Test : Evolution GT - PC

Evolution GT - PC
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Bonjour et bienvenue dans ce test d’Evolution GT ! Ca vous surprend que je commence le test de cette façon ? Tant mieux, je vais donc pouvoir prendre mon pied encore plus en rédigeant ce qu’on peut appeler une bouse en matière de jeux de courses. Houlà, quelques regards pas très sympas se tournent vers moi. Je sens que je dois quelques explications…
Evolution GT commence très fort puisqu’on a l’impression que le jeu en vaut vraiment la chandelle, il commence à nous attirer dès le début. On est alors enthousiaste et on se dit que la rédac’ a été sympa de me lâcher le jeu. Gabriele Tarquini, un champion des courses auto en 1994 (oui, ça date) et en 2003 commence très fort lui aussi, puisqu’il n’arrive pas à lire ce qu’il y a marqué sur son prompteur. C’est très bien d’entamer une intro d’un jeu avec un vrai pro pour qu’il nous explique ce que c’es la course, mais alors faudrait qu’il soit un tant soit peu crédible. Bref. En déroulant le menu, je m’aperçois qu’il y a de quoi faire et le jeu ne semble pas moche à première vue. Et je suis même étonné de commencer aussitôt une course rapide pour échauffer mon DualShock (je joue avec ma manette PS2 sur PC). Attention, ça va secouer le pad !

Euh… ouais

Tout content avec mon petit mode arcade d’Evolution GT, je m’apprête à tâter de la bonne caisse, une Audi pour commencer. Et tout de suite, ça choque. Nom de dieu, qu’est-ce que c’est que cette maniabilité ? Obligé, j’ai raté mon premier virage. Deuxième aussi, forcément. Et puis le troisième je l’ai loupé, pour changer. Décidément, soit j’étais vraiment mauvais aux jeux de course, soit celui-ci me donnait du fil à retordre. Et là, je me suis dit un truc. Ce serait pas du SCAR tout craché ça ? Il me semble bien puisque niveau Gameplay c’est du pareil au même. Et bien tant pis, je vais quand même m’entraîner pour atteindre un niveau raisonnable avant d’écrire ces quelques lignes. Après quelques tours de plus, je commençais peu à peu à m’habituer à ce Gameplay de rageux en me disant que ce n’était pas le pire jeu de course qu’on m’a laissé entre les mains.

En piste !

Une fois le Gameplay dégusté, il était indispensable que je m’attaque au mode carrière, le plus abouti de tous les modes. A croire que tous les derniers jeux de course nécessitent un mode carrière pour avoir de l’impact sur les joueurs. L’intro est des plus marrantes. Gabriele fidèle à lui-même et son prompteur magique nous sort que la course, c’est une passion et qu’il ne faut pas prendre ça à la légère. Et que si le mental n’était pas près, inutile de prendre le volant, les gars. Après tout ce bla bla comme quoi l’avenir est entre nos mains, on commence à tâter la bête. La présentation est un peu complexe parce qu’on ne comprend pas tout de suite comment ça marche. Mais, on y est, on fait notre petit bonhomme de chemin, et ce à travers trois grands axes de la sagesse du pilote.

Primo

Attention les amis, c’est du grand art. Comme je vous l’ai dit plus haut, si vous n’avez pas préparé la course mentalement inutile de vous contenter sur vos aptitudes physiques, tout est avant tout une question de mental. C’est comme ça que naît la pression. Vous avez la capacité de mettre la pression à vos adversaires. C’est simple, suivez-le derrière de près, et vous verrez une barre au dessus de lui qui va descendre à la vitesse grand V. Une fois la barre vide, voilà que le pilote ne sait plus où donner de la tête et commencer à zigzaguer sur la route, sans qu’il y ait un quelconque danger. Vous pouvez vous glisser entre deux zigzags pour le doubler et prendre sa place. Ouais, c’est intelligent sauf que pour un jeu qui se dit un jeu de simulation – et qui devrait être un minimum réaliste – on pouffe de rire. Sans compter que les adversaires peuvent faire autant et vous déstabiliser, vous. C’est alors que vous me demandez (enfin, normalement) : mais comment ils vont réussir ? C’est simple, si votre jauge devient vide, tout votre écran devient flou, vous ne voyez plus rien. Non, vous n’avez pas besoin d’aller voir l’ophtalmo, simplement attendre que le flou se dissipe.

Secundo

Autre déstabilisation qui joue cette fois sur la physique des voitures, c’est l’aspiration. Vous avez sans doute déjà goûté à l’aspiration dans Need for Speed Underground 2 et s’est avéré comme un moyen efficace pour dépasser vos adversaires facilement. Là, sur papier ce devait être la même chose. En pratique c’est autre chose. Car si l’aspiration commence à venir, ce n’est pas le véhicule qui gagne en vitesse, mais vous avez l’impression d’avoir une sorte de nitro cachée quelque part sous le capot. C’est fort dommage de perdre le contrôle du véhicule alors qu’à la base c’était un moyen nous permettant de prendre de l’avance.

Et Tertio, forcément

Le meilleur pour la fin comme on dit. Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, laissez-moi vous présenter l’effet « Tigre » ! Alors, qu’et-ce que l’effet tigre. Il s’agit tout simplement d’un effet minable vous permettant de revenir en arrière et de réparer quelques bourdes dans votre conduite, un peu comme Prince of Persia : Les Sables du Temps, mais en moins bien. Et pourquoi ça s’appelle l’effet tigre ? Seuls les développeurs le savent. Mais c’est mal géré de toute façon, parce que soit on n’a pas assez de temps pour éviter l’inévitable, soit les adversaires nous font faire d’autres bêtises et faire ainsi pire que la version originale.

« Ajouter un intertitre ici »

(Désolé les gars, pas trouvé d’intertitre qui arrache les yeux…)
L’IA est un salope. Si on peut dire que IA c’est du féminin. Pourquoi ? Parce qu’elle nous fait des coups qu’on ne pensait pas du tout. N’espérez pas les doubler, ce sera impossible, ou très difficile parce que vos adversaires feront tout, mais vraiment tout pour vous mettre hors d’état de nuire, au risque de ne plus pouvoir terminer la course. Queues de poissons, gros coups sur votre voiture, tout est bon pour vous faire sortir de l’asphalte. Les salauds. En plus de ça, on s’énerve très vite parce que les dégâts sont mal gérés, du coup c’est tout moche et pas réaliste pour un sou. Oh et puis merde, j’éteins, ça me saoule.
Bon, comme j’aime pas être méchant, je vais dire que Evolution GT est un jeu qui a du potentiel. Merde, je suis même pas crédible. Que voulez-vous, un jeu qui est censé être une simulation se retrouve rapidement être un jeu avec des pouvoirs magiques capables de vous faire gagner la course par le simple contrôle des esprits des adversaires. Alors moi, je vais vous prédire la note du jeu : D. (Non, ce n'est pas un smiley)
11 juillet 2006 à 14h36

Par

Points positifs

  • Un tantinet de simulation
  • La variété des marques auto
  • Le côté RPG du pilote

Points négatifs

  • Manque de réalisme
  • IA à chier
  • Effets bidon
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