Preview : Killzone : Shadow Fall - PS4

Killzone : Shadow Fall - PS4
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Killzone a toujours été une sorte de vitrine technologique sur les consoles de Sony, et Killzone Shadow Fall sur PS4 ne devrait pas faire exception. Après quelques dizaines de minutes en compagnie de la bête, on vous le confirme, il envoie du très lourd.
Mais oui, on se souvient tous de la présentation E3 de Killzone 2, de la promesse graphique et du résultat pas exactement à la hauteur de ce qu'on nous avait montré. En même temps, il était sublime tout de même, certes, mais pas exactement comme on l'avait vu. La différence avec ce Shadow Fall sur Playstation 4, c'est qu'on y a joué. Et qu'à moins que les développeurs se soient dit "tiens, on va downgrader le jeu d'ici sa sortie", il enverra du pâté au moins graphiquement. La mission jouée demandait d'aller chercher un vaisseau allié écrasé afin d'en extraire les survivants. Première impression comme énoncé précédemment, c'est magnifique. Les décors, de la forêt et des structures militaires, étaient très très fournis et vraiment joliment modélisés. Des effets de lumières convaincants, et un vrai souci du détail, font du titre au moins un des plus impressionnants de ce que la next-gen avait à dévoiler durant le salon. Si le gap n'est pas énorme entre la fin de génération actuelle et la prochaine, Killzone Shadow Fall a pour lui de placer le barre, au moins techniquement, plus haut que la plupart de ses concurrents.

What the Hellghast

Pour cette démonstration, nous incarnions un gros marshall, une sorte de best of the best de l'armée humaine. En terme de gameplay, Killzone 4 semble différent des anciens épisodes majoritairement sur un point, c'est qu'il propose des approches un peu plus stratégiques qu'à l'accoutumée, notamment en terme de discrétion. La mission demandait justement, ça tombe bien, d'essayer de progresser sans trop se faire repérer puisque plusieurs points d'alarmes étaient disséminés dans le niveau et permettait aux Hellghasts d'appeler les renforts en cas d'alerte. Pour analyser les lieux sans se faire repérer, plusieurs options étaient disponibles, Il est possible de scanner autour de soit, avec une portée plutôt faible, obligeant à prendre un minimum de risque dans la progression. Il s'agit du Tactical Echo System Scan et il permet de repérer les ennemis planqués en faisant ressortir à travers les obstacles leur enveloppe corporelle. Pratique pour mettre au point un plan d'attaque et se glisser derrière les Hellghasts, ou même simplement pour éviter une confrontation et fuir comme une lopette.
Notre marshall était équipé de pas mal de gadgets, ce qui est une réelle nouveauté. Il peut atteindre des plate-formes un peu éloignées en harponnant un câble et en glissant dessus. Pratique pour le déplacement dans une map qui paraissait vraiment gigantesque. Les autres pouvoirs, semblant caractéristiques à la classe que l'on incarnait, servaient en combat. On pouvait envoyer un drone en repérage pour marquer des ennemis et leur tirer dessus, afin d'attirer leur attention et ainsi les contourner. Il était possible de déployer un bouclier, d'étourdir les ennemis, et même de lancer un "adrenaline mode", c'est à dire de bénéficier d'un boost de vie ainsi que d'un ralentissement de la perception du temps (comme un bullet time). Après une quinzaine de minutes sur le titre, on s'aperçoit aussi qu'il est franchement plus difficile qu'à l'accoutumée, probablement à cause de cette notion de stratégie dont nous parlions et que nous avons totalement occulté en jouant comme des bourrins.
Après ce rapide essai de Killzone Shadow Fall, deux points ressortent clairement. Tout d'abord, le titre est une vraie réussite graphique et la PS4 devrait ainsi se doter dès sa sortie d'une jolie vitrine technique. Ensuite, le gameplay semble plus ambitieux qu'à l'accoutumée, reste à savoir si dans la longueur, la formule fonctionne réellement.
20 juin 2013 à 12h01

Par JoKeR

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Rédac' Chef

Présent sur le site depuis belle lurette, JoKeR est un homme à tout faire, entre la rédaction, la publication et la gestion des relations presse.
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