Just Dance squattant déjà le terrain des chorégraphies what the fuck, et cela de fort belle manière,
DanceStar Party prenait une direction plus sérieuse, avec une détection plus précise des mouvements et une interface plus sobre. Ce deuxième volet ne change pas d'orientation. On retrouve donc les danseurs grisés qui donnent un côté pas vraiment jouasse au jeu de
Sony. Heureusement, les fonds luminescents à base de néons et autres effets colorés viennent égayer l’ensemble. Et heureusement, parce qu'il ne faut pas oublier qu'on joue à ce genre de jeu avant tout pour s'éclater et faire la teuf. Heureusement, les menus sont plus colorés. On regrettera également une vidéo d'introduction nettement moins inspirée que celle de l'année dernière, la version 2012 frôlant le ridicule.
Move ton corps
Côté gameplay, rien ne change vraiment, on a toujours droit à un jeu plus précis dans sa détection de mouvements qu'un
Just Dance, mais qui pardonne tout de même les petits écarts. Il est loin d'être aussi intransigeant qu'un
Dance Central par exemple, accordant des points relativement facilement comparé à ce dernier. Les différentes chansons disponibles proposent toutes trois niveaux de difficulté, qui sont autant de chorégraphies différentes, et un mode partenaire de danse permettant à deux joueurs de danser ensemble. Malheureusement, dans ce dernier cas, les interactions entre les joueurs sont souvent anecdotiques, se limitant à se taper dans les mains à un moment donné. D'une manière plus générale, les mouvements à reproduire peuvent être techniques, ce qui offre un challenge intéressant. Malheureusement, suivre les mouvements en rythme se fait ici de manière assez mécanique, la faute à des chorégraphies plutôt banales et l'absence de place laissée à l'improvisation. Heureusement, on peut créer nos propres danses, mais n'est pas chorégraphe qui veut. Enfin, on notera la présence du mode fête qui peine à convaincre, de par le fait qu'on ne puisse pas jouer à plus de deux en simultané.
C'était mieux avant
Pour ce qui est du son, comme dans l'épisode précédent, on a un peu de tout. Cela va du très bon, avec du KC & Sunshine Band, du MIA et du Aloe Black, au très mauvais à tendance vomitive. On trouve donc Selena Gomez, Nicki Minaj et One Direction. Ceci étant dit, tout est une question de goût à ce niveau là. Mais un constat s'impose, la playlist reste globalement en deçà de ce qu'on a vu dans le jeu de l'année dernière, étant assez moyenne malgré quelques morceaux qui sortent du lot. Et si dans un
Just Dance, les grosses croutes musicales s'intègrent parfaitement au délire, ce n'est pas le cas ici, et on aura plutôt tendance à les éviter... Dommage. Et le comble, c'est qu'on ne peut toujours pas regarder les clips en plein écran.