Preview : The Evil Within - PS3

The Evil Within - PS3

The Evil Within - PS3

Genre : Survival Horror

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À quelques mois de la sortie tant attendue de The Evil Within, Bethesda nous a offert l’opportunité de tâter la bête. Alors sueur ou douche froide pour ce fils spirituel de la série Resident Evil ?
Il sera tout d’abord difficile de s’épancher sur le scénario du jeu. Ce sont en effet deux phases bien distinctes qui nous on été proposées, sans aucun lien entre elles. Impossible donc de tirer des conclusions sur le déroulement du jeu en lui-même. Mais l’ambiance est bien là, glauque, pesante, dans les différents lieux que nous avons eu à traverser. Laboratoire, sous-sol à l’abandon (enfin presque), ancien manoir… on retrouve toutes les scènes qui peuvent faire vibrer notre imaginaire en quête de sensations horrifiques. Des valeurs sûres qui contribuent à poser une ambiance angoissante.

Meurs, pourriture communiste !

L’entrée en matière s’est faite par une phase d’action. Mais pas de « boum boum pan pan je t’ai tué » dans tous les sens. La gestion des munitions est quelque chose de primordial dans The Evil Within, d’autant plus que vous ne pourrez pas en transporter à l’infini. Les stocks sont très limités. Il vaut souvent mieux attendre qu’un zombie s’approche pour tenter le headshot direct plutôt que de risquer de perdre de précieuses balles. Dans les armes disponibles, on retrouve les classiques pistolet, couteau, shotgun, grenade, mais ce qui retient l’attention c’est l’arbalète pour laquelle il est possible de crafter différents types de flèches : explosive, de glace, électrique, etc. Pas forcément évident à utiliser dans le feu de l’action, mais intéressant. Et ce n’est pas tout. La furtivité sera aussi de la partie si vous ne voulez pas vous retrouver en fâcheuse posture face à plusieurs ennemis alors qu’il ne vous reste que deux balles. Vous pourrez tenter d’approcher à pas de loup derrière votre cible en croisant les doigts pour qu’elle ne se retourne pas au dernier moment (si si, ça arrive).

Raide is not forcément dead

Il vous faudra aussi compter vos allumettes que pourrez trouver tout au long du jeu. Un zombie au sol ? Hop ! Un petit craquage et la cible calcinée ne viendra plus jamais vous ennuyer. Mais le jeu ne consiste pas juste à avancer en fraggant du zombie. Sur la route, vous trouverez différents pièges à désamorcer sous peine de vous retrouver avec une pochette-surprise façon corse en guise de dessert : mécanismes reliés à un fil ou autre détecteur de mouvements vous gratifieront d’un joli spectacle pyrotechnique dans les gencives si vous n’êtes pas attentif. Heureusement, les rares seringues que vous trouverez vous permettront de retrouver de l’énergie. Elles ne seront pas de trop, d’autant qu’il assez « facile » de mourir dans ce jeu. Les erreurs peuvent se payer cash. Comme par exemple lors de courses-poursuites avec des monstres qu’il vaut mieux éviter sous peine de sanction immédiate.

Chérie ça va trancher

Dans la deuxième phase, l’accent a été mis sur la réflexion : aller-retour pour trouver des indices et déclencher des mécanismes qui permettent ensuite d’avancer. Du classique, pas très original mais efficace. Sachant qu’il y a quand même toujours un ou deux autochtones pour venir vous faire vibrer la moelle épinière si vous commencez à vous sentir trop sûr de vous. D’ailleurs, ces ennemis n’hésiteront pas à ouvrir une porte s’il vous entendent traficoter derrière. Il faut toujours rester sur ses gardes. Et si l’angoisse de savoir par quelle porte va arriver le zombie que vous entendez très distinctement grogner est trop forte pour vous, vous avez toujours la possibilité de vous planquer dans une armoire, sous un lit ou sous une table en regardant passer les pieds de votre coriace adversaire et surtout en continuant d’angoisser car une fois caché, le bruit de votre respiration et des battements de votre cœur seront décuplés, renforçant la tension du moment.
Vous l’aurez compris, un soin tout particulier a été apporté à l’ambiance du jeu. Une porte qui se referme, un grognement qui résonne, plein de petits détails. Mais plus encore avec des ricanements lors de certains passages, des phases hallucinatoires ou autres changements de décors qui renforcent ce sentiment d’insécurité et malaise qui règne dans le jeu.
Sinon, parmi les détails sur lesquels on ne peut se prononcer, on notera la collecte de bocaux contenant un liquide vert fluo qui permet d’amasser de l’XP pour upgrader ses compétences. Nous n’avons malheureusement pas pu tester cette partie du jeu, elle reste pour l’instant top secrète.
Avec une ambiance maîtrisée, un retour aux sources du survival-horror, une action plus angoissante que frénétique, The Evil Within fait pour le moment la promesse au joueur de l’embarquer dans une aventure qui lui fera palpiter son petit cœur sensible. Graphiquement très propre avec un gameplay classique mais rôdé, le jeu ne semble souffrir d’aucun défaut majeur.
Qu’en sera-t-il de la version définitive ? Réponse le 24 octobre
27 mai 2014 à 14h03

Par El Triso

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