Preview : Watch Dogs - PS4

Watch Dogs - PS4

Watch Dogs - PS4

Genre : GTA-like hacker

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L'an dernier, c'est probablement le titre qui a permis à Ubisoft de littéralement s'emparer de l'E3. En dégainant un jeu next-gen et qui plus est, une nouvelle IP prometteuse, l'éditeur français avait frappé fort, très très fort. Et même si l'on se doute bien que nous ne pourrons pas toucher une manette de PS4 ou de Xbox 720 avant l'E3, au moins ça n'empêche pas de regarder les gens d'Ubisoft le faire.
Nous sommes donc devant notre première vraie présentation de Watch Dogs. Avec un développeur, qui, manette en main, nous montre ce qu'a dans le bide le nouveau AAA d'Ubisoft. Mais avant tout, petit point sur l'histoire, et particulièrement celle d'Aiden Pierce, notre héros. Nous sommes à Chicago et avec l'évolution des technologies, tout est connecté, du feu rouge à la porte du garage en passant par le distributeur de billets à un même réseau général : le Ctos (Central Operating System). Les hommes eux-même sont devenus de vraies bases de données ambulantes et on parvient à savoir à quoi ceux-ci pensent, de quelle manière, etc. Et il est même possible en recoupant toutes les données d'obtenir leur probabilité à commettre un crime... Ce contrôle de l'information et de toutes les technologies est au pouvoir d'une entreprise au nom un petit peu suspect : "La Société de l'Ombre". Arrêtons-nous tout de même 5mn sur ce détail. Sérieusement, qui sur Terre aurait confiance dans une entreprise qui contrôle toute l'info nommée "Société de l'Ombre" ? Et pourquoi pas directement "Agence pour le Mal" ou " Entreprise 666" ? Bref. Aiden Pierce, lui-même né dans la violence, a toujours été un petit peu suspicieux à propos du contrôle total des informations et des données de cette société, et de plus, il a toujours été très protecteur envers sa famille. Mais il semble que ses précautions n'aient pas suffit à préserver les siens d'une fin dramatique (dont les détails sont encore flous, mais en le voyant se recueillir sur une tombe on se doute bien que ce n'est pas celle de son chien). Dès lors, notre héros s'acharnera à venger les siens à coups de hacks et de matraque dans la gueule.

Les chiens mateurs

Déjà depuis 4 ans en développement aux studios d'Ubisoft Toronto sous le nom de code "Nexus", il semble que le choix de Chicago comme aire de jeu se soit imposé de lui-même aux développeurs, notamment pour son passé de criminel particulièrement généreux et son architecture extrêmement variée. Le but est que dans la ville, la liberté d'action soit la plus poussée possible. Ainsi, il y a en permanence des actions qui se passent avec lesquelles on peut ou non intervenir. Et tout n'est pas nécessairement scripté. Par exemple, si vous essayez de provoquer un accident de la circulation, il y a de fortes probabilités pour que cela se produise en effet. Mais il reste une chance pour que tous les conducteurs s'évitent et que votre plan tombe à l'eau. Ubisoft a aussi voulu que chaque joueur puisse jouer de la manière qui lui correspond le mieux et que chaque expérience de jeu soit unique. Pour ce faire, Aiden est en permanence confronté à des situations, où il peut intervenir de différentes manières. En cas de crime, il peut donc endosser son rôle de "Vigilante Hero" et arrêter le coupable en lui collant une balle dans le crâne. Mais certaines situations peuvent s'avérer parfois plus complexes. Nous avons eu l'exemple d'un homme au téléphone, annonçant clairement qu'il allait en zigouiller un autre. Si Aiden était sur le point d'intervenir, il s'est finalement ravisé en apprenant que l'homme qui allait prendre 2 balles avait violé la femme du premier. Est-ce qu'il fallait laisser le crime se passer ? Quoique vous en pensiez, Ubisoft voulait vous laisser la liberté de choisir dans quel sens vous voulez intervenir ou justement, ne pas intervenir.

Skynet c'est so eighties

Watch Dogs repose sur 4 portes de gameplay. Tout d'abord, il y a la conduite. Tous les véhicules sont potentiellement hackables et dans la pratique, les choses se passent strictement comme dans n'importe quel GTA like. Mais la promesse est que l'expérience de pilotage est digne d'un vrai jeu de course, comme par exemple, Driver San Francisco. Et il faut bien avouer que même si nous n'avons pas pu tâter la manette PS4 que le développeur d'Ubi n'a pas quitté des mains, les sensations semblaient effectivement en accord avec le discours. C'est bien foutu, ça va vite, et le parc auto semble plutôt diversifié. On pourra d'ailleurs hacker les voitures et soit décider de les revendre, soit les faire appartenir à sa petite collection et pouvoir y faire appel quand on le désire. Nous avons aussi vu Aiden s'emparer d'une moto pour échapper à la police, et c'est tout ce qu'il y a d'officiel concernant les véhicules. Mais un hélicoptère s'étant lancé à sa poursuite à un moment donné, il serait tout de même bien dommage de ne pas pouvoir en prendre les commandes...
Le second axe de gameplay proposé est le shooting bien évidemment. Ubisoft promet ainsi de profiter de leur expérience en matière de jeux d'action pour proposer un expérience solide. Dans la pratique, Aiden a donc plusieurs armes, bénéficie d'un système de couverture... Il est possible de se balader en tenant son arme sortie, mais en arrière, de manière à ne pas éveiller les soupçons mais pouvoir tirer rapidement. On appréciera d'ailleurs que parfois, la simple présence de l'arme suffise à intervenir. Par exemple, lors d'une fusillade, si un témoin essaie de joindre la police, Aiden pourra simplement le menacer pour le faire jeter son téléphone afin que les forces de l'ordre ne puissent se lancer à sa poursuite. Et puis, outre les armes à feu, il y a la matraque, objet de corps à corps dont l'utilisation peut être soit frontale pour un cassage de gueule en règle, soit dorsale pour effectuer des éliminations silencieuses.

