Preview : BioShock : Infinite - PS3

BioShock : Infinite - PS3
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Deux excellents opus à supporter l'angoisse sous-marine et la claustrophobie aquatique. Pour sa troisième déclinaison, BioShock sort la tête de l'eau sans passer par le plancher des vaches pour se loger directement dans les nuages.
Comme souvent à la Gamescom, les présentations de jeux se résument à des versions à peine plus avancées que celles que nous avions déjà pu observer à l'E3. 2K a complétement dérogé à cette règle, puisque BioShock Infinite s'est révélé à travers la quasi totalité de son premier niveau. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça en valait le coup.
Petit point sur la situation. Nous sommes au début du siècle, et beaucoup de découvertes et évolutions majeures furent faites durant les années où se déroule notre histoire. Columbia est une ville dans les nuages, tenant sur de gigantesques ballons d'hélium (oui c'est vrai qu'en l'écrivant, je m'aperçois aussi que le concept est un peu ridicule). La ville est devenue une sorte de mythe, apparaissant un jour au dessus de Tokyo, on la voyait le lendemain vers Boston... Oui, un peu comme Big Foot, mais partout dans le monde. L'histoire se plaçant au début du siècle, la ville profite de plusieurs découvertes majeures telles que le téléphone, les lampadaires permettant enfin de mettre le nez dehors la nuit, ou même la musique enregistrée. Vous êtes un mec moche. Le genre d'enfoiré qu'on appelle quand le business d'à côté fait trop de concurrence et qu'il mérite un petit incendie. Notre "héros" passe ses journées à se pochetronner la tronche au bar du coin, en attendant les hypothétiques clients. Jusqu'à ce que quelqu'un lui propose de retrouver sa fille, kidnappée 12 ans auparavant. Easy job, si seulement elle ne se trouvait pas simplement sur Columbia. Mais cette ville existe-t-elle seulement ? Et si oui, comment s'y rendre ?
La démo fut faite sur ce qui semblait être le premier niveau. Le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est magnifique. Bon sang, c'est un plaisir que de constater à quel point la transition entre les ténèbres et la lumière a été foutrement bien gérée. Si hier vous plissiez parfois les yeux pour apercevoir quelque chose dans le noir, demain vous les plisserez devant l'éblouissante lumière qui compose Columbia. Les décors sont superbes, détaillés et toujours aussi rétro. L'ambiance est malsaine, la ville est en train de s'effondrer et les habitants restant semblent avoir complétement perdu la boule, comme lorsque l'on croise cette femme, passant pathétiquement et calmement le balai devant une maison en feu. C'est curieusement coloré et glauque à la fois. Un vieil homme flippant hurle un discours prônant la prise d'armes devant une ribambelle de chaises vides... Bien sûr, vous ne tardez pas à vous mettre tout le monde à dos et à vous retrouver au cœur de l'action.
On gagne maintenant ses pouvoirs en ingurgitant le contenu d'une curieuse fiole. Le premier avec lequel nous faisons connaissance est celui de faire apparaître et attaquer des dizaines de corbeaux enragés. Cela permet, par exemple, de semer le trouble dans une foule qui vous court après comme ce fut le cas dans la démo. L'autre nouveauté principale qui semble se dégager, c'est la possibilité d'avoir un allié durant l'aventure. Incarné par une femme quelque peu moribonde mais qui comme vous, possède des pouvoirs, cela permet de combiner vos forces. Par exemple, les pouvoirs électriques de cette fille peuvent se combiner avec votre pouvoir du vent pour former une véritable petite tempête. On peut aussi interagir avec le décor comme on a pu le constater en observant votre alliée et vous même faire s'effondrer une construction sur un boss. Les équivalents des Big Daddy sont agiles et puissants et il semble qu'ils vont vraiment vous donner du fil à retordre... On notera aussi qu'étant donné le parti pris des développeurs de faire se dérouler l'aventure à l'extérieur, il en découle naturellement des scènes de jour et de nuit.
Finalement, BioShock Infinite s'apprête peut-être à faire ce qu'il n'a pas vraiment réussi à accomplir avec le second opus, à savoir renouveler réellement la série. C'est vraiment très beau, inspiré et immersif. Gros gros hit en perspective, soyez-en sûr...
24 août 2010 à 16h11

Par JoKeR

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Rédac' Chef

Présent sur le site depuis belle lurette, JoKeR est un homme à tout faire, entre la rédaction, la publication et la gestion des relations presse.
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