Test : Freedom Fighters - PS2

Freedom Fighters - PS2
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Ça y est, il est là. Je parle bien sûr de Freedom Fighters (FF) qui, même s’il ne fait pas énormément parler de lui, s’apprête à faire vibrer tous nos pads de gamers, pour le plus grand plaisir des p’tits gars d’IO Interactive.
Si je vous dis "6 et 9 août 1945", vous répondez quoi ? Comment ça, vous ne savez pas ? Allez, je vous aide : "bombe atomique". C’est bon, je vous ai aidé et vous devriez me répondre naturellement que c’est la date à laquelle les Etats-Unis ont largué la bombe atomique sur Hiroshima et Nagasaki. Visiblement, cette période ne plaisaient pas aux scénaristes du jeu qui ont décidé de proposer un découlement différent de notre histoire. Et je peux vous dire que cela aurait pu arriver.

Un scénario à faire mourir G.W Bush

Staline et Khrouchtchev en rêvaient, Io Interavtive l’a fait ! Le monde est dominé par l’URSS. Cette domination naquit à partir du largage de la célèbre bombe H (l’arme la plus destructrice jamais créée) sur Berlin, un an après le débarquement des vaillants soldats américains sur le sol normand. Dès lors, le monde ne vit que par et pour le rouge. Tous les pays, hormis les Etats-Unis, subissent la dure loi soviétique. Mais, entourée, elle ne peut résister à l’envahissement et la suprématie est alors totale. Bien évidemment, tous ne sont pas pour subir l’occupation, c’est pourquoi une résistance s’organise à New-York, première ville assiégée. Vous rentrez alors dans la peau d’un valeureux mais néanmoins inexpérimenté plombier américain. Commence pour vous un combat de tous les instants où vous pourrez devenir le héros de votre pays ou son bouc-émissaire.

En route vers la reconquête

Le principal mode de jeu de FF reste sans conteste le mode un joueur où vous devrez mettre à profit vos talents de tireur pour assouvir le rêve de liberté des américains. Cependant, la route sera longue, très longue. En effet, vous débuterez non seulement inexpérimenté, mais en plus, vous devrez tâcher de faire comprendre à vos supérieurs qu’ils ont bien fait de vous choisir. Pour cela, vous aurez à votre disposition un taux de charisme qui s’accroîtra lorsque vous rendrez des services à votre patrie. Cela ira du sauvetage de résistants au sabotage de bâtiments stratégiquse en passant par l’assassinat de hauts membres soviétiques. Outre la reconnaissance de vos supérieurs, vous pourrez grâce à votre charisme enrôler des rebelles aussi déterminés que vous. Et c’est là la différence majeure avec ses concurrents principaux (Conflict Desert Storm ou encore SOCOM) car FF propose la possibilité de recrutement de onze soldats. C’est lorsque vous pourrez contrôler plus de cinq ou six soldats que FF présentera sa dimension stratégique. Car non seulement l’intelligence artificielle de vos frères d’armes et de vos ennemis est très convaincante (vous allez baver vers la fin) mais en outre, vous pourrez donner des ordres à vos troufions pour rendre les missions moins bourrines et plus tactiques. Il y aura trois touches à votre disposition. Le carré pour "suivez-moi", le triangle pour "attaquer" et le rond pour "gardez vos positions". On aurait pu penser que vos compagnons réagissent selon leur propres envies, mais il n’en est rien, ils répondent parfaitement à vos recommandations pour une jouabilité efficace et facile, rendant le plaisir important. La jouabilité du jeu associée aux misions variées et longues assurent au titre une très bonne durée de vie. Ce qui est accrû par la présence d’un mode deux joueurs. On regrette un mode coopération mais on retrouve toutefois le sempiternel un contre un où l'on rerouvera presque toutes les possibilités du mode un joueur.

La technique

Ce qui frappe d’entrée en jouant à FF, ce sont ses graphismes riches. Les environnements sont vraiment très beaux et très détaillés. Même les immeubles new-yorkais présentent un niveau de richesse assez impressionnant. Les armes (kalashnikovs, flingues, bazookas etc) sont fidèles à la réalité, tout comme les habits des différents soldats. Ce qui est bien aussi, c’est le Glacier. Il s'agit d'un moteur très performant qui propose une profondeur de champ de New-York très lointaine. Aussi, et c’est une des nombreuses qualités du soft, l’interaction avec le décor est poussée. Vous pourrez prendre le contrôle d’immeubles, de tourelles armées et tout ce que vous trouverez sous la main. Néanmoins, on ne pourra pas conduire quelconque véhicule. Mais l’interaction est donc bien présente, surtout que cela se verra au fil des missions. Par exemple : si vous détruisez un pont lors d'une mission, celui-ci conservera son état, et de ce fait les renforts ne pourront plus être acheminés par-là.
Au final, FF s'avère être un titre de très bonne facture. Il vaut amplemen le détour pour sa durée de vie, ses jolis graphismes et sa dimension stratégique, sans oublier le mode deux joueurs qui procure des sensations indéniables. Ses seuls défauts sont une absence de coopération à deux joueurs, et un mode on-line. Espérons leur intégration dès le prochain volet, s'il y en a un.
09 septembre 2003 à 22h42

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Points positifs

  • Joli graphiquement
  • Dimension stratégique
  • Durée de vie longue

Points négatifs

  • Pas de mode coopération
  • Pas de véhicules contrôlables
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