Hack and slash

Troisième importante feature : le hack. Elément central du jeu, tant en terme de gameplay qu'en matière de scénario, celui-ci semble très "user friendly". Il suffit la plupart du temps de circuler et les possibilités de hacks s'offrent à vous d'elles-mêmes d'une simple pression d'un bouton. Hacker un distributeur automatique, un feu rouge, ouvrir une porte de garage, accéder aux informations les plus secrètes des personnes que l'on croise... Tous ces actes sont d'une facilité déconcertante (grâce au Disrupt Game Engine, supposé donner envie de hacker au joueur), tant et si bien qu'il semble probable que les joueurs adoptent très rapidement le principe et ne se contentent pas de jouer simplement à un GTA-like. Aiden a la capacité de hacker autour de lui dans un certain périmètre, mais activer des bornes Wi-Fi lui permettra d'avoir le contrôle sur l'ensemble d'un quartier et repérer toutes sortes d'endroits importants sur la carte, ou encore d'avoir accès à des crimes probables et pouvoir intervenir en conséquences. Lors d'une scène d'action, nous avons pu apprécier Aiden occuper les gardes en hackant leurs communications ou un objet proche pour les faire bouger, et ainsi les éliminer silencieusement. Ses capacités de pirate informatique lui permettaient aussi, par exemple, de s'emparer d'un code de sécurité détenu uniquement par le garde sans même que celui-ci ne s'en aperçoive. Aiden repérait les lieux en entrant dans les caméras de sécurité, un petit peu partout en ville. Il pouvait aussi ouvrir une bouche d'aération à distance afin de s'en servir comme couverture pour essuyer les tirs ennemis. Le hack permet aussi de s'enrichir de diverses manières, par exemple en s'emparant des informations banquaires de quelqu'un et en lui vidant son compte, ou même de rentrer chez des habitants via la webcam de leur laptop pour commettre on ne sait encore quel crime odieux. Last but not least, le Focus semble être une composante importante. Celui-ci est ni plus ni moins un bullet-time, à savoir que le temps se ralentit afin que les joueurs puissent prendre le temps de prendre des décisions pour intervenir. Cela permet de prendre le temps de viser les parties sensibles d'une voiture fonçant à vive allure sur nous, de tendre des pièges aux véhicules de police qui nous poursuivent, etc. Bien sûr, le concept du focus n'est pas nouveau, mais on espère vraiment qu'à terme, le gameplay soit suffisamment bien calibré pour qu'avec de l'expérience, hacker et tirer deviennent une seconde nature et que l'on puisse s'en passer.
Watch Dogs ne proposera probablement pas d'aller jouer au bowling avec une nana trouvée au milieu d'une mission, mais en revanche semble regorger d'activités annexes rigolotes. Tout d'abord, il y a le loot qui sera une composante importante du jeu. On pourra amasser des sous, les dépenser dans de nouvelles armes, et même crafter de nouveaux objets comme des mines collantes que l'on peut programmer pour exploser à distance, etc. On peut aussi jouer à Invasion sur son téléphone portable, un programme permettant de tirer sur des ennemis apparaissant en réalité augmentée dans le décor. Il y a aussi Song Sneak, qui est un genre de Shazaam qui permet à Aiden d'analyser une chanson pour en connaître le titre. Il peut ainsi se monter sa petite playlist perso et si en passant quelque part la musique qui sort des enceintes ne lui plait pas, il pourra toujours la hacker pour la remplacer par la sienne. Des petits détails, certes, mais qui ont leur importance pour apporter un peu de fraîcheur dans l'aventure. Et puis, grande nouvelle, c'est l'annonce d'un mode multijoueur. Mais contrairement à ce à quoi nous aurions pu nous nous attendre, il semble qu'il soit plus inspiré de Journey que de GTA. Les joueurs évoluent dans le monde de Watch Dogs et peuvent se rejoindre aléatoirement, pour s'aider ou même peut-être se parasiter dans les missions. Peu d'infos, mais une promesse, celle d'une perspective unique sur son environnement via un multijoueur très libre.
Au terme d'une présentation pas si longue et pourtant bourrée d'informations, un mot se dégage. Lourd. C'est du lourd ce que s'apprête à dégainer Ubisoft d'ici la fin de l'année. Toujours aussi beau, on découvre aujourd'hui la profondeur du gameplay de Watch Dogs qui s'avère captivant, tant par la liberté d'actions que par la multitude de bonnes idées dont les développeurs ont fait part pour ne pas développer simplement le premier GTA next-gen. Vivement l'E3 qu'on puisse enfin y coller nos gros doigts, bordel.
10 mai 2013 à 13h00

Par JoKeR

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