Test : Grand Theft Auto : San Andreas - PS2

Grand Theft Auto : San Andreas - PS2
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Le simulateur de racaille nous revient. Toujours plus haut, plus fort, plus vite, jusqu’au bout de l’extrême limite (TM). On va droit au cœur de l’action, c’est notre bonheur, c‘est notre passion…
GTA a toujours fait beaucoup parlé de lui. Tant par ses fans acclamatifs que par ses détracteurs exaspérés. Voilà donc de retour, ce jeu qui a su créer un genre, dans un cinquième épisode - le troisième depuis son triomphant passage à la 3D. Ce simulateur de gens pas très catholiques est-il juste une version bonifiée de ses prédécesseurs ou les nouveautés sont elles encore au rendez-vous ?

Welcome to San Andreas

Après un détour par les années 80 et un univers façon Miami, nous voici de retour dans nos bonnes vieilles années 90. A San Andreas, une île immense regroupant 3 villes et leurs campagnes : Los Santos, Las Venturas et San Fierro (Toute ressemblance avec des villes existantes comme Los Angeles, Las Vegas ou San Francisco n’est pas fortuite du tout, lol). On nous avait promis une surface 3 fois plus grande que celle de Vice City, et à la vue du plan traditionnellement offert avec le jeu, on ne nous pas menti. Même au début en n’ayant accès qu’à Los Santos, c’est déjà immense.

Le retour du fils de la vengeance

Le lancement du scénario est familier : Après quelques années passées à Liberty City (ville de GTA III), vous êtes de retour à San Andreas que vous aviez déjà connue dans le temps. Seulement un drame va arriver, vous allez être en pleine déroute, et le seul moyen de survivre dans ce ghetto va être de l’infiltrer et de gravir les échelons pour en prendre totalement le contrôle à l’aide de vos anciens potes. Vous évoluerez dans un univers différents dans chacune des 3 villes, mais toujours avec cette ambiance de malfrats en tout genres qui vous guettent.

Musique !

Musicalement comme d’habitude, on a le droit à plusieurs stations de radios, et il y en a pour tous les goûts : Du R’n’B pour ceux qui ont mauvais goût, du rock pour ceux qui ont bon goût, de la techno pour ceux qui cherchent encore ^^, …
Graphiquement, on sent bien que Rockstar est sur les limites matérielles de la PS2. Il y a des évolutions dans ce domaine depuis le dernier volet, notamment dans la modélisation des campagnes entre les villes, mais en nombre bien moindre que les évolutions qui étaient clairement visibles entre GTA III et son successeur Vice City. Rassurez-vous toutefois, ça reste très joli et agréable, et le jeu n’est en rien altéré, au contraire personnellement je préfère voir des graphismes softs plutôt que d’avoir un truc qui en jette mais qui mettra 10 minutes à se charger.

Tout beau tout neuf

Bien sûr le jeu apporte sa floppée de véhicules tous nouveaux, avec quelques petites excentricités comme un BMX dont on s’empressera de tester les performances au skate park du coin ou un tracteur trouvé sur le chemin de la campagne.
Les missions, élément majeur du jeu, qu’elles fassent parti du scénario principal ou des missions annexes toujours aussi nombreuses, sont dans la lignée des autres GTA, mais on réussit toujours à voir du renouveau dans ce que l’on fait. Bref aucune lassitude même pour ceux qui auraient complété à 100% les deux ancêtres.
Parmi les minis jeux cachés en ville, j’ai même trouvé un mode 2 joueurs (il ne me reste plus qu’à comprendre ce qu’il faut y faire :p ).

GTA : le remède contre l'obésité

Du côté des nouveautés insolites : votre perso possède ses propres stats évolutives comme la graisse, l’endurance, l’apnée, le respect, l’habileté, etc... Il va falloir gérer votre poids en faisant attention à ce que vous mangez et en passant par la salle de muscu pour éliminer les kilos superflus, si vous ne voulez pas être lamentablement rattrapé lors d’une course poursuite. Vous pouvez également vêtir votre personnage et changer sa coupe de cheveux d’une façon presque aussi poussée que dans un The Sims ^^.
Votre perso s’est d’ailleurs enfin dérouillé puisqu’il sait maintenant nager, passer par-dessus un mur, etc… Une vraie Lara Croft urbaine.
Même l’IA a été améliorée. La conduite des autres habitants de la ville est encore plus réaliste. Amusez-vous à vous arrêter en travers du Freeway, un camion à vive allure ne devrait pas tarder à vous rentrer dedans et à créer un carambolage digne de Burnout 3.
Et la liste des nouveautés et surprises à découvrir tout au long de l’avancée du jeu est sans doute encore longue…

Cachez ce jeu que je ne saurais voir…

La vendeuse de la FNAC qui me demande « Vous avez plus de 18 ans ? », ça a direct annoncé la couleur : ma barbe de 2 jours ne suffisait visiblement pas, il faut selon eux prendre garde à protéger les bambins de toute cette violence gratuite.
Tout ça pour dire que oui le jeu a été classé interdit aux moins de 18 ans en Europe (alors que Vice City était déconseillé pour les moins de 16 ans seulement), seuil ultime puisque au-delà c’est tout bonnement l’interdiction de vente, et que c’est légèrement excessif. Bien sûr le but du jeu est tout sauf moral. Mais entre des Américains qui vont tuer n’importe qui avec leur bazookas quand ils en ont envie et qui s’en ventent à la télé, et un ado rebelle qui joue avec son pad, j’ai une certaine préférence…
GTA : San Andreas ne se contente pas d’être le meilleur GTA, c’est également probablement le meilleur jeu PS2. Si vous avez une PS2 et que vous n’achetez pas ce jeu, revendez votre PS2 :-D
29 octobre 2004 à 16h27

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Points positifs

  • Carte immense
  • Fidèle au GTA-style
  • Durée de vie

Points négatifs

  • Graphisme beau mais sans plus
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