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Tour de France, voilà un grand événement pour les amateurs de la discipline, Certains accueillent même cet évènement comme une coupe du monde de football, c’est dire…Ce tour est un véritable marché, ou 198 cyclistes se tirent la bourre à travers notre douce France. Cependant, même, si la première version n’était pas mauvaise, en outre aidée par un manque de concurrence (c’est simple, il n’y en a pas), cette version n’apporte rien qui vaille vraiment un achat enthousiasmant. En clair, cette version n’est pas celle espérée.
Licence officielle
Le tour de France : l’édition du centenaire est donc un jeu à licence (vu qu’il n’y a pas de concurrence, les droits n’ont pas été férocement achetés). Ainsi, on retrouve les vrais coureurs, les vraies équipes et des étapes réelles. Mais le tout, trois fois hélas, en nombre réduit ; en effet, sur les vingt-deux équipes engagées cette année dans ce fameux tour, seules douze teams sont représentées (Euskaltel, Crédit Agricole, Cofidis, Kelme), dont des nouvelles (Team Deutsche Telekom, US Postal). Les cyclistes, réduction des équipes oblige, ne répondent pas tous présents. On retrouve, parmi les plus connus Vinokourov, Armstrong, Virenque, Zabel…Les étapes, elles, ne sont qu’au faible nombre de 11 (toutes nouvelles) et, comme elles se bouclent relativement rapidement, la durée de vie en prend un sacré coup.
Modes de jeu
Cette édition du centenaire propose quatre modes de jeux : entraînement, arcade, tour de France et deux joueurs. Le premier mode vous sera assez utile pour dompter votre petite reine. Le mode arcade vous permettra de vous mesurer à d’autres coureurs sur une seule étape. Le mode deux joueurs, amusant mais que quelques instants, ne suffit pas à élever la durée de vie. Aussi, c’est le mode
Tour de France qui est le poumon de ce titre. Et là, c’est déjà un petit peu plus consistant. En effet, vous ferez évoluer votre cycliste (vous pourrez le créer de manière basique) le long de 5 saisons. Ainsi, il deviendra un futur champion. Mais ce n’est pas si facile que cela en a l’air. En effet, pas mal de paramètres sont à prendre en compte.
Management ?
Pour élever votre poulain au plus haut niveau, il vous faudra beaucoup d’exercice. Tout d’abord, il faudra des doigts musclés et dopés à l’EPO pour tapoter la manette, faisant avancer votre monture. Ensuite et surtout, il y a une légère dimension stratégique dans ce titre. La gestion de fatigue sera donc à prendre en compte de manière sérieuse. Si vous pédalez comme un aliéné en descente, lors d’un col, attendez-vous en faire du sur-place. Aussi, la gestion météorologique sera prise en compte. S’il tape fort, la jauge de fatigue baissera en conséquence. En outre, vous pourrez vous protéger de votre pire ennemi (le vent), en vous réfugiant derrière un coéquipier ou pourrez récupérer en buvant de l’eau, ou autre chose (à vos risques et périls).
Technique et IA : pas top
Outre la durée de vie pas énorme mais assez conséquente, là où le bât blesse dans ce titre est à mettre au profit de l’intelligence artificielle. En effet, les coureurs n’hésiteront pas à vous rentrer dedans, que ce soit en peloton ou en échappé. Une légère touchette réduit votre vitesse de moitié, et cela risque d’en énerver certains qui auraient tout craché dans la course. Aussi, la technique est assez médiocre ; en effet, les décors ne jouissent pas d’un soin particulier (Paris et Lyon sont reconnaissables, et c’est tout en gros), certains sont même vides, le public n’est que trop peu présent et guère encourageant, à croire qu’il préfère rester chez lui. En outre, la bande-son laisse vraiment à désirer. Au point de vue technique, il faut juste souligner une modélisation correcte des tenues et tous les accessoires propres à ce sport noble.