Scène d'intro. Sigfried et Nightmare sont une fois encore en train de se coller sur la tronche, de bien jolie manière il faut l'admettre. On sent qu'il va se passer un truc de ouf et... No spoil. Fin de la scène d'intro, écran-titre et voix off : SOUL CALIBUR FIVE. C'est toujours la même voix, c'est toujours le même ton, on n'est pas déboussolé.
SoulCalibur V propose un mode story important, a priori tout autant que celui de
Mortal Kombat 7, ce qui est un sacré défi tant ce dernier était complet pour un jeu de combat. Pour ce faire, ils ont demandé à
CyberConnect 2, les auteurs de la série
Naruto Ultimate Ninja Storm, de s'y coller. Les faits se passent 17 ans après
SoulCalibur IV au 17e siècle, en Europe, et l'histoire tournera en particulier autour de Patroklos et Pyrrha, tous deux enfants de Sophitia. En dehors de cela, il faut avouer que les développeurs sont restés assez peu éloquents sur le sujet.
Patroklos, mais un peu quand même
Tous les personnages n'étaient bien sûr pas disponibles durant la démo, mais l'on a pu apprécier le retour des principaux protagonistes, Misturugi, Nightmare, Sigfried, Maxi ... et quelques nouvelles tronches bien sûr. Parmi celles-ci se détachait un visage déjà connu, celui d'Ezio Auditore da Firenze, star du second arc d'
Assassin's Creed. C'est une coutume locale chez
Namco que d'accueillir dans chaque épisode une guest star. Dans les précédents, on se souvient de Link (
The Legend of Zelda), d' Heihachi Mishima de
Tekken et de Spawn du comics éponyme de Mc Farlane, apparaissant respectivement dans les versions
Game Cube,
PS2 et
Xbox de
Soul Calibur II. On se rappelle surtout dernièrement de Yoda, Vader et Starkiller l'apprenti Jedi dans
Soul Calibur IV bien évidemment. Ici, Ezio semble avoir été traité avec tous les égards qui lui sont dûs. Tout d'abord, apprenez que l'assassin le plus connu de la Renaissance a été développé conjointement avec les équipes d'
Ubisoft en charge du développement d'
Assassin's Creed. Il en découle un style de combat parfaitement fidèle à la série et qui ne dénote absolument pas avec celui des autres personnages. Ezio utilise sa lame rétractable au corps à corps, son épée pour les plus longues distances. Il utilisera même à l'occasion l'arbalète, ou même le flingue comme dans son critical move.
Les matchs que nous avons pu jouer se sont faits sur des sticks
Mad Catz Soul Calibur V. Ceux-ci sortiront à peu près en même temps que le jeu, d'ici février prochain. Leur architecture les rapproche beaucoup du stick Chun-Li Edition, avec une coque translucide et un bezel type "edge", toujours chez
Mad Catz. Les composants sont toujours de type premium
Sanwa Denshi.
Ma technique ? Le Patroklos combat
A la manière de
Street Fighter IV, chaque personnage se voit attribué des Critical Moves s'enclenchant bien souvent avec un double quart de tour vers l'avant + bouton x. La différence étant que les furies sont stockables, et donc utilisables à loisir et non uniquement lorsque vous êtes au seuil de la mort, qu'il y a une grande lumière blanche et que votre arrière grand-père vous tend les bras. Après quelques matchs, si le gameplay n'est fondamentalement pas spécialement chamboulé, on remarquera qu'en règle générale, les combats semblaient plus fluides et plus pêchus. Les personnages déjà existants ont gardé la plupart des coups qui les caractérisaient mais de nouvelles attaques ont été ajoutées pour compléter leur éventail d'attaques. Mais difficile de jauger d'un gameplay efficacement en quelques matchs, seul le test nous dira ce qui a changé dans les fondamentaux. Enfin l'un des points les plus fun de
SoulCalibur IV a été présenté dans sa version bien plus avancée, l'éditeur de personnages. Beaucoup plus poussé, il permettra à terme de très très très nombreuses possibilités de customisation, bien au-delà de ce à quoi nous étions habitué dans l'épisode précédent (qui bénéficiait pourtant d'un éditeur ultra efficace). Ici, on peut maintenant choisir la taille de chaque personnage, sa corpulence, ainsi que la grosseur de chaque partie du corps. Et là, vous vous demandez s'il sera possible de faire Rafael Nadal avec son bras disproportionné n'est-ce pas ? Non ? Bon c'est peut-être moi qui suis curieux. Toujours est-il que dans les nombreuses options disponibles, on a relevé la possibilité de changer la pilosité de notre personnage, son visage, sa voix et même la possibilité de déformer celle-ci et bien évidemment son style de combat. Une fois terminé, faites-lui prendre la pose et il sera prêt à vous représenter online sur une photo de toute beauté.