec le moteur du jeu, des maps très variées, un rythme soutenue…Non il faut dire ce qui est,
Rush For Berlin séduit, un tout petit peu. D’ailleurs, que peut-on lui reprocher réellement ? Personnellement, l’IA ne m’a pas déçu, chose que tous les RTS ne peuvent pas prôner : des ennemis qui visent d’abord vos médecins (les salauds !), et un pathfinding irréprochable. Niveau maps, elles sont variées comme je l’ai dis, et ce tant dans le décors que dans les objectifs. L’interface est sans prétention, c'est-à-dire simple et claire et permet de manager les affrontements sans prises de têtes. Non vraiment,
Rush For Berlin, c’est pas du foutage de gueule niveau réalisation. Mais il n’empêche que…
Il n’empêche que…
Il n’empêche que le moteur 3D n’est quand même pas très folichon. Des unités aux animations simplistes jettent des freesbies explosifs sur des tanks. Ces derniers explosent avec des effets qui ont 1 an de retard et se déplacent comme une figurine en plomb qu’on pousserait avec son pouce sur un plateau de Risk. Le gameplay s’axe autour d’un bâtiment sur lequel on va construire toutes les unités possibles, du char d’assault à l’infanterie, en passant par les médecins. Enfin ça, c’est quand on a le bâtiment. Il y aura des missions avec qu’une seule armée initiale. Ensuite, c’est comme d’hab’, on monte son armée, on remplit ses objectifs et on avance. C’est bien foutu, certes, mais mince les gars, faîtes coucou à la concurrence ! Entre ça et
Rise of Legend auquel je joue en parallèle, vous vous doutez bien vers lequel je vais continuer de me tourner une fois les tests bouclés…