Preview : Prince of Persia : Les deux Royaumes - PS2

Prince of Persia : Les deux Royaumes - PS2
Partager
Si le deuxième opus avait beaucoup fait parler de lui à sa sortie, en bien comme en mal, sa suite directe, annoncée à l'E3 2005, est restée très timide. Même si le titre semble déjà bien avancé, la campagne de communication et les annonces spectaculaires n'ont pas encore commencé (la sortie du jeu n'est finalement prévue que pour Noël 2005). Pour une fois, c'est donc dans des conditions d'objectivité optimale que nous allons pouvoir réaliser cette preview, qui s'annonce, mes amis, forte en émotion et pleine de rebondissements...
Objectivité? Pourquoi donc? Cette série n'a-t-elle donc jamais eu à s'imposer d'elle même autrement que par ses qualités? A vrai dire, si POP : Sands of Time avait convaincu toute la presse comme les joueurs (moi le premier), c'est surtout sur le second opus que les doutes et les critiques furent les plus dures. Le titre est apparement bon (je n'ai pas pu l'essayer), et a reçu des critiques plutôt satisfaisantes même si moins élogieuses que pour le premier. La faute à l'effet de surprise, certes, qui fonctionne généralement comme un bon soufflet au fromage (à savoir qu'il diminue au fil des épisodes), mais la faute aussi au parti-pris destroy que prenait la série. Après 15 ans passés dans des palaces impeccablement architecturés, où fontaines, mausolées et statues gigantesques s'enchainaient pour le plaisir des yeux, ce 2ème opus de la nouvelle vague PoP (à savoir Prince of Persia : L'Âme du Guerrier) proposait un monde moins enchanteur, un cheminement toujours aussi linéaire, un doublage et des dialogues de série B, et des ajouts maigrelets qui n'arrivèrent pas à convaincre M. PATAT lors de son test PC. Ce 3ème opus, dont on ne connait pas encore le nom, veut aller encore plus loin dans la fluidité de mouvement, et le naturel de l'animation. Alors oui, la jouabilité semble toujours dictée, et les énigmes seront toujours aussi bateau, mais une fois de plus, les joueurs devront s'agenouiller devant la dextérité et l'agilité de notre Prince. Explications.

Paris-Babylone : 350€ avec Eurocard

Cette fois, vos pérégrinations vous ont emmené au pied du temple Dishar, déesse bonasse locale, qui sied juste devant les jardins suspendus de Babylone, l'une des 7 merveilles du Monde (peut-être la 1ère. Ou la 2ème. La 3ème c'est pas mal aussi, ou sinon la 4ème, et... Heum je crois que vous venez de trouver l'une de mes limites cognitives). Bref, mademoiselle aurait pu tomber sur un quartier plus pourrave, car étant donné la magnificence de l'endroit, le mètre carré n'est pas donné. Si le héros n'est pas aussi jeune et sans expérience que dans le 1er opus, s'il n'est pas aussi railleur et effronté que dans le 2ème, il lui reste tout de même assez de pêche pour sautiller à tous les coins des arènes géantes que vous ne tarderez pas à traverser. Voyons donc ce de quoi ce Prince va nous gratifier...

Un abonnement de muscu, 150€ avec Mastercard

Développé par Ubi Soft, Prince of Persia est désormais une license juteuse. Mais peut être pas aussi juteuse que Splinter Cell, autre license développé parallèlement par le géant améric... oops, français. Et le parallèle va plus loin que les simples dates de sortie des 2 séries (généralement, aux alentours de Noël, quelques jours avant, hein, pour laisser un peu de temps aux grands-parents). Les 2 héros sont agiles, s'adaptent aux décors, font rarement dans le bourrin mais plutôt dans l'impressionnant et l'efficace, sont de véritables machines à tuer, leurs mains sont des rasoirs, leurs pieds sont des tronçonneuses, et... ah oui... ils ont... une toute petite bite.
M'enfin, c'est pas grave, j'évoquais ici Splinter Cell car il semblerait que certains mouvements aient été copiés et adaptés au Prince. Et oui, une fois n'est pas coutume, les bonnes idées sont reprises sans vergogne par la concurrence (même si, exceptionnelement, il s'agit ici du même éditeur). Le Prince pourra donc descendre le long d'une corde, à l'envers, pour mieux tuer l'ennemi -insouciant et peut-être pacifique- qui monte paisiblement la garde en bas.
De même, le Prince gagne en souplesse de mouvements. Dans les vidéos présentées lors de l'E3, on le voyait combiner mouvemments de plate-formes avec combats, le tout parfaitement naturel. Monsieur court sur un mur, saute en prenant appui sur celui-ci, atterit sur un toit voisin, guillotine au passage un garde en tirant profit de sa vitesse et de son poids, attrape son arme au passage et envoie le projectile sur le 2ème légionnaire, qui avait à peine le temps de sortir son mobile et poussez un "Chérie je t'aime" plein de tendresse. Bref, le chat de goutière est revenu. Il est baraque, il détone, et en plus, il a des super pouvoirs.

Etre invincible et surpuissant, ça n'a pas de prix

Super pouvoirs? Mais non, le Prince est juste très entrainé, c'est tout!! Voila que votre amour sans limite pour le Prince se casse la gueule d'un coup! Le prince? Dopé? Non! Et pourtant... Contaminé par les Sables du Temps, à l'instar de l'immeuble dans 24h chrono saison 3 (oui, ils meurent tous. Ooops, désolé pour le spoiler), le Prince aura néanmoins des effets secondaires intéressants : sa force sera petit à petit décuplée, et sa puissance de saut hallucinante. Pire le Dark Prince deviendra parfois invincible, et se verra naître une chaine de combat dans son bras. Reprenant ici le concept développé par Soul Calibur pour le personnage de Ivy, le Prince pourra se servir de cette chaine comme grapin dans les phases de plate-formes, mais aussi pour attirer les adversaires, ou les guillotiner sur place.
Toujours axé action et plate-formes, ce nouvel opus s'annonce encore plus impressionnant en terme d'animation. Graphiquement, on reste dans le même ton, avec un titre annoncé pour Xbox, PS2, et PC. Il faudra attendre la prochaine fournée sûrement tournée vers le Next-Gen pour savourer un Prince triple-bufferé.
10 juin 2005 à 11h25

Par Rick28

Revenir en haut