Test : Aliens : Colonial Marines - PS3

Aliens : Colonial Marines - PS3
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Sept ans après l’annonce du développement du jeu en grandes pompes, Aliens : Colonial Marines débarque sans faire trop de bruit, timidement. Développé par les petits gars de Gearbox Software, le titre parvient-il à retranscrire l’ambiance si particulière de la saga Alien, véritable institution et monument de la science-fiction ?

Test effectué à partir d'une version PS3

2006. Putain, ça nous rajeunit pas. Quand les mecs de Gearbox Software ont annoncé à l’époque le développement d’un nouveau jeu basé sur la licence Aliens, nombeux ont été les observateurs à se réjouir et à s’astiquer en pensant à Ripley. Initialement prévu une poignée de mois plus tard, Aliens : Colonial Marines a finalement subi de nombreux retards - pour des raisons diverses et variées - et débarque finalement en ce début d’année 2013.

Même pas peur !

Le titre nous place peu de temps après la fin du film Aliens : Le Retour, deuxième épisode de la série. Vous faites partie d’un groupe de Marines envoyé sur la planète LV-426, quelques jours après que cette folle furieuse de Sigourney Weaver ait tout fait péter. C’est donc la plupart du temps à des couloirs sombres des bâtiments restant sur la planète que nous allons avoir droit. On avance à pas de velours dans les couloirs, attendant fébrilement et se préparant à cribler de balles la première bestiole qui oserait se jeter sur nous. Après tout, Aliens, ça fait peur, normalement. Sauf que là, non. Dès les premiers ennemis rencontrés, on se rend compte que les prédateurs tant redoutés ont ici été troqués contre des monstres complètement débiles et pas meilleurs chasseurs qu’un bichon maltais. Les types de chez Gearbox, pourtant capables du meilleur comme on l’a vu avec Borderlands 2 récemment, ont du confier le développement du jeu à une bande de stagiaires sans convention. 2006. Putain, ça nous rajeunit pas. Quand les mecs de Gearbox Software ont annoncé à l’époque le développement d’un nouveau jeu basé sur la licence Alien, nombreux ont été les observateurs à se réjouir et à s’astiquer en pensant à Ripley. Initialement prévu une poignée de mois plus tard, Aliens : Colonial Marines a finalement subi de nombreux retards - pour des raisons diverses et variées - et débarque finalement en ce début d’année 2013.

Même pas peur !

Le titre nous place peu de temps après la fin du film Aliens : Le Retour, deuxième épisode de la série. Vous faites partie d’un groupe de Marines envoyé sur la planète LV-426, quelques jours après que cette folle furieuse de Sigourney Weaver ait tout fait péter. C’est donc la plupart du temps à des couloirs sombres des bâtiments restant sur la planète que nous allons avoir droit. On avance à pas de velours dans les couloirs, attendant fébrilement et se préparant à cribler de balles la première bestiole qui oserait se jeter sur nous. Après tout, Alien, ça fait peur, normalement. Sauf que là, non. Dès les premiers ennemis rencontrés, on se rend compte que les prédateurs tant redoutés ont ici été troqués contre des monstres complètement débiles et pas meilleurs chasseurs qu’un bichon maltais. Les types de chez Gearbox, pourtant capables du meilleur comme on l’a vu avec Borderlands 2 récemment, ont du confier le développement du jeu à une bande de stagiaires sans convention. L’intelligence artificielle est horrible. Comment l’instinct de chasseur des Aliens, pourtant prédateur ultime imaginé depuis belle lurette, peut être bafoué comme cela ? Ils deviennent tout juste bons à se ruer en ligne droite sur nous, encaissant bien sagement les dizaines de chargeurs ramassés à chaque recoin des pièces visitées. L’I.A. de nos collègues Marines n’est d’ailleurs pas en reste, ces derniers étant encore plus mauvais que dans les pires softs des années PSOne.

Retour en 1980, Marty !

Comme si cela ne suffisait pas, Aliens : Colonial Marines donne la ferme impression d’avoir été développé au siècle dernier. Graphiquement, le jeu est à des années-lumière de ce que nous sommes en droit d’attendre, aussi bien sur consoles que sur PC - la différence se fait encore plus ressentir sur ce dernier support, d’ailleurs. Les décors sont ultra vides, les effets de lumière d’un autre temps, les animations dignes d’un FPS d’une autre époque. Non, vraiment, il n’y a rien à garder de ce soft, et la bande sonore pourtant ultra-importante dans ce genre d’univers n’est qu’un gâchis de plus, aussi bien au niveau des bruitages que des doublages français tout bonnement ridicules.
Comme si cela ne suffisait pas, les créateurs ont réussi à nous pondre un scénario tout pourri qui retombe au bout d’à peine quelques minutes, gavé d’anachronismes par rapport aux films - personnages présents sur les lieux alors qu’ils ne devraient pas y être, par exemple. Et ce ne sont pas les quelques objets références aux longs-métrages, laissés ici et là pour le fan service, qui viendront changer la donne. Encore moins les modes multijoueurs qui ne captiveront pas les foules, malgré la possibilité d’incarner un Alien.
Circulez, y a rien à voir. Sérieusement, fuyez aussi loin que possible de ce Aliens : Colonial Marines, c’est le seul véritable conseil à suivre lorsque quelqu’un évoque ce titre. Dans les cartons depuis des années maintenant, le titre se révèle n’être qu’un énième produit à licence à jeter et à oublier bien rapidement. Quand on sait que le titre sort en face d’un Dead Space 3 qui joue plus ou moins dans la même cour et qui remplit admirablement bien son rôle, il n’y a pas à hésiter une seule seconde. Personne n’y trouvera son compte, pas même les fans en manque de xénomorphes.
28 février 2013 à 18h58

Par

Points positifs

  • La licence Alien, pour les fans

Points négatifs

  • La réalisation d'un autre temps
  • L'IA développée par des stagiaires
  • Les Aliens n'ont plus rien de prédateurs
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