Tiens, je viens de révolutionner la forme d'écriture pour un test ! C'est comme un flashback : j'ai raconté mes impressions finales et maintenant, je vais revenir au début. En tout cas, quelle fin les amis ! Snif... Une des meilleures fins que le jeu vidéo ait porté, avec Grim Fandango et Half-Life bien sûr. Je ne vous la raconterai pas, mais c'est très rare qu'un développeur porte autant d'attention sur ce détail. Ca me donnerait presque envie de recommencer le jeu, alors que d'habitude, j'ai horreur de ça. Rien que pour la fin, le jeu vaut l'achat.
Attendez, je souffle un peu
Entre ce premier et ce second paragraphe, trois quarts d'heure se sont écoulés. Mais, je déconne !!! Remarquez que ça aurait pu être possible, mais là, non.
J'ai la flemme et je pourrais dire "Dante est le fils de Sparda", mais je vais être plus professionnel.
Devil May Cry (que de professionnalisme tout à coup) est un jeu d'action/aventure où vous incarnez Dante, le fils de Sparda (ça y est, ça me reprend), un grand démon (au moins 1m 20 de haut), dont la mère (un peu plus grande) a été tuée par des créatures démoniaques (mesurant 20 cm). Depuis, Dante est un détective privé enquêtant sur des mystérieuses affaires. Tout allait pour le mieux pour lui jusqu'au jour où une femme (1m 85), nommée heu... attendez, j'ai un trou de mémoire (5 pm) ! Bon, on continue jusqu'au jour où une femme (1m85, je vous le rappelle) frappe à sa porte, commence à le tabasser et est étonnée par la grande force (200 000 daN quand même) de notre héros (2m 10, j'ai oublié de préciser). Elle l'emmène ensuite dans un château plein de monstres et le jeu (diamètre du DVD : 11.5 cm) vous donne les commandes à ce moment-là.
Et le jeu ?
A ce moment-là, donc, vous êtes dans le hall du château (remarquez que je mens, car on commence juste avant d'entrer, c'est le joueur qui doit appuyer sur un bouton (par un interrupteur, sur la manette) pour entrer dans le château). En fait, vous commencez dans un chemin et vous devez entrer dans le château. Ensuite, une douce musique inquiétante (quelle figure de style ! Je ne sais plus comment ça s'appelle, tant pis, HardGamers ne vous apprendra rien aujourd'hui), quoique répétitive parce que vous allez l'écouter pendant la moitié du jeu, accompagne les fantastiques graphismes du jeu. En effet, les décors sont vachement détaillés, les textures sont très réussies et la fluidité est remarquable. De plus, le jeu n'est pas trop sombre, ça pourrait être pire, ce qui est rare pour un jeu de ce type. A certains moments, on se demande même s'il ne s'agit pas de cinématiques ! Surtout la fin, qui mêle habilement graphismes 3D temps réel et précalculé.
Les commandes sont très classiques (on utilise le joystick analogique pour se déplacer) et la caméra est à demi-fixe. Comprenez que, à l'instar des jeux de ce type, sauf
Silent Hill 2 qui utilise le même système que DMC, elle ne bouge pas dans tous les sens, mais parfois, elle zoome et focalise le joueur. Parfois, mais c'est plus rare, elle le suit, comme un Tomb Raider-like ou un jeu de plate-formes classique.
En conclusion
Nan, je déconne, je vais pas encore faire la conclusion ! Dans
Devil May Cry, vous devrez tuer des monstres à l'aide d'armes terrifiantes. Si vous tapez sur beaucoup de monstres et que vous possédez une arme spéciale (Ifrit ou Alastor), vous pourrez activer le pouvoir diabolique qui augmente votre force, votre rapidité et votre vie. Par ailleurs, à la fin d'un niveau (au passage, je signale qu'on ne peut enregistrer qu'entre les niveaux) ou arrivé à une borne spéciale, on peut acheter des objets à l'aide de points que l'on a récupérés (la plupart étant gagnée quand on tue des monstres). Il y a des bonus et des compétences spéciales, comme le double saut, que je conseille d'acheter, même si son coût est élevé.
Je voulais vous dire un truc, au cas où vous êtes, comme moi, un joueur PC s'aventurant dans le monde de la console (ben avec Noël, vous devez être nombreux). Sachez que
Devil May Cry propose des énigmes très simples, qui se résolvent toujours en poussant un levier ou appuyant sur action. Ici, rien à voir avec Gabriel Knight ou Mystery of the Druids (surtout ce dernier, très difficile). Le plus gros morceau du jeu concerne la baston et la recherche du levier.
Les défauts
Je sais, c'est dommage que mon test ne soit pas à la hauteur de l'immensité du jeu (60 m, allez, j'arrête), mais je n'y peux rien, tout ça, c'est une question de feeling ! Le défaut le plus visible et qui n'en est pas un, finalement, c'est la durée de vie. En effet, le jeu se finit en moins de dix heures. Sachez cependant que c'est la longueur idéale pour ce jeu, car une ou deux heures de plus auraient lassé le joueur. Ici, la fin est attendue, arrive au bon moment et le joueur n'a pas encore eu le temps de se remettre de ses émotions ! C'est simple, on dirait un long film. En plus, le jeu ne perd pas en intensité. Le second défaut, lui véritablement présent, concerne la jouabilité. Au début, elle n'est pas très réussie car les caméras fixes ne sont pas toujours bien choisies. Enfin, le dernier défaut concerne les modes de difficulté. Le mode facile est vraiment trop simple ! On dirait un piège à con, on se demande ce qu'il fout là ! Le jeu devient trop facile et il est quasiment impossible de mourir !
Je vais terminer ce magnifique test, je vais vous dire à quels jeux
Devil May Cry m'a fait penser. Je vous préviens, c'est du PC. On dirait un peu Severance Blade of Darkness (la partie "recherche du levier"), Hellboy (pour l'ambiance bizarre) et
Half-Life pour les derniers niveaux.