Preview : Midnight Club 3 : DUB Edition - PS2

Midnight Club 3 : DUB Edition - PS2
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Midnight Club fut un des premiers jeux à faire fureur sur la vague de la PS2. C'est même le premier jeu auquel j'ai joué, en borne d'arcade dans une grande surface spécialisée dans le multimédia. THQ a depuis sorti une suite, en 2002 et semble avoir pris un cycle précis car, quatre ans après le premier, deux après le second, Midnight Club 3 : Dub Edition vient encore pour jouer à frotti-frotta avec les tôles de voitures dopées à mort.
THQ est bien le roi de la démocratisation. D'un côté, la série des Grand Theft Auto a su innové, voire instauré la liberté d'un jeu d'action/course, de l'autre, les Midnight Club ont réellement révolutionné l'approche de la course urbaine à l'état pur. Certes, Need for Speed avait eu l'idée en premier, mais les pilotes ne rencontraient que peu de voitures et traversaient souvent des parcelles de villages et des routes peu fréquentées. MC a ajouté dans sa vision de la course des métropoles connues (Paris, Tokyo, Los Angeles…) et une circulation dense et variée pour corser le trajet des concurrents symbolisé par des points à rallier dans un ordre pré-établi. MC 2 s'est plus penché vers une dimension de customisation. Que nous réserve donc ce Dub Edition ?

Une recette désormais célèbre

La mayonnaise a déjà pris deux fois, et la croyance populaire veut que le deux soit accompagné automatiquement du trois. C'est ainsi que le but de MC 3 est toujours le même : rallier des checkspoints disséminés dans une ville pour gagner des courses. Mais contrairement à l'ancien opus, le choix des véhicules sera désormais très ample : plus d'une cinquantaine, et tous sous licence s'il vous plaît ! Les motos ont été conservées et les modèles présents songeurs : Cadillac, Ducati, Mercedes, Hummers (vous savez, les grosses caisses de l'armée etatsunienne) et tout un large panel de stars motorisées. Arrêtez de baver…Le type de véhicules est par conséquent varié puisqu'on pilotera des 4x4, des berlines, des coupés, des sportives et bien d'autres. Le plateau ne fait évidemment pas tout, la maniabilité a son importance. Le jeu devrait se baser sur une jouabilité qui a fait la force des deux premières moutures : simple, intuitive et grisante ! Aussi directement la manette est dans la main qu'on prend un malin plaisir à rouler tambours battants dans des villes grouillantes de bagnoles respectant (elles !) le code de la route. Justement, vu qu'on parle des villes, je vais poursuivre là-dedans : elles seront au nombre de trois, toutes américaines. Ce sont Detroit (Michigan), Atlanta (Géorgie) et San Diego (Californie). De grandes villes, non-fictives et réputées, pour de grandes joutes en perspective. Rockstar San Diego (décidément !) a promis une structure adaptée à chacune d'entre elles, avec leurs bâtiments spécifiques, leur réseau routier et autoroutier, leur densité de rues et de ruelles à emprunter, leur environnement (S.Diego est une ville maritime, Detroit jouxte un lac et Atlanta est sur la terre ferme), leurs quartiers, tout quoi !

Pour arpenter les cités citées (hum), Rockstar S.D. a déjà révélé certains modes de jeux, sans toutefois tout dévoiler : course simple, pour découvrir ou contempler un circuit, transport de bombe, capture du drapeau et retour du mode online. Rien sur le championnat ou toute autre chose, mais, pour les futurs chefs de chantier, le mode éditeur de circuit revient avec plus d'options et de possibilités.

Une bataille contre NFS Underground

La guerre est engagée avec le bébé d'Electronic Arts. C'est MC qui a timidement lancé la mode du tuning, copiant son " idée " sur les basques de Fast & Furious, vous savez, le film très recherché au niveau du scénario et réalisé par Robert Cohen. Repris par NFSUG, le bijou de Rockstar prend très en considération l'univers de la customisation mécanique. Il sera possible de personnaliser à sa guise la voiture pour en faire celle des ses plus grands fantasmes. Jantes alliages, enjoliveurs, pots d'échappement, ailerons, peintures, décalcomanies, ossature, la liste est longue, très longue. Vous imaginez, la probabilité (c'est la rentrée des maths !) pour que deux personnes aient la même voiture ? Multipliez la marque de l'engin par les innombrables combinaisons, et vous obtiendrez cette probabilité.
La beauté du tuning n'aurait rien pu être si les graphismes n'étaient pas beaux. Rockstar oblige, ceux-ci sont très léchés, avec un lissage des polygones évident et une gestion des éclairages sublime (phares, lampadaires et autres). Leur réflexion sur la carrosserie des monstres sera d'ailleurs bien gérée. La modélisation des véhicules particulièrement soignée contribue à les reconnaître parfaitement, et la représentation des villes reste très fidèle, pour peu qu'on les connaisse. Un bon point de plus.
MC annonce de très grandes choses pour ce troisième épisode. Les graphismes, d'après les screenshots, semblent vraiment à la hauteur de NFS Underground, tandis que le nombre de voitures, une cinquantaine, et de villes (trois), promet une belle durée de vie. Si l'on ajoute à cela un plaisir de jeu immédiat quasi certain et la place prédominante du tuning, on se trouve face au digne successeur de MC II. Va-t'il cependant tenir la comparaison avec le prochain soft de EA ? Pas évident de répondre, mais NFS semble garder une petite longueur d'avance sur presque tous les compartiments. Attendons quand même sagement la sortie des deux frères ennemis pour nous faire une réelle opinion sur les qualités propres à chacun.
10 septembre 2004 à 22h16

Par n0nam

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