Preview : Freedom Fighters - PS2

Freedom Fighters - PS2
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Io Interactive. Ce nom ne vous dit peut-être rien mais cet éditeur scandinave est connu pour Hitman 2, grand jeu à succès. D'ailleurs, en dépit du développement d’une suite aux aventures du tueur à gages chauve, le studio nous présente maintenant Freedom Fighters. Un soft qui s’annonce comme une très bonne surprise.
Depuis un certain temps, à l'instar les survival-horror, les jeux de guerre s’affirment comme la nouvelle tendance vidéoludique. Et cela touche pas mal de guerres différentes. On voit par exemple la seconde guerre mondiale dans Medal of Honor, la guerre du Golfe dans Conflict Desert Storm, les conflits actuels dans Socom ou encore la guerre du Pacifique (je vous l’accorde, c’est dans MOH : Rising Sun, pas encore sorti, mais ça compte). Cependant, avec Freedom Fighters (on se contentera de FF, c’est plus rapide), Io Interactive nous propose de vivre une guerre pas comme les autres ; d'un côté, celle-ci est fictive, mais d'un autre côté, elle aurait très bien pu exister. Vous allez comprendre pourquoi.

Fictif mais plausible

L’intrigue vous place à la fin de la seconde guerre mondiale. J'insiste bien sur la période car la fin de cette guerre sanglante et morbide s’est soldée de manière plutôt tragique pour les Américains. La bombe atomique que devaient construire les scientifiques n’avait pu aboutir vu que ces derniers avaient été liquidés. Qu'ils reposent en paix... poor guys. Ainsi, un an après le débarquement des soldats en Normandie, les Soviétiques lâchent la terrible bombe H (l'arme la plus destructrice jamais créée) sur Berlin dans le but de devenir la première puissance mondiale et assurer dans un second temps l’envahissement des États-Unis. Tout commence pour eux, et donc pour vous à New York, la première ville victime. Quand je vous parlais d'un scénario vraisemblable, je savais ce que je disais, vous n'êtes pas d'accord ? Bref, autant dire qu'il faudra s'apprêter à liquider du rouge.

A plusieurs, c'est tellement plus convivial

Dans votre chevauchée héroïque, vous incarnez Christopher Stone, ‘banal’ ouvrier new-yorkais bien décidé à rendre son pays aussi libre qu’un lapin en cage (enfin, vous me comprenez). Hélas pour vous, vous n’êtes donc un professionnel de la gâchette, c’est pourquoi vous devrez enrôler des patriotes aussi déterminés que vous. Vous pourrez en recruter douze. Seulement, leur détermination ne suffit pas. En effet, il faut que ces personnes fassent leurs preuves. Vous vous imaginez, tuer la première armée du monde, la fameuse armée rouge, avec des sentimentaux qui ne tueraient pas, ou pire encore des poules mouillées. C’est tout bonnement impossible. Outre une détermination et un sens du combat pointu, le recrutement dépendra également de vous ! Vous devrez vous forger une bonne réputation. Plus vous accomplissez de missions (cela va du sabotage à l’assassinat en passant par la libération de prisonniers), plus votre taux de charisme augmentera, ce qui entraînera la possibilité de contrôler plus de ‘jeunes’ soldats. Et c’est alors que les missions seront beaucoup plus jouissives et variées, avec pour vous la capacité de donner des ordres (à la Conflict Desert Storm). Ce qui est d’autant plus intéressant, c’est que l’IA de vos coéquipiers est développée (ils se couvrent, se baissent, tiennent une position etc.) tout comme celle des russes. En parlant de russes, vous aurez à disposition (histoire de leur faire mordre la poussière) une flopée d'armes connues pour leur finesse : cocktails molotov, kalashnikov, revolvers, bazookas, voilà ce qui attend le joueur.

Une technique efficace

L’un des gros points forts de FF concerne inévitablement sa technique. En effet, ce titre bénéficie d’un moteur 3D créé pour l’occasion, appelé Glacier. Ce moteur permet non seulement de retranscrire un champ de vision très lointain, des environnements immenses, mais aussi de gérer des effets spéciaux en tout genre. Attendez-vous donc à voir des effets pyrotechniques convaincants, de la fumée en masse, et qui couvrira le ciel new-yorkais, de la neige, la pluie. Même si pour l’instant, la météo n’est qu’en fonction des missions, elle n’en reste pas moins de très bonne facture, et rend ainsi l’intégration dans cette guerre pour la libération "tripante". Une des caractéristiques du ‘Glacier’ provient aussi de l’interaction entre le joueur et les niveaux. Vous pourrez détruire des immeubles, des voitures, prendre le contrôle de tourelles armées, assiéger et investir des bâtiments… Hmm, tout cela s'annonce particulièrement excitant.
Freedom Fighters fait partie de ces trop rares jeux développés en cachette mais qui frappent un grand coup. Pour ainsi dire, le seul jeu qui fut similaire d’après mes souvenirs, reste Medal of Honor (PSOne). Personne n’en avait parlé. Ici aussi, ça touche la guerre. Mais la possibilité de contrôler douze personnes, ajoutée à une technique quasi-irréprochable et à une possible intégration de mode multijoueur (confirmé sur PC, pas encore sur PS2) constituent des atouts de taille. Doit-on s'attendre à une nouvelle référence ?
01 septembre 2003 à 10h04

Par n0nam

